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Tales of Symphonia for ever
fanfiction
16 octobre 2009

[OS]: Cadeau d'anniversaire - par Marina Ka-fai

BONJOUR TOUT LE MONDE ! ^^
Oui j’ai la pêche (et des pommes et des poires et des scoubidou-bidous XD).

Me revoici avec mes histoires à la guimauve dont j’ai le secret ^^

Le couple c’est…..du MINA c'est-à-dire du Mithos YggdrasillxPronyma * toute fière *

Risque de OOC majeur que je vais essayer de contenir, pas de tomates s’il vous plait, la dernière fois ça a rendu Kratos et Lloyd malade.

Résumé : C’est l’anniversaire de Pronyma et personne, je DIS bien personne, ne s’en soucie. Sauf un blond qui se dit : « Merde, il y a quelque chose aujourd’hui mais quoi ? »Comme quoi, blond rime avec con XD * non oubliez ça ^^*

Enjoy ^^

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Cadeau d’anniversaire


14 février, jour de la Saint Valentin, vingt-huitième anniversaire de Pronyma.

Oui, c’était son anniversaire mais elle s’en fichait, personne ne lui souhaitait. Kvar ? Il lui envoyait des cartes de mort.
Kratos ? Plus sympa déjà, ce jour-là, il lui adressait un sourire discret qui signifiait dans un langage Kratosien développé pour les connaissances : « Joyeux anniversaire ».Puis il y avait Yggdrasill, de son vrai nom Mithos. Un peu comme Kratos en fait mais pour Pronyma c’était énorme. Il n’en avait pas l’air Mithos mais c’était un timide.
Seulement, ce jour-là rien, rien de rien. Il avait dû oublier. Après tout, elle était juste une employée.

Revenons sur cette fâcheuse aventure, voulez-vous ?

14 février, Saint Valentin, 8h00 a .m à Welgaia.

Mithos venait tout juste d’arriver à Welgaia, la tête encore dans le ….brouillard, restons polis.
Tout allait bien, les anges étaient toujours aussi dénués de sentiments mais Mithos avait l’impression que quelque chose de spécial avait lieu aujourd’hui.

-Merde, j’ai l’impression qu’un truc m’échappe…Il se passe un truc aujourd’hui mais quoi ?

Il vit Kvar avec une carte de mort à la main.

-Toujours aussi con ce mec, qu’est-ce qui m’a pris de l’engager ce nul ? Je sais, je vais demander à Kratos pourquoi, il sait toujours tout, lui.

Il le chercha et le trouva, pensif sur les hauteurs de la ville.

-Kratos !
-Seigneur Yggdrasill.
-Laisse tomber les formalités, je viens te parler en tant que Mithos pas Yggdrasill. Dis, comment ça se fait que j’ai engagé un con comme Kvar ?
-T’étais bourré ce jour-là, c’était le jour de mon anniversaire, tu te rappelles ?
-Anniversaire….MERDE ! C’est l’anniversaire de Pronyma et j’ai oublié ! Quel con !
-Yuan serait heureux de te l’entendre dire.
-Lui, je l’enquiquine. Faut que je trouve un cadeau…
-Va sur Tésséh’alla, achète une belle bague et demande-la en mariage.

Mithos fut aussi rouge qu’une tomate et Kratos mort de rire.

- Ecoute Mithos, ça crève les yeux que tu l’aimes, c’est la seule désian à qui tu témoignes autant d’affection.

Kratos marquait un point, Mithos faisait plus attention à Pronyma qu’aux autres. Elle était sympathique, elle était d’une loyauté sans failles, elle travaillait efficacement, elle n’embêtait jamais son monde.
Et puis il fallait dire aussi qu’elle était jolie, Pronyma. Mithos s’était toujours senti bien et à l’aise avec
elle. Quand elle souriait, il sentait son corps et son cœur se réchauffer. C’était un sentiment qu’il n’avait jamais ressenti avant. Et si Kratos avait raison ? Et si il aimait réellement Pronyma ? Jamais il ne s’était soucié des autres cardinaux ou anges, à part Yuan et Kratos, alors pourquoi elle en particulier ?

- T’as raison Kratos, je vais descendre sur Terre essayer de lui trouver un beau cadeau.

Il prit le téléporteur le menant à la terre ferme et entama sa croisade pour un beau cadeau.


14 février, Saint Valentin, 10h00 a.m Tésséh’alla.

-C’est bien beau, mais je peux lui offrir quoi ?

Le blond se remémora les paroles de Kratos avant de piquer un fard digne des personnes nobles du XVIII siècle qui en mettait à outrance. La demander en mariage…Déjà qu’il n’était pas sûr de ce qu’il ressentait.
Mithos fouilla toutes les villes de Tésséh’alla en vain. Il n’arrivait pas à trouver un cadeau digne de la jeune demi-elfe. Il essaya sa chance à Sylvarant, même résultat. Ce fut un Mithos dépité qui rentra dans la soirée à Welgaia.

14 février, Saint Valentin, 20h00 Welgaia.

Pronyma vit Mithos dépité. C’était rare qu’il soit si abattu. Elle se risqua timidement à s’enquir de son tracas :

-Seigneur Yggdrasill, vous vous sentez-mal ?
-Non tout va bien.
-Pardonnez-moi d’insister mais vous avez l’air si abattu !

Il la regarda, elle était si belle ! N’y tenant plus, il la prit contre lui et l’embrassa. Surprise, Pronyma se laissa ensuite aller. Et ce fut un Mithos aux joues pourpres qui lui souhaita :

-Joyeux anniversaire Pronyma.

Il s’éloigna et fut obligé de reconnaître que Kratos avait raison, il aimait Pronyma.
Quand à Pronyma, qui l’aimait depuis le premier jour, ce fut le plus beau cadeau d’anniversaire qu’elle eut de sa vie.

Fin

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Je le sens mal, je le sens très mal….Oui le OOC est de rigueur pardon TT
Reviews ou pas reviews ?

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20 avril 2009

Chapitre 07: le sauvetage d'Alice - par Alice_aurion

Lloyd mis la journée pour arriver au lac Umacy, des souvenirs lui revenait, c'était ici qu'ils avaient rencontré la licorne qui avait offert sa corne pour soigner la maladie de Martel. Le visage de Colette réapparaissait devant ces yeux, à cette époque Colette ne pouvait plus parler mais il avait réussi à la sauver. Lloyd avait remarqué qu'un feu et des traces de pas récentes avaient été laissé près du lac. Cela voulait dire qu'ils n'étaient plus très loin, il n'allait pas tarder à les retrouver. Soudain, il entendit des cris derrière les fourrés, Lloyd s'approcha et observa la scène. Il y avait bien des désians, une jeune fille en haillon était enchaînée en attendant qu'ils mangent devant elle. Elle criait pour essayer d'attirer l'attention de quelqu'un qui aurait pu la sauver, lorsqu'un désians l'interrompit et lui adressa la parole.

"_Le seigneur Cygnus a dit que tu étais un projet important vu que le premier projet angélus n'as pas fonctionné et que l'ordre désian a été diminué. Alors tu vas te taire, de toute façon personne ne viendra te sauver cette région est déserte et même si tu t'échappait tu mourras à cause du cristal du Cruxis. Ta vie ne vaut rien, seule la pierre est précieuse ahahahahaha.

Lloyd en avait assez entendu, il bondit du fourré et dégaina ces glaives. Le groupe de cinq désians se retourna vers lui.

_Une vie ne vaut jamais rien, Désians!

_Tu es trop faible pour nous battre, vermine.

_Doubles glaives de lumières, déjà deux des désians s'écroulèrent au sol.

_Qui es tu?

_Je suis celui qui a abattu votre chef, Cygnus c'est ça !

La jeune fille réussi à se libérer de ses chaînes et se jeta à terre pour saisir deux épées qui étaient au sol. Lloyd et cette fille combattirent ensemble, elle se défendait plutôt bien, mais Lloyd avait du la protéger à plusieurs reprise car elle ne faisait pas assez attention à ces arrières.

A la fin de cet affrontement, il aida la jeune fille à se relever mais elle s'évanoui de suite dans ces bras. Il l'allongea sur le flan de Noïshe, elle avait l'air réellement épuisé. Elle devait être Alice d'après la description de Régis mais elle était encore plus belle que ce qu'il n'avait imaginé.

Pour se détendre, lloyd décida de la laisser se reposer et d'aller piquer une tête dans le lac. Après tout, ça faisait plusieurs jours qu'il voyageait et maintenant qu'il avait sauvé Alice, il pouvait s'accorder un peu de repos.

La jeune fille se réveilla, elle se trouvait toujours sur le flan de Noïshe, Lloyd venait juste de sortir du lac, il était sortit torse nu de l'eau. Lorsqu'il vit qu'elle était réveillée, il rougit de honte.

"_Désolé, je me rhabille.

_Qui est-tu? Je ne te connais pas.

_On donne d'abord son nom avant de demander celui des autres, je m'appelle Lloyd.

_Désolé, je m'appelle Alice Yumen. Merci de m'avoir sauvé tout à l'heure. Je ne sais pas ce qu'ils allaient faire de moi. Déjà que cette chose n'arrête pas de grossir (en montrant le cristal sur le haut de sa poitrine).

_T'inquiète pas je vais t'arranger ça, je crois que j'ai du minerai inhibiteur dans mes affaires. Je vais te guérir de cette foutue pierre.

_Je suis malade??

_Euh, oui. Cette pierre peut te faire mourir si je ne fais rien.

_Quelle horreur enlève moi ça tout de suite!

_Non, surtout pas, tu te transformerais en monstre si tu l'enlevais comme ça. Il faut que je te place d'abord un serti-clé dessus. Ensuite tu pourras l'enlever en toute sécurité.

_Tu es médecin?

_Non, je connais juste très bien ces exphères.

_Exphères?? Ce sont ces pierres qui révèlent les compétences cachées des personnes.

_Oui, c'est ça. J'en possède une aussi."

Lloyd chercha dans son sac s'il avait le matériel nécessaire, mais malheureusement il n'avait pas le minerai.

"_Je suis désolé je vais devoir aller en chercher.

_Est-ce que je peux t'accompagner? Je n'ai pas trop envie de me retrouver seule ici avec les désians qui traîne dans les environs.

_T'en fais pas pour les désians, il n'y en a plus. Je me suis occupé de ceux de la ferme.

_Mon père est toujours vivant?

_Oui, il a rejoint Asgard en toute sécurité à l'heure qu'il est, avec les autres villageois.

_J'en suis heureuse, ils m'ont séparé d'eux très rapidement.

_Tu veux que je te ramène d'abord?

_Non surtout pas! Je le verrai plus tard, je sais qu'il est sain et sauf c'est le principal.

_J'ai promis de te ramener pourtant!

_Eh bien, je suis désolé mais je ne retournerai pas là bas!

Lloyd à part, _Et en plus, elle est têtue.

En attendant, que j'aille chercher ce dont j'ai besoin, je te laisse avec Noïshe, ne t'inquiète pas il n'est pas méchant, il est même affectueux.

_Bon c'est d'accord.

Lloyd décida de s'éloigner du campement, il savait où exactement aller pour récupérer le minerai. Même si elle avait vécu des situations traumatisantes, Alice avait su sourire à Lloyd, ça faisait un moment qu'il n'avait pas eu un regard aussi doux envers lui. Il sentait son coeur battre la chamade, mais pourquoi? Une fois assez éloigné, Lloyd décida de déployer ces ailes et d'utiliser l'épée éternelle pour aller sur la terre de Kharlan. Il atterrit directement dans le bureau de son père. Cela faisait plusieurs mois qu'il était parti, il allait mieux maintenant, il arrivait à sourire.

"_Salut Papa!

_Bonjour Lloyd, tu vas bien?

_Mieux maintenant, je suis désolé d'être parti sans rien dire.

_Tu as fait quoi pendant tout ce temps? Tu as voyagé?

_Oui, j'ai même eu quelques problèmes concernant des désians qui s'étaient réunis pour reconstruire la ferme de Luin. Au fait, j'aurai besoin d'un peu de minerai inhibiteur, peux-tu m'en fournir s'il te plaît.

_Je suppose que quelques personnes portaient des exphères sans serti-clé et que tu souhaites les sauver.

_En fait, il n'y a qu'une personne. Tu te rappelles des larmes d'ange?

_Oui, tu les veux pour cette personne, je suppose.

_On ne sait jamais, elle m'a demandé si elle pouvait m'accompagner.

_Et tu lui as répondu quoi?

_Rien pour le moment, ça me ferait de la compagnie, mais j'ai un peu peur à vrai dire.

_Par rapport à Colette.

_Je ne l'oublierais jamais!! Bon, je dois y retourner maintenant, elle est avec Noïshe et je ne voudrais pas les laisser trop longtemps seuls.

_Très bien, fais attention à toi Lloyd.         

_Au revoir Papa."

Lloyd avait emmené les larmes d'ange et le minerai dont il avait besoin pour fabriquer le serti-clé d'Alice. Il se téléporta peu après au lac Umacy, il faisait déjà nuit, Alice avait allumé un feu et dormait sur le flan de Noïshe, Lloyd sourit, ces cheveux longs tombaient sur son visage, elle avait l'air très fatigué. Il entreprit de fabriquer le serti-clé, plus vite il serait fait plus vite elle serait en sécurité. Lloyd réussit à se maintenir éveillé toute la nuit et à finir enfin le serti-clé, l'aube se levait déjà, la rosée du matin embaumait toute la végétation des alentours. Alice dormait toujours, Lloyd dû la réveillé pour lui mettre le serti-clé.

"_Tu es déjà de retour, je pensais que ça prendrai plus de temps!

_Ce n'était pas très loin.

_Lloyd, es-ce que tu es un mercenaire? Je te le demande parce que j'ai remarqué que toi aussi tu as une exphère mais celle-ci est sertie.

_Non, je suis un voyageur seulement, je donne un coup de main quand je le peux.

Maintenant que je t'ai mis le serti-clé tu ne crains plus rien, est-ce que tu veux que je te ramène auprès de ton père?

_Non, euh, écoute Lloyd, même si tu m'as sauvé je ne retournerai pas là-bas, en fait, avant notre enlèvement je devais être marier à quelqu'un que je ne connaissais pas, un certain Maximin, c'est un demi elfe qui est violent et qui n'a aucun respect pour les autres. Mon père voulait que je me marie avec lui parce qu'il est riche. Je refuse de me marier avec cette personne. A l'heure actuelle, je ne sais plus trop ou aller.

_Je vois, mais j'ai fait une promesse. Tu devrais leur écrire une lettre au moins pour leur dire que tu es saine et sauve.

_C'est d'accord.

_Où est-ce que tu vas aller maintenant?

_Je ne sais pas trop.

_Ecoute, je voyage à travers Symphonia sans m'arrêter spécialement dans un endroit, si tu veux tu peux m'accompagner, dit Lloyd qui lui faisait dos pour ne pas montrer qu'il rougissait légèrement.

_ça ne te gène pas! Merci! Merci beaucoup."

_Demain, on prendra la route de Luin, la cité de l'espoir. On te trouvera des vêtements pour remplacer ceux que tu as."

Le lendemain matin, Alice et Lloyd se dirigèrent alors vers Luin, la ville était entièrement reconstruite grâce à Pietro. Ils s'arrêtèrent dans la première auberge qu'ils trouvèrent, Alice resta à l'auberge le temps que Lloyd fasse quelques achats en provision et en vêtements pour Alice. Lorsqu'il sorti de la boutique, plusieurs soldats recherchait une personne, une affiche fut apposé sur le mur, une jeune fille était dessiné assez mal d'ailleurs, la qualité des affiches ne s'était pas améliorer en quelques années. Après avoir examiner plus attentivement l'affiche il reconnut Alice, son fiancé la faisait rechercher pour qu'elle puisse se marier avec lui. Lloyd décida d'aller prévenir Alice tout de suite. Il était trop tard, les soldats venaient de la trouver dans l'auberge, Lloyd suivi son instinct, il sortit ses glaives et alla libérer Alice.

"_Double lame de tigre, cercle démoniaque.

_Aide moi, Lloyd!

Lloyd lui lança les larmes d'ange qu'il gardait sur lui, pour qu'elle puisse se défendre un minimum.

_Laissez-la tranquille!

Dépêchons-nous de fuir avant que des renforts arrivent. Je ne te laisserai pas tomber."

Lloyd prit Alice par la main et s'en allèrent, même s'il était le héros de la régénération il avait fait en sorte que l'on ne le reconnaisse pas, sa tenue n'était déjà pas habituelle, et comme plusieurs années avaient passé son corps avait aussi changé, il avait encore grandi, ses muscles s'étaient développés, mais il gardait toujours le même visage et les mêmes pensées.

Lloyd et Alice avaient réussi à s'échapper des griffes des soldats. Ils s'étaient éloignés d'Asgard et allèrent se réfugier dans le Mausolée de Balacruf. La nuit tombait peu à peu.

"_Eh ben! On dirait qu'ils en ont après toi.

_Je ne veux pas me marier, surtout pas avec lui! 
_Je te comprend, je n'imagine même pas ce qu'il pourrait te faire si jamais il te retrouvait.

_C'est pour ça que je vais faire en sorte qu'il ne me retrouve pas.

_Est-ce que tu veux continuer à voyager avec moi? Demanda Lloyd tout rougissant.

_Tu veux bien!! Oh merci Lloyd."

Alice se jeta dans les bras de Lloyd, elle était si contente.

"_Tu veux bien m'entraîner, s'il te plaît, tu sais, ça fait déjà deux fois que je te vois te battre et tu es un épéiste hors pair. Je me suis déjà battu contre des monstres, mais je n'ai que les bases. A mon avis, je serai déjà morte si tu n'étais pas intervenu.

_Euh..Je ne sais pas, je n'ai jamais entraîné quelqu'un. Ecoute, vu que l'on va voyager ensemble je veux bien. Il faut d'abord que je demande conseil à celui qui m'a lui-même entraîné.

_Qui est cette personne?

_C'est mon père, mais je peux le voir uniquement si je suis seul, désolé.

_Ce n'est pas grave, je vais attendre. Je me demande pourquoi tu ne peux le voir que si tu es seul.

_Euh...

_Désolé, c'est ta vie privée, je n'aurai pas dû. Tu es si mystérieux, Lloyd.

_Ce n'est pas grave. Je ne peux pas encore tout te dévoilé, mais un jour ça viendra. Je vais aller voir mon père le plus tôt possible.

_Comment il s'appelle ton père?

_Kratos.

_Comme l'ange de la légende de Mithos.

_Tu connais cette histoire?

_Oui, je l'ai étudié en classe. Pas toi!

_Je n'étais pas très attentif en classe, et le nom de Kratos n'est apparu que récemment dans les livres, depuis environ 5ans.

_C'est mon père qui a voulu que j'étudie aussi longtemps, moi je voulais voir le monde. J'ai surtout retenue cette phrase "Il ne faut jamais recréer les erreurs du passé, et si l'on commet une erreur, il faut la reconnaître et tout faire pour essayer de se racheter."

_Maintenant, tu vas pouvoir réaliser ton rêve. On monte le camp ici, je vais aller voir mon père cette nuit.

_On est au milieu de nulle part, comment vas-tu faire?

_C'est mon secret,  je te laisse avec Noïshe, à tout à l'heure, je me dépêche je ne te laisse pas longtemps seule OK.

_Pas de problème, lui dit-elle en souriant.

Lloyd commença à s'éloigner du camp.

_Reviens vite Lloyd, dit Alice à part."

Lloyd arriva sur Kharlan en se téléportant. Kratos se promenait pensivement dans l'ancien palais, il regardait les anciens livres sans réellement les lire. Lloyd accouru vers son père fou de joie. Kratos remarqua que Lloyd allait enfin beaucoup mieux, il avait à nouveau le sourire, Lloyd lui raconta l'histoire d'Alice et lui demanda des conseils sur comment il devait s'y prendre pour l'entraîner. Ce fut la surprise pour Kratos, à l'époque où il avait entraîner Lloyd il n'avait laisser paraître aucun sentiment, aucune émotion, Lloyd ne savait même pas qu'il était son père à l'époque. Maintenant il devait faire la même chose avec Alice. Kratos lui dit alors : "Suis ton instinct, c'est ce qu'il y a de mieux en toi, tu es comme ta mère et tu y ressemble de plus en plus", Lloyd retint cette phrase, elle lui avait remonté le moral et puis Colette lui aurait dit la même chose. C'est le coeur léger qu'il revint auprès d'Alice au milieu de la nuit. Pour lui une nouvelle aventure commençait. Son coeur était apaisé.

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7 mars 2009

Fuite (anniversaire Naikkoh) - par Ange de Cristal

Fuite_by_AngedeCristal

7 mars 2009

Les illustrations de ma fic - par Salami

7 mars 2009

Chapitre 03: Absence maladive - par Salami

Tous les jours,la jeune fille aux cheveux roses se levait à l'aube.Elle était toujours la première à être levée,exceptés ceux qui faisaient des nuits blanches.Elle aimait entendre le chant des oiseaux la réveiller,l'inciter à se lever de bonne heure.Ensuite,elle allait dehors pour saluer son défunt père,remplacer les fleurs séchées sur sa tombes par des fraîches qu'elle ceuillait dès qu'elle avait finit de prier.Puis,elle s'assayait sur un tronc d'arbre encore humide,regardait le ciel où,au loin,on voyait le soleil se lever,et elle s'extasiait de la rosée du matin qui embaumait l'air frais et doux.

En attendant que Régal venait la chercher pour partir travailler,Préséa parlait amicalement avec les rares personnes de son village qui se levaient si tôt; et lorsque l'amant d'Alicia arrivait enfin pour repartir de suite avec la gamine,certaines personnes leurs souhaitèrent,à tous les deux,une bonne journée de travail.

Les deux compagnons prenaient toujours leur petit déjeuner ensemble,dans une excellente cafétéria à Altamira. Régal tenait toujours à ce qu'elle soit dans le plus haut confort possible.

 

 Mais cette fois-ci,lorsque le directeur de l'entreprise Lézaréno entra à Ozette,cette entrée qui donnait sur la place où se trouvait la maison de Préséa,il ne vit personne qui l'attendait bien sagement sur un tronc d'arbre,ou qui discutait avec quelqu'un.Et seules deux personnes,sur la place principale du village,étaient en train de parler.Régal décida alors de frapper à la porte de la maison de la jeune absente.Personne ne vint lui ouvrir.Il toqua une seconde fois.Rien.

«-Préséa?» il haussa la voix «Préséa,c'est moi!c'est Régal!» pas une réponse.Il essaya donc d'ouvrir la porte mais celle-ci fut fermée à clé.

Inquiet,il demanda aux deux personnes présentes dans ce village si elle était partie,ce qui était pratiquement impossible:

«-Non,nous ne l'avons pas vu sortir de chez elle monsieur.Et il est vrai que c'est bizarre qu'elle ne soit pas déjà sortie de sa maison...Nous étions justement en train de parler d'...» répondit une jeune femme sans qu'elle ne put finir sa phrase.

«-C'est elle qui est bizarre oui!non mais,tu ne vois pas comment elle se comporte ces derniers temps!?Elle ne daigne même plus à nous regarder!Pour te dire si elle me fout la trouille cette gamine!!» s'emporta un homme qui semblait être son mari.

«-Oh Henric!calme-toi enfin!je ne sais pas ce qui te prend en ce moment,mais je te trouve très injuste envers cette pauvre enfant!» lui cria-t-elle «...Oh!je vous prie de nous excuser monsieur Bryant!nous devrions avoir honte de nous comporter ainsi devant vous!!» s'empressa-t-elle d'ajouter en voyant la gêne de Régal «Tenez,je vais vous aidez à appeler Préséa.»

Et elle s'aprocha,avec le créateur du Grand Pont de ce qu'était autrefois Thesséha'lla,de la maison, monsieur Henric ne voulant pas leur prêter main forte.

«-A ce propos,je m'appelle Murielle.Murielle Bardic.Enchantée!Et lui c'est mon mari:Henric» et elle désigna du menton l'homme barbu qui grommelait,tout seul dans son coin. «Veuillez l'excuser,il est un peu grincheux.»

«-Oui,je vous reconnaît.Je vous voyais très souvent avec...Préséa.Vous avez l'air de bien vous entendre. Enchanté de vous rencontrer également.» lui répondit l'homme aux cheuveux bleus en lui esquissant un sourire forcé.

Elle frappa à la porte,appela la petite fille à plusieurs reprises,mais en vain.C'est alors que Régal eut une idée que la jeune femme agréa.Elle recula un peu et se boucha les oreilles,il se tenait dans une position,prêt à frapper.C'est alors qu'un ''CRAAAAC'' sonore se fit entendre dans tout le village,ses habitants sortant de leur maison pour voir de plus près ce qu'il se passait en bas.Plusieurs pairs d'yeux écarquillés regardèrent d'abord une porte en bois de sapin en mille morceaux,puis,sur le responsable de cette tragédie.

 

Tout était sombre à l'intérieur.De la poussière et des toiles d'arraignés nous faisait supposer que cette maison n'avait pas été soigner depuis un bon bout de temps.Tout était en désordre,comme si il y avait eut une bagarre.Plusieurs objets étaient par terre,cassés.Combien de temps cela faisait que Régal n'était plus entré dans cette pièce?il ne le savait même plus lui-même.Lentement,il entra dans la maison,hésitant.Il avait peur devant un tel désordre.Peur qu'il ne soit arriver quelquechose de grave à son assitante,qu'il considérait comme sa fille.Et pourtant,Murielle,lui avait affirmée qu'elle se trouvait ici,dans cette maison.Il n'y avait que deux vastes pièces dans cette dernière.Il en franchissa une,suivit de près par cette femme.Ils posèrent leurs pieds sur le pas de l'entrée de la chambre sans porte,leurs respiration se fesant de plus en plus en forte.C'est alors qu'une vision d'horreur s'offrait à eux: le corps de Préséa était par terre,à côté de son lit,sur sa couverture en bataille,inerte.Elle était couverte de sueur,elle tremblait fiévreusement et respirait très irrégulièrement et mal.Un filet de sang coulait le long de sa bouche entrouverte.Elle était comme hâve,même pire.

«-Pr...Préséa!!!» s'exclamèrent-ils,en même temps.Et Régal accourut vers elle pour la remettre dans son lit,enlevant le bout de la couverture qui cachait ses jambes frêles.Mais lorsqu'il vit ce que cachait ce bout,il eut un haut-le-coeur qui lui fit faire un bon en arrière.Sur ses cuisses,de grosses tâches brillantes vertes turquoise et blanches, qui lui rendaient la peau aussi solide que de la pierre,semblaient s'imprégnier dans le corps de l'enfant.La jeune femme n'en crut pas ses yeux.Qu'étaient-ce donc que ces grosses tâches visqueuses?Elle les regardait,une main plaquée contre sa bouche ouverte,horrifiée.De toute sa vie,elle n'avait jamais vue de pareille horreur!Elle tremblait d'effroie.Elle ne savait peut-être pas ce que c'était,mais une chose était sûre:ces éspèces de plaques lumineuses étaient loin de faire du bien à la pauvre petite.Puis,elle vit le regard que fit le noble sur ces étranges tâches et compris que c'était plus que très grave.Son regard avait quelquechose d'effrayant,mais en même temps de mystérieux.Il restait immobile,hébété,les yeux remplis de stupeur.Il semblait fronçer les sourcils,comme si un doute s'était soudainement enfouis en lui.Il prit ensuite la jeune fille dans ses bras et la posa délicatement sur le lit.Il prit deux couvertures qu'il étala sur tout le long du corps de la jeune fille,jusqu'à son cou.Il regarda alors l'exsphère rouge incrusté dans un beau serti-clé en or qui le ornait.Il était plus sombre qu'avant.Lui et Murielle,qui était au bord des larmes voyant l'état de la pauvre enfant,observèrent celle-ci un moment,en silence,plus qu'inquiets.

«-P...pauvre petite!m-mais enfin... qu'est-ce que c'est bon sang? qu'est-ce que c'est?Que s'est-il donc passé?»

«-Il faut que j'aille voir Sheena...» murmura l'utilisateur de graives. «Pourriez-vous rester et vous occuper d'elle le temps que j'aille voir quelqu'un?» elle aquiesça «Je vous remercie...»

Lorsqu'il sorti de la maison,un public curieux regardait ce qu'il se passait,sans vraiment bien comprendre. Murielle,essayant de retrouver son calme,les fit partir au plus grand soulagement de Régal.Il ne voulait pas qu'ils aggravent le cas de sa petite protégée,elle avait besoin de repos et de calme.Une personne pour s'en occuper suffisait amplement, et cette femme était qualifiée pour ça.Il rejoignit prestement la sortit et se mit en route pour Mizuho.Madame Bardic le regarda partir,puis elle retourna voir la jeune souffrante.Elle lui carressa son front brûlant d'une main légèrement tremblante,la rassura en lui soufflant des mots doux,et alla chercher de l'eau froide et une serviette qu'elle poserait,une fois mouillé,sur la tête de Préséa.Celle-ci était inconsciente,mais cela ne l'empêchait pas de respirer aussi mal et bruyamment.A force de l'entendre respirer comme si elle était sur le point de rendre son dernier souffle,la jeune femme s'était adossée contre le mur,se laissant glisser jusqu'au sol, et pleurait maintenant à chaude larme.Elle tenait tant à cette petite fille.Tout comme Régal,elle la considérait comme sa fille,et elle ne se lassait jamais non plus d'entendre ses histoires magnifiques.Mais contrairement à lui,elle ne savait pas qu'elle avait en réalité vingt-huit ans.D'ailleurs,personne à Ozette ne le savait.

Se ressaisissant une deuxième fois,elle se leva,prit la serviette déjà chaude sur le front de l'enfant,la trempa dans l'eau froide,et la reposa délicatement sur le visage de Préséa.Elle avait remarqué le sang maintenant séchée qui avait coulé de ses lèvres,alors elle eu le réflex de tirer un mouchoir propre de la poche de sa robe simple turquoise qu'elle portait,elle le mouilla et essuya la tâche rougeâtre,avec toute la délicatesse qu'une mère pourrait porter à son enfant.

«-Ne t'inquiète pas ma chérie,monsieur Bryant est parti chercher de l'aide.Tu vas guérir,on te le promet!» lui murmura-t-elle.

 

Il parcourut à grandes enjambés la plaine qui séparait Ozette de la forêt de Gaorachia.Ces deux endroits n'étaient plus aussi rapprochés depuis que les deux enciens mondes ont fusionnés, ce qui ne facilita pas la tâche du noble:

«-J'éspère que ce n'est pas ça ou sinon...tiens bon Préséa...tiens bon!» pensa l'aristocrate,en traversant à toute vitesse cette immense forêt qu'il connaissait,désormais,par coeur.Il courait plus vite qu'avant maintenant qu'il n'avait plus de quoi lier ses mains.Les bras pliés à quatre-vingt dix degrés,qu'il balançait régulièrement l'une après l'autre,l'aidaient à faire de plus grande enjambées.Il ne regrettait presque pas d'avoir enlevé ses menottes.Avoir les mains libres lui rendaient la vie beaucoup plus simple qu'il ne le pensait.

 

 

 

Auteur: Pff! Regardez-moi ce gâchis!! une sublimissime porte en sapin,réduite en mille morceaux! Nan mais tu pouvais pas faire attention?!!abrutis,va!tête de noeud! Elle m'a coûtée très chère en plus! C'est bien plus qu'une tragédie tiens!! SALE *bip*!!!

Régal: ...Excuse-moi mais...

Auteur: Et tu crois que de simples excuses vont arranger CA?!!! T'es bien le perso que je hais le plus tiens! Si j'te paye,c'est pas pour que tu t'amuses à tout me détruire!!

Régal: Tu nous paye même pas alors...

Auteur: Ah oui? Alors comment se fait-il que vous soyez tous là? Je doute fort que ce soit par votre ''bonne gentillesse''!

Régal: C'est parce que tu nous a tous foutus la trouille avec tes bananes explosives!

Auteur: ...hmm...c'est vrai qu'c'était une bonne idée...Alors rembourse-moi la porte ou j'te refais subir la même chose!

Régal: *soupir* Si je l'ai cassée,c'est parce que c'était écrit dans le scénario que TU as inventé! -il me tend une masse de feuille en papier-

Auteur: C'est ça,c'est ça...et toi,on te surnomme ''le grand coton-tige bleu'' hein? Non mais qu'est-ce qu'il n...heu...oh ooh...ah c'est vrai...

Régal fesant un geste de haut en bas avec ses mains: Cassée!

Auteur: Heu...hahem...ou...ouais mais moi au moins,j'ai un alibi!

Régal: C'est une excuse tu veux dire! J'exige d'être auprès de mon avocat pour discrimination et violence injustifiée envers moi et mes compagnons! Regarde,zé tout filmé! Niark,niark!Tu vas te retrouvé en prison-euh!

Auteur: *gasp* QUOI! T'AS OSE FILMER?!!! ... Bah,de toute façon,la police ne te croiras même pas,même avec un film, puisque je te dis que j'ai un alibi infaillible!

Régal: Vraiment?et lequel? Quel est ce si bon alibi qui justifierais ton comportement violent envers moi juste parce que je n'ai fais que suivre TON scénario?

Auteur: J'ai la maladie d'Alzheimer...

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17 février 2009

100 thèmes: 02 Love : Amour ? - par Ariall

Titre : 002-Love : Amour ?
Auteur : Ariall
Disclaimers : pas à moi XD Faut il vraiment le dire, ça fait mal de devoir l'avouer ><
Blabla : Basé sur la liste des 100 thèmes qui balade sur Deviantart, je vais donc essayer d"écrire 100 courts one shots qui correspondent à chacun des thèmes, avec les persos de ToS ^^

Et pis il semble que mes commentaires n'ont pas fonctionné sur le site, du coup je répond ici : un disclaimer à l'origine, c'est un démenti, en fait, on utilise ce terme dans les fics pour dire que les persos sont pas à nous et à qui ils appartiennent ... mais moi je le fais toujours à ma sauce XD

Sinan, ça fait tellement longtemps que la suite de la lettre de Ninis traîne, que j'ai oublié qui était ce "il" mystérieux, et que bah, la suite n'arrivera certainement jamais X3

 

A bien y penser, commença t il à se dire, il n'avait jamais réellement réaliser ce qu'était l'amour. Mais, depuis que leur groupe avait rencontré Zélos, il se posait des questions.

Il le voyait toujours en train de flirter ici et là, draguant tout ce qui bougeait et qui était féminin (il l'avait surpris un jour en train de draguer une petite chienne...).

Est ce que monsieur-j'ai-la-tête-rouge-et-je-rends-les-joues-des-filles-auxquelles-je-parle-de-la-même-teinte était réellement amoureux de chaque fille ? Ou était il un simple bourreau des coeurs ?

 

Un jour il lui avait posé la question....

-Aaaah, mon petit Lloyd, je ne sais pas si un jour tu pourras comprendre l'homme que je suis !

Pour moi, chaque jeune fille est unique, elles ont toutes une beauté extraordinaire et qui leur est propre !

Séduire chacune d'elle est une expérience incroyable, la satisfaction de voir qu'une telle beauté ait répondu à mes avances procure une telle sensation de bonheur pour moi comme pour elles !

-Même avec la petite chienne ?

Lloyd avait posé cette question innocemment, sur le ton de la conversation. Une goutte de sueur trouva son chemin sur la nuque de Zélos, ce dernier lui répondit par un vague "Mmouuais".

-Mais, Zélos, continua Lloyd, tu es amoureux d'elles ou pas ?
-...A bien y réfléchir, Zélos quitta soudain son air de dragueur sur de lui, pour un visage plus sérieux, je ne pense pas. Tu sais Lloyd, l'amour n'est pas aussi simple...

Le jeune homme aux cheveux rouges regarda son interlocuteur en souriant, un sourire qu'il n'avait pas l'habitude de donner.

-Ce qui veut dire que... Tu aimes quelqu'un actuellement Zélos ?
Le concerné ouvrit de grand yeux étonnés, Lloyd avait un sacré instinct malgré son intelligence en dessous de la moyenne. (1)

-On peut dire ça...

L'élu de Tésséha'lla laissa son regard vagabondait sur le groupe qui les accompagnait. Ses yeux s’arrêtèrent et Lloyd pu y voir un élan furtif de tendresse. Il suivit alors son regard, curieux de savoir qui Zélos regardait... (2)

Le temps que Lloyd se retourne et Zélos se dirigeait vers le dit groupe. Il s'approcha de Sheena qui apprenait la cuisine aux côtés de Régal, Raine se tenant près d'eux, l'air de rien. (3)

Il se plaça derrière elle, et puisqu'il était un peu plus grand, se permit de regardait ce qu'elle faisait par dessus son épaule.

-Quoi ?!? fut l’accueil de la jeune ninja pour l’élu de son monde (pas de son coeur (4) )

-Rien ma ptite Sheena, je venait juste aux nouvelles, réussirais tu enfin à nous faire un curry qui ne nous empoisonnerait pas tous comme celui de notre très chère professeur ? regard de côté vers la dite professeur.

-COMMENT ? le réponse fusa des 2 côtés, de la part de Sheena et Raine.

Elles commencèrent toutes deux à râler sur un Zélos qui se bouchait les oreilles du mieux qu’il pouvait tout en riant comme un enfant. D’un côté une Sheena expliquant que son curry était très bon, étant donné que ce gnome l’avait mangé précédemment dans cette grotte dont elle avait oublié le nom et qu’elle faisait ça que dans le but de s’améliorer, et de l’autre une Raine rouge de fureur qui ne tenta même pas de s’expliquer mais qui sortit son bâton et lança une magie blanche bien sentie, qui fit exploser les alentours de la cuisine improvisée.

Lloyd soupira, cette fois ci, le repas était encore compromis, et ce de la faute de Zélos. Pourquoi fallait il toujours qu’il aille taquiner Sheena quand c’était à elle de s’en occuper ? Ils devaient à chaque fois racheter les ingrédients et laisser tout le travail de refaire le repas aux bons soins de Régal ? (qui soit dit en passant est un très bon cuisiner qui travaille vite et bien ! (5)).

Il jeta un nouveau regard vers le champ de bataille ou un curry à moitié commencé s’était étalé un peu partout sur le sol avec la marmite envolée au loin et le feu de bois éparpillé un peu partout sur le sol. Zélos allait avoir du travail avant le dîner... Mais il n’avait pas l’air de trop s’en soucier vu le sourire radieux qu’il envoya à Sheena, cette dernière rougit à ce signe d’affection et se détourna, proférant des malédiction sur la descendance de l’élu, qui répliqua qu’elle ne devait pas maudire ses futurs enfants à elle aussi. Une louche vola à son tour mais cette fois en direction d’une tête rouge...

Lloyd aperçu du coin de l’oeil une chevelure blonde et reconnu Colette à son rire, un rire qui n’appartenait qu’à elle.

Il sourit à son tour comme l’avait fait Zélos juste avant et se dirigea vers elle, se disant qu’après tout, l’amour, il y avait des chances qu’il le connaissait déjà...

 

 

 

Notes :

(1) : avis personnel de Zélos, moi je pense que Lloyd il est tout à fait dans la moyenne des garçons de notre époque :p *se fait frapper par les lecteurs mâles... s'il y en a XD*

(2) : Là par contre il est bête, sérieux QUI Zélos pourrait regardait ? Pas Régal quand même ?!?...................... Sérieusement !!

(3) : Ah bah là... Sheena et Régal côte à côte... y'a moyen qu'il regardait quand même Régal x3

(4) : *crève à cause de tous ses comms inutiles*

(5) : *fan de Régal*

 

FIN, c’est tout pourri et tout court, mais j’ai pas réussi à faire plus, sorry les gens 8D
Pour la fin, qu’est ce que serait un fic d’Ariall dont le thème est l’amour sans un ptit morceau sur du Colloyd ? Hein hein ?
Et désolée ou toutes ces notes, chuis sûre elles sont plus longues à elles toutes que le texte en lui même ^^ ‘

J’espère que ça vous aura plus quand même, pour le prochain thème c’est : Light (lumière), si vous avez une quelconque idée de fic, des suggestions, n’hésitez pas, ça peut toujours m’aider !

(ah désolée du retard aussi j’ai du la réécrire car mon fichier s’était corrompu^^’)

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15 février 2009

Chapitre 10: Solitude - par Alienor

Lorsque Génis se réveilla, c’était pour se retrouver nez à museau avec un drôle d’animal. D’abord un peu surpris au début, il resta coi, enfin il se releva brusquement sur sa couche.

Ce mouvement fit reculer la petite bête qui recula en montrant les dents. Des dents aiguisées comme des couteaux.

« Mais que fais-tu là toi ? » demanda t-il, fixant l’animal avec des yeux ronds.

Il s’agissait en quelque sorte d’un petit fennec, vu la taille de ses oreilles, et il avait un petit corps, ainsi qu’un fin museau et une grande gueule édentée.

L’animal, méfiant mais curieux, hésita avant de s’approcher prudemment du jeune demi elfe. Génis ne réagit pas lorsqu’il lui renifla le bras, mais sursauta lorsque les petites dents s’enfoncèrent dans la chair.

« Aïe ! Doucement tu m’as fait mal ! Et puis je ne suis pas mangeable d’abord ! »

Il regarda son bras, hébété, où s’étalait une profonde morsure. Des petites gouttelettes de sang jaillirent des petites entailles et coulèrent le long de son bras. Le fennec, quant à lui, couinait.

« Et qu’est-ce que c’est censé dire ? lui demanda t-il.

-Il y a un problème Génis ? »

Le garçon sursauta et se retourna. Raine le scruta de ses yeux gris clairs. Ce fut lorsqu’elle vit la blessure sanglante au bras de son frère qu’elle s’exclama :

« Mais que t’es tu donc fait ? »

Elle prit le poignet de l’adolescent et se prépara à utiliser un sort de guérison, puis elle aperçut le petit animal qui couinait toujours.

« Peux-tu me dire ce que c’est que ça ?

-Je ne sais pas ! Il était là lorsque je me suis réveillé et il m’a mordu ! »

Comme pour approuver les paroles de Génis, le fennec sautilla puis se précipita vers le garçon. Il grimpa le long des jambes du jeune demi elfe et se percha sur son épaule gauche, où il mordilla l’oreille.

« Aïe ! Tu vois, il recommence !

-Attends un peu… murmura Raine.

Elle regarda l’animal, et dit :

« Je n’ai jamais vu ce genre de bête là dans le coin !

-Ah bon ? Ca ressemble à un fennec pourtant…

-Fais confiance à mon instinct. Je connais exactement chaque espèce et son mode de vie, mais cet animal ne fait partie d’aucune race que je connaisse.

-Ou bien c’est un bâtard ! Un croisement entre deux races !

-Rien à voir non plus.

-Ben alors c’est quoi ?

-Justement ! Je n’en ai aucune idée !

-Qu’y a-t-il ? »

Zélos les rejoint en baillant, et regarda l’animal. Son visage se crispa en une petite grimace.

« Ben tiens ! Et qui est-ce qui disait qu’on cherchait trop la petite bête ?

-Très drôle le jeu de mots Zélos ! railla Génis.

-Oui bon, c’est quoi ce truc ? »

Comme s’il avait compris le sens de ses paroles, le fennec grogna et montra les dents.

« Houla ! fit Zélos, en sursautant. Il en a des belles dites donc !

-La preuve, il m’a mordu. Approuva le jeune garçon.

-Je vais faire des recherches sur ce genre de race. C’est peut-être une race rare en voix de disparition ! »

Raine était excitée. Depuis des mois qu’elle voyageait dans le monde, elle avait tout vu, tout étudié. Maintenant, elle s’ennuyait ferme, car plus rien n’avait de secret pour elle. Ce genre de découverte lui remonta le moral. Elle avait de petites étoiles dans les yeux.

« Après la passion des ruines, c’est celle des animaux… soupira son frère.

-On abandonne les recherches alors ? »

Comme si une mouche l’avait piqué, le professeur se retourna brusquement vers l’ex-élu.

« Hors de question ! On se remet au travail et plus vite que ça ! »

Le petit animal poussa de nouveau un couinement, puis détala.

« Eh, il s’en va ! » cria Génis.

Mais c’était de toute façon inutile de rattraper le fennec, il courait vite et eut tôt fait de disparaître sous terre en creusant le sol de ses griffes.

Les trois compagnons regardèrent un long moment l’endroit où l’animal avait disparu.

Puis Zélos dit :

« Bah de toute façon ce n’était qu’une bête du désert. Elle est sauvage. Il fallait bien qu’elle parte d’un moment à l’autre !

-C’est dommage, j’aurais voulu étudier cette créature…

- Tu dis que c’est une espèce en voix de disparition et tu comptes disséquer un spécimen très rare ? Tu as parfois de ces idées…

-Je n’ai jamais dit cela idiot ! se rebiffa la jeune femme.

-Cela vous dérange peut-être mais tant qu’on y est il faudrait continuer les recherches ! »fit remarquer Zélos. 

Raine, qui se préparait à gifler son frère, se reprit et dit :

« Bien sûr, tu as raison ! Allons-y ! Au boulot ! »

Les deux garçons soupirèrent, mais ne tardèrent pas à se remettre à l’ouvrage.

 

-----------------------------------------------

Au même moment, Colette ouvrit un œil. Elle s’était endormie sans s’en rendre compte. Ses yeux étaient rouges, signe d’une crise de larmes passagère. C’était un bruit qui l’avait réveillé.

A ce moment, elle entendit un grattement au dessus de sa tête, et un petit morceau de plafond tomba. Une patte griffue apparut.

Elle écarquilla les yeux lorsqu’elle vit le corps d’un animal de petite taille sortir de la fissure laissée dans le plafond. La petite bête tomba sur le lit. Elle avait de grandes oreilles et un pelage qui devait être soyeux au toucher.

La bête en question la vit et grogna en montrant les dents, prêt à se jeter sur cette intruse qu’il n’avait jamais vue.

«Arden ! » cria soudain quelqu’un en entrant dans la chambre.

L’animal couina de plaisir en apercevant un visage familier. Il se précipita dans les bras d’Akim. Celui-ci lui souffla des mots doux.

« Ne t’en fais pas… Ce n’est pas une méchante. Qu’as-tu fais durant tout ce temps ? Où étais-tu passé ? »

Colette mit fin aux retrouvailles en demandant, timidement :

« Peux-tu me dire ce qui se passe ? »

Il leva les yeux vers elle, comme s’il venait à peine de la remarquer.

« Ah, tu étais là ? Ah c’est vrai que cette chambre est la préférée d’Arden. C’est toujours par là qu’il entre pour pénétrer dans le terrier. Il suffit de voir le nombre de trous qu’on a eu du mal à reboucher au plafond… »

Elle leva la tête. Effectivement, il y avait beaucoup de taches blanches et de petites fissures dans le plafond. Son regard revint vers le garçon et l’animal. L’animal, qui se faisait appeler Arden, mordillait l’oreille de son maître.

« Comment ? fit le garçon, tu as quelque chose à me dire ? Attends… »

Sans un regard pour Colette, il tourna le dos et s’en alla.

La jeune fille, un peu étonnée, se leva. Elle voulait faire un tour. Elle n’avait pas le cœur d’aller voir Anto et tout lui expliquer. Elle était trop fatiguée pour cela.

Elle sortit de sa chambre comme une somnambule, en défroissant sa toilette. Puis elle prit le chemin de la série de couloirs. La porte fermée, elle venait de s’en souvenir. Peut-être la vieille dame en saurait-elle quelque chose sur cette porte ? Elle haussa les épaules. Que de mystères pour une simple porte fermée !

Une main sur son épaule la fit sursauter. Elle se retourna. Lloyd lui faisait face.

« Ca va ? lui demanda t-il, c’est quoi cette mine d’enterrement ? Tu as les yeux rouges… »

Elle jeta un vague coup d’œil sur les habits de son ami. Lui aussi était habillé à la manière arabe, un pantalon bouffant et une sorte de petit gilet. Comme dans les contes des mille et une nuit.

« Ah, heu… » balbutia t-elle.

Soudain, elle fondit en larmes.

« Houla ! Ca ne va vraiment pas ! Il faut aller te coucher !

-Lloyd… dit-elle, entre deux sanglots.

-Quoi ? lui demanda t-il en la forçant à regagner sa chambre.

-Tu te souviens des paroles de cet homme, l’autre jour…

-Oui, et alors ?

-Eh bien… Je pense que ce qu’il a dit est vrai… »

Il la lâcha brusquement.

« Attends… Tu rigoles ? C’était un fou, rien de plus ! On ne peut pas…

-Anto m’a dit que nous nous trouvons actuellement dans le désert de Triet, dans un monde appelé Sylvah’alla ! Crois-tu que ce soit un nom connu en Angleterre ?

-Elle n’a raconté que des bobards ! Ou c’est un endroit reculé sur Terre, ou c’est un coup monté, on a le choix entre ces deux solutions !

-Mais…

-Tais-toi, tu m’énerves à croire n’importe quoi ! »

Elle baissa la tête, et Lloyd comprit qu’il l’avait blessée.

« Ecoute Colette, ce n’est pas que je ne crois pas ce que tu dis, mais tout ceci est réellement invraisemblable !

-J’ai parlé à Anto, tout à l’heure. Elle priait, mais pas n’importe qui. Elle a dit qu’elle priait une certaine déesse Martel…

-Et alors ? C’est peut-être une divinité arabe, rien de plus.

-C’est ce que j’ai demandé, et elle m’a regardé avec des yeux ronds, et elle m’a demandé d’où je venais. »

Lloyd soupira.

« Je ne comprends rien à ton charabia, va te reposer, tu as besoin de te remettre les idées en place. »

Il la raccompagna dans sa chambre et referma la porte derrière elle.

Une fois seule, Colette s’écroula sur le lit. Visiblement, son ami ne la croyait pas. Il ne restait plus qu’à aller voir Anto et tout lui dire. Elle donnerait son avis ensuite. Epuisée, elle ferma les yeux et s’endormit de nouveau.

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Préséa atterrit à l’ombre d’un arbre, proche de sa maison, et sortit de son ptéroplan. Après avoir posé le pied à terre, elle marcha vers sa maison. Depuis quelques mois, elle vivait seule, mais faisait appel à des bénévoles pour restaurer le village. Mais elle avait aussi profité des travaux pour refaire sa maison. Maintenant, celle-ci était plus guillerette. Rien à voir avec le taudis qu’elle avait vu de ses propres yeux, il y a peu. Elle avait tout nettoyé de fond en comble durant les moments où elle ne travaillait pas. Aujourd’hui, les meubles étaient neufs, les murs étaient repeints et le sol tapissé. Elle était fière de son intérieur. « C’est père qui aurait été fier ! » se dit-elle, tout sourire. En y pensant, il faudrait qu’elle aille redéposer des fleurs sur la tombe de son géniteur, comme elle le faisait chaque mois.

Mais pour l’instant, elle avait d’autres pensées dans la tête. Elle déposa ses affaires en hâte dans sa chambre et sortit de sa maison pour se diriger vers le chantier. Curieusement, seule sa maison avait échappé à l’incendie qui avait ravagé le village. Elle sourit. Finalement, elle n’était pas la fille la plus malchanceuse du monde.

« Bonjour, dame Préséa ! » l’interpella une voix.

Elle se retourna dans la direction de l’appel, et vit un jeune homme qui lui faisait signe.

« Bonjour Hervé, combien de fois t’ai-je dit de ne pas m’appeler « dame » ? Ai-je l’air si âgée que cela ? »

Le jeune homme se frotta les doigts, manie qu’il avait quand il était embarrassé.

« Excusez moi dame… mademoiselle Préséa, mais étant donné que vous êtes la chef de chantier, il faut bien que je sois poli envers vous !

-Ca ira pour cette fois, et appelle moi Préséa, tout simplement, s’il te plaît, ah, et tutoie-moi, je déteste quand on me parle comme à une noble, je n’ai que douze ans, tu sais, à peine plus âgée que toi !

-D’accord… Préséa ! fit le jeune homme, en rougissant violemment.

-Comment vont les travaux aujourd’hui ? demanda t-elle, amusée.

-Comme les autres jours, c’est-à-dire parfaitement bien.

-Je suis ravie de l’entendre, fit-elle.

-Il reste la toiture de la boutique d’armes, et l’intérieur de l’auberge. Ensuite, pour les bâtiments ce sera tout, il restera le sol du village à daller. Ce sera l’affaire de quelques mois si on s’y met tous ensemble !

-Bon courage alors ! » sourit la jeune fille.

Le jeune homme sourit, saisit un marteau et commença à taper sur une planche qui allait bientôt trouver sa place sur la devanture d’une des boutiques du village.

Préséa continua son chemin, regardant tour à tour les ouvriers qui s’affairaient. Finalement, elle se dit qu’elle pourrait se rendre utile. Elle se dirigea vers des bûcherons, qui la saluèrent en souriant. Elle prit une hache, et trancha le bois d’un seul coup. Elle s’attaqua à une deuxième bûche, mais elle sentit quelque chose de douloureux à la tête. Elle eut le souffle coupé, et sa gorge se serra. C’était comme si on essayait de l’étrangler. Sa vue devint floue, et elle eut juste le temps de voir des gens qui se rassemblaient autour d’elle. Elle tomba à terre, en lâchant la hache, qui se ficha dans la terre. 

« Préséa ! »

Elle ouvrit soudainement les yeux, et vit toutes les personnes qui la regardaient d’un air inquiet. Elle se releva brusquement. Elle était gênée d’avoir attiré l’attention.

« Tu vas bien ? » demanda un ouvrier.

Elle fit un signe apaisant de la main en guise de réponse.

« On a bien cru que tu allais t’évanouir ! Tu es tombée à terre, et peu après tu es debout ! Tu es sûre que tu ne veux pas te reposer ?

-Non, tout va bien, ce n’était qu’un malaise, ne vous inquiétez pas, ce n’est pas demain la veille que je vais mourir ! Pas tant que cette ville n’est pas reconstruite ! » souligna t-elle.

Les gens poussèrent un soupir de soulagement. Ils s’inquiétaient pour une si jeune fille. Il fallait dire qu’en ce moment, plus rien n’était surprenant. Le monde sortait d’un long chaos, et une bonne partie des villes était détruite. On comptait sur tout le monde, même les enfants, pour obtenir du soutien. Alors ici, personne ne contestait d’avoir une adolescente pour chef de chantier.

Chacun se remit à son ouvrage, et Préséa se tracassa. C’était la première fois que ce genre de chose lui arrivait. Mais ça paraissait si réel, comme si elle avait réellement l’impression qu’on lui avait donné un coup de tisonnier sur la tête, et elle avait senti des mains sur son cou. Non, se dit-elle, elle avait des hallucinations. Ou bien elle en parlerait à Régal. En dehors de sa profession de directeur, il était aussi un excellent psychologue, sourit t-elle. Elle aurait été sûre que cela lui aurait plu, si elle le lui avait dit. Toujours à ses pensées, elle se remit au travail.

---------------------------------------------

Sheena traînait des pieds sur le gravier. Il était six heures du matin. L’heure japonaise. Il faisait frais ce matin-là et Sheena tentait de se réchauffer du mieux qu’elle pouvait. Elle n’avait que sa robe de nuit et sa robe de chambre sur elle. Elle n’avait plus de toit, plus d’affaires et surtout, plus de famille! Elle était encore sous le choc de la trahison d’Akiko, et elle serra le poing à cette pensée. Un jour, celle qui s’était dite « son amie » l’entendrait. Depuis une année et demie qu’elles partageaient la même maison, toutes deux sans famille, morte dans quelques accidents, la jeune femme n’en revenait pas. Quelle mouche avait donc piquée son amie pour qu’elle se conduise ainsi ? Etait-ce pour l’argent ? Non, elle n’osait pas y croire. Juste pour de l’argent, son amie avait voulu se débarrasser d’elle ! Sheena avait du mal à envisager cette perspective.

Encore bouillante, elle alla s’asseoir sur le banc le plus proche. Mais lorsqu’elle vit les matinaux et les nocturnes la regarder avec des yeux écarquillés en louchant sur la façon dont elle était habillée, elle rougit et se releva aussitôt pour partir dans un endroit plus discret, où personne ne la verrait. Là, elle ferait le point.

Premièrement, trouver des vêtements un peu plus corrects, c’était déjà un problème car elle n’avait pas d’argent pour s’en acheter, et pour s’en dénicher il allait falloir prendre du temps. Elle était déjà bien découragée, maintenant !

Le jour pointait un petit peu et le ciel passait du bleu sombre à l’orangé.

« Bon… Pour commencer, trouver à manger ! » soupira la jeune femme.

Ca n’allait pas être très simple.

Elle pointa le nez hors de l’endroit où elle était assise, et aperçut une vieille femme qui contemplait le soleil levant, installée sur un banc, sans prêter attention à ce qui l’entourait. Auprès d’elle, se trouvait un panier garni d’aliments. Sûrement le résultat de quelques courses nocturnes.

Elle avait faim, mais il lui répugnait de faire ce qu’elle allait exécuter. Profitant de l’inattention de la vieille dame, elle visa le panier et regarda dans tous les coins. Personne. Les gens avaient déserté les lieux plus vite qu’à l’accoutumée. Ca allait lui faciliter la tâche.

Elle s’approcha discrètement du banc, et s’arrêta. Sa victime ne bougeait pas. Ses yeux semblaient contempler le vide. « Une aveugle » comprit Sheena.

Un brusque sentiment de culpabilité s’empara d’elle. Elle allait profiter de la faiblesse de cette femme. Mais elle se reprit bien vite et s’empressa de subtiliser un peu de nourriture à l’insu de la vieille femme. Heureusement, sa bonté prenait le dessus, elle lui laissait presque tout le panier, et elle n’en prenait qu’une infime partie.

Elle regagna son repaire et dévora le fruit de ses courses. Elle était rassasiée. Puis elle regarda en direction de la dame. Elle se levait et s’en allait, le panier à la main, avec une orientation étonnante pour sa condition.

Sheena l’observa longuement jusqu’à ce qu’elle ne la vit plus, puis regarda le banc. Enfin elle se releva. Elle pria en pensée pour la femme aveugle, puis partit.

Elle erra longuement, tentant d’échapper aux regards peu amènes des gens qui la croisaient sur ses habits peu décents. Elle pesta. Si elle avait su !

Elle parvint à trouver des vêtements secs sur un fil à linge. Là encore, elle dut faire un effort pour prendre les habits déjà séchés par le soleil de ce mois d’octobre et à s’habiller avec. Décidément, elle détestait voler !

Quant à ses vêtements de nuit, elle décida de les laisser. Ils étaient un peu salis et mouillés par les gouttelettes de rosée du matin, mais elle se dit, un peu coupable, que cela remplacerait les habits volés aux propriétaires.

Désormais, elle était vêtue d’un kimono sombre et d’une longue jupe qui lui arrivait aux tibias, et elle avait remplacé ses pantoufles sales par des sandales. Elle avait froid aux pieds, mais elle se sentait mieux.

Après tous ces petits délits, Sheena songea à ce qui allait se passer ensuite. Elle n’était pas très optimiste à l’idée de recommencer du jour au lendemain à voler, mais elle n’avait pas le choix. Elle songea à Akiko. Que faisait-elle à cet instant ? Peut-être était-elle en train de dépenser l’argent qu’elle avait illégalement gagné en riant, et peut-être racontait-elle aux voisins des bobards sur sa soudaine disparition ? Ou bien regrettait-elle ce qu’elle avait fait ? Non, se dit la jeune femme, ce qui était fait est fait, Akiko l’avait trahi, rien ne changerait cela. A l’avenir, elle devrait se débrouiller seule.

Elle marchait dans la rue, sans but précis, se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir faire.

----------------------------------------

La pendule sonnait dix heures.

Dans sa chambre, en Angleterre, la grand-mère de Colette priait.

« Seigneur, fais que ma petite-fille s’en sorte… »  se disait elle.

A ce moment, Chloé entra.

« Bonjour Philipa, ça va bien aujourd’hui ? »

La vieille femme acquiesça.

« Je me sens même en pleine forme, la rassura t-elle.

-A la bonne heure », sourit la jeune femme.

Puis le regard de Philipa s’assombrit. Chloé perçut son trouble.

« Vous pensez à elle, n’est-ce pas ? »

La grand-mère acquiesça.

« Ne vous inquiétez pas, dites-vous que le Seigneur veille sur elle…

-Je le crois…

-Je regrette de l’avoir laissé partir sans passeport et sans argent, elle pourrait se faire arrêter, je suis bête.

-Colette est courageuse, sa bonne étoile veille toujours sur elle, j’en suis consciente.

-Mais nous aurions pu l’accompagner jusqu’à Bristol, que fait-elle, en ce moment, sur les routes ? Il y a beaucoup de bandits ces derniers temps ! »

Elle reprit, hésitante :

« Je ne veux pas vous blesser mais… je pense que vous êtes inconsciente de laisser partir le seul membre de votre famille encore en vie à une mort peut-être certaine… »

« Voilà, c’est dit. » pensa t-elle.

« Au contraire, j’ai bonne conscience, je sais que Colette survivra, c’est sa volonté à elle aussi. »dit posément la vieille dame.

La jeune femme se tut. Les deux femmes qu’elle avait rencontré quelques jours plus tôt étaient aussi têtues l’une que l’autre. Mais au fond, elle les admirait pour leur détermination à l’une et à l’autre, même si elles le cachaient derrière un doux visage.

« J’y retourne, reposez-vous encore un peu, avec un peu de chance, dans une semaine, vous serez rétablie, dit-elle, finalement, en se levant.

-D’accord… »

Chloé retourna vers la porte, jeta un dernier regard derrière elle, sourit et sortit. La porte se ferma.

Redevenue seule dans la chambre, Philipa ferma les yeux, et sourit.

« Elle va bien mamie Philipa ? »

Andréa sautillait autour de sa tante. La petite avait désormais l’habitude d’appeler la grand-mère de Colette « mamie » car la vieille dame lui avait témoigné une affection dont elle manquait, l’affection des grands-parents, qu’elle n’avait d’ailleurs jamais connu.

« Oui, dans une semaine elle sera debout et elle pourra venir jouer avec toi. »

La fillette eut une moue de satisfaction, puis elle demanda :

« Et Colette, c’est quand qu’elle revient ? »

La question avait beau demeuré innocente, une lueur de tristesse passa dans le regard de Chloé. Elle s’agenouilla face à sa nièce. Celle-ci comprit qu’elle allait peut-être lui annoncer une mauvaise nouvelle, car quand sa tante se mettait à sa hauteur, c’est un signe de mauvais présage.

« Andréa… commença la jeune femme. Vois-tu, ton oncle et moi-même ne sommes pas sûrs qu’elle rentrera un jour, cela fait plusieurs jours qu’elle est partie maintenant chez une de ses tantes et je crains le pire… »

La petite fille ne semblait pas comprendre. Chloé soupira. Elle était encore trop jeune.

« Mais je suis sûre qu’elle va bien, tenta t-elle de lui faire comprendre, avec un petit sourire, et puis, qui sait, peut-être qu’un jour, elle reviendra nous voir ! Elle ne nous oublie pas tu sais ! »

La fillette se contenta de cette nouvelle, et, un sourire sur ses petites lèvres, elle repartit jouer dans la pièce voisine.

Restée seule, Chloé serra les poings. Elle avait beau s’encourager à se dire que tout s’arrangerait, au fond d’elle-même, elle désespérait.

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9 janvier 2009

Chapitre 01: Préséa - par Salami

  Préséa aidait Régal dans sa société Lézaréno le jour,et retournait dans sa ville natale la nuit.L'homme du nom de Bryant avait accepté de redevenir directeur de cette immense entreprise à condition qu'il la modifie à sa façon.Il n'était plus question de faire quoi que ce soit avec les exsphères sauf détruire ce qu'il en restait,de sorte que cette lourde tâche ne soit pas impliquée qu'à Lloyd et Colette.Et il a bien expliqué à George et à ses ouvriers pourquoi,en leur annoncant,à la plus grande surprise de tous, que ces petites pierres étaient malheureusement fabriquées à partir d'êtres humains,et qu'il ne fallait pas que ce qu'il en restait tombe entre de mauvaises mains.

Pour pouvoir retirer ses menottes,il a demandé à Lloyd de le faire.Comment? En faisant une clef adaptée au trou de la serrure.Seul ce jeune epéiste est le plus doué dans les travaux manuels,on pourrait même dire qu'il est le meilleur.Du coup,faire une clef a été un jeu d'enfant.Tous le groupe étaient très surpris et content en même temps que Régal se décide enfin à retirer ses fers qui entravaient ses poignets.C'est pourquoi ils n'hésitèrent pas à lui en demander la cause.Eh bien...c'était dû à deux choses: aux nombreuses demandes de sa petite assistante qu'il chéri tant,et à la promesse qu'il avait faite à Alicia,la petite soeur de celle-ci.C'était au moment où le corps immatériel de cette dernière s'élevait de sa tombe,ne pouvant être libre et s'échaper des ténèbres à moins de détruire l'exsphère qui la retenait ainsi prisonnière.Il lui a promis qu'il garderait ses fers pour protéger Lloyd et les autres du mal qui les entourait à ce moment-là.Cela n'étant plus le cas,du moins c'est ce qu'il éspère,il a retiré ses menottes pour qu'il puisse mieux travailler dans son entreprise.

Jusqu'à maintenant,il n'avait jamais eu de problème qui le forçait à se battre une nouvelle fois.

 

 Cet aristocrate,plus très jeune maintenant (ben quoi?c'est vrai,non?), s'était énormément attaché à Préséa.Il lui avait même offert une chemise de nuit bleue,où il y était marqué ''Angel'' en grosse lettres italiques rouges orné d'une aile d'ange de chaque cotés du mot,qui lui arrivait jusqu'à ses genoux et qu'elle mettait tous les soirs avant de se coucher.Il s'occupait d'elle comme si c'était son propre enfant.Il ne pensait pas à son véritable âge,alors il la choyait comme une petite fille de douze ans.Ce qui agaçait parfois la jeune fille ayant en réalité vingt-huit ans, qui avait largement passé l'âge d'être bordée,sans pour autant le montrer car elle ne voulait pas vexer son ami.A plusieurs reprises,ce dernier lui avait proposé d'habiter chez lui pour qu'elle ne se sente pas trop seule,mais ses réponses furent toujours négatives.Si bien que le jeune directeur renonça,pour de bon,de lui imposer cela. Elle rajoutait qu'il y avait trop de souvenir,à Ozette,qu'elle ne pouvait quitter.Durant les pauses de la journée, elle demandait à être seule un moment.Régal la laissait faire.Il savait très bien où elle allait dans ses moments de solitude: c'était sur la tombe d'Alicia,sa soeur.Quelquefois,il l'accompagnait car il voulait voir aussi où reposait celle qu'il aimait.Lorsqu'elle avait fini son travail et qu'elle retournait chez elle,la jeune fille allait voir la tombe de son père et priait pour que son âme repose en paix.Mais elle ne priait pas que pour lui et sa soeur,elle pensait également à sa mère.Elle a rejoint les étoiles alors que Préséa n'était qu'une toute petite fille.Les deux jeunes soeurs tiennent plus de leur mère:les mêmes cheuveux longs roses,la même beauté et les mêmes traits de caractère,quoiqu'Alicia fut un peu plus téméraire et déterminée que sa soeur.Du contraire des yeux verts bleutés:elles les tiennent de leur père.

 

 Ozette venait d'être reconstruit et semblait même plus beau qu'avant.Ses villageois avaient légèrement changer d'attitude envers Préséa qui les avait aidé a rebâtir ce village.Ils s'étaient tous excusés auprès d'elle pour avoir été si méfiants et si méchants avec elle,et lui avaient promis qu'ils feraient tout pour qu'elle soit heureuse, ce qui la toucha tellement qu'elle en pleura.Certains lui faisait des signes amicaux par lesquelles cette dernière répondait d'un large sourire.Dès qu'elle arrivait dans ce village,les enfants jouaient avec elle.Ils avaient totalement confiance en elle.Et elle,pour les remercier,elle leurs racontait,chaque soirs,dehors,devant un bon grand feu qui les réchauffait tous,de merveilleuses histoires.Elles étaient toujours différentes,et si passionnantes que Régal restait parfois pour les écouter,fixant tendrement du regard sa petite assistante.Il trouvait tellement admirable qu'elle parvienne à inventer chaque soirs de nouvelles longues histoires qui sont de loin lassantes.Jamais elle ne parlait ou ne s'amusait autant,et il profitait de ces moments pour bien entendre sa voix si douce et si mignonne que les petits enfants,en plein extase,écoutaient en silence et avec beaucoup d'admiration.Elle faisait souvent des mimiques,illustrants ses contes,qui amusaient beaucoup les jeunes interressés.Le directeur de l'entreprise Lézaréno se réjouissait beaucoup de cette entente entre elle et les gens d'Ozette.Préséa était parvenue à être heureuse.

Mais...

 «-Haaah...Encore une bonne journée d'accomplie,n'est-ce pas Préséa?» dit Régal à l'interpellée.Ils avaient tous les deux finis le même travail qu'ils partageaient, et se reposaient un peu maintenant.Ils avaient commencés par s'occuper des exsphères qui se trouvaient dans la mine de la vallée de Toïze,et ils en étaient presque à la moitié.Après qu'ils auraient finis de tout ''balayer'',ils conserveraient ces machines, peut-être dans un musée,sous la demande de Raine qui s'indignait que l'on puisse encore utiliser ce qu'elle estimait être des reliques.A chaque fois que l'aristocrate et sa jeune secrétaire entraient dans cette mine d'exsphère,ils pensaient,en souriant, à cette chère archéologue qui avait un gros penchant pour les ruines en tout genre.A chaque fois qu'elle voyait un objet datant des temps anciens,elle l'argumentait par une longue histoire qui le retraçait,les yeux emplis d'admiration.

 «-Oui.» répondit simplement la petite fille.

 Ces derniers temps,Régal s'inquiétait beaucoup de l'état de Préséa.Elle ne disait presque plus rien,ne souriait presque plus,et ne le regardait plus aussi souvent qu'avant. Elle allait de moins en moins voir la tombe de ses proches et mangeait à peine.Ses histoires qu'elle contait aux enfants n'étaient plus aussi longues et passionnantes qu'avant.Après la création du nouveau monde,elle avait un peu grandi, puis elle avait brusquement cessé...

Mais ce qui le tracassait le plus,c'était son regard.Elle avait,par moment,le regard vide._Pr_s_a

 «-Est-ce que ça va Préséa?»demanda l'homme aux cheuveux bleus à la petite fille.

Elle répondit par un hochement de tête positif.Après un petit moment de silence,elle finit par dire:

 «-Je veux...rentrer.»

 «-A Ozette? maintenant?mais tu ne reste pas dînner avec moi comme à ton habitude?»s'étonna Régal.

 «-Non...aller à Ozette...rentrer à la maison...»dit brièvement l'enfant.

Il y eu encore un petit moment de silence,puis,Régal décida finalement de la ramener chez elle.

 

 «-Merci Régal...»le remercia Préséa après qu'il l'ai déposé au village.Ce dernier fit mine de repartir chez lui,mais sa jeune assistante l'arrêta en lui posant brusquement cette question:

 «-Attends!J'ai...je voudrais te demander...ces derniers temps,me trouves-tu...bizarre?»

Lorsqu'il vit que la bûcheronne,pour la première fois depuis son changement d'attitude,le regarda dans les yeux avec insistance,le noble écarquilla brièvement les siens.Puis,il fronça légèrement ses sourcils bleus et répondit:

 «-...mmmh...disons que je commence à m'inquiéter à ton sujet.» Cette réponse franche ne choqua guère Préséa,mais elle le regarda toujours avec cette étrange insistance.Il y eut un petit moment de silence. «Tu...tu as une autre question à me poser?» interrogea l'amant d'Alicia qui trouvait que le temps s'était rafraichi.

 «-Non.Tu peux partir.Mais merci... Régal...»

 «-...Il n'y a pas de quoi.Alors à demain.Bonne nuit.»

 «-Oui,bonne nuit.» et elle le regarda se diriger vers la sortie d'Ozette,jusqu'à ne voir qu'une ombre puis plus rien,ses cheveux de couleur anormal volant au vent froid du soir.

Et cette fois-ci,les enfants n'auront pas du tout d'histoires merveilleuses avant de s'endormir.Et cette fois-ci,elle n'annoncerait à personne qu'elle était de retour au village.Elle se sentait,pour la première fois de sa vie,étrangement fatiguée et légèrement chancelante.Pourtant,elle avait passée une journée comme les autres.Mais elle ne se sentait vraiment pas bien,surtout pour raconter une histoire,et Régal l'avait sûrement remarqué.

Et la petite fille aux couettes roses se dirigea vers sa maison,ne négligeant pas,cette fois,d'aller voir son père à son passage.Elle lui fit alors une petite prière,et murmura:

 «-Papa...Alicia...Mais que m'arrive-t-il encore?»

 

 

Auteur: *soupir*...ma pauvre petite Préséa...moi je sais c'que tu as vu qu'j'suis l'auteur...

Au fait,je tiens à te remercier Colette Brunel!^^ Ton fanart m'a beaucoup inspirée dans la façon dont allait être la chemise de nuit de Préséa.(Je tiens même à m'excuser de t'avoir prise cette idée sans ta permission.Tu m'excuses,dis?)

Ici, j'ai fais les jambes de Régal TROP PETITES-EUH!Ouinnn!c'est pô juste!!*sniif*

Sinon,j'trouve que y a trop de dialogue et pas assez de texte...j'ai tendance à faire ça.Qu'en pensez-vous vous autre?

-...*Big vent*...

Auteur: ...-_-''...*GROS soupir* y a vraiment des fois où j'me sens un peu seule...

 

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9 janvier 2009

Introduction - par Salami

Quelques années se sont écoulées depuis la réunification des deux mondes: Sylvarant et Tésséha'lla.Dès lors,nous n'avions plus entendu parler du rite de la régénération du monde,des élus,des monstres,des désians et des fermes humaines.Ce qui était une bonne nouvelle puisque cela signifiait que le nouveau monde,appelé maintenant «Sylvaha'lla»,était prospère.

Ce nouveau monde est,maintenant,beaucoup plus vaste et plus grand que Sylvarant ou Tésséha'lla.La terre y est plus riche et plus belle,alors c'est un plaisir de cultiver là-dessus.De nouvelles belles éspèces en tout genre sont apparues:fruits,légumes,plantes,animaux,minéraux,etc... .Le peuple y vit,heureux.La paix a de nouveau régné.Pour combien de temps?personne ne le sait.Mais il en viendrait à supposer qu'elle durera pour toujours.Il faut seulement que chaque êtres y mettent du sien,et qu'ils fassent tout pour éviter une nouvelle guerre.Il ne faut pas qu'une guerre semblable à celle qu'ils ont tous subies commence à pointer.Il faut respecter et garder cette paix qu'ils ont eus tant de mal à avoir.

Mais même si cette guerre n'avait plus de raisons d'être,les mentalités,elles,ne changaient pas malheureusement. Ou plutôt,elles prenaient un certains temps pour comprendre à quel point il était absurde d'opprimer les êtres vivants pour ce qu'ils sont.L'harmonie revint petit à petit.Le monde entier commençait à s'accepter.

Les responsables de cette paix se sont promis de garder ce monde régénérer en effectuant leurs autres promesses.

 

Colette Brunel,cette jeune fille aux cheveux blonds aux yeux bleus utilisant comme arme des ''chakrams'' (sortes d'armes tranchantes à la forme circulaire),vêtue d'une robe longue jusqu'à ses genoux,d'un pantalon noir, et d'un long manteau blanc aux bordures bleues dont des épaulettes triangulaire qui pendouillent sont même couleurs,et à ses maladresses habituelles,elle parcourt le monde avec Lloyd Irving,un adolescent aux cheveux bruns et aux yeux noisette, aux habits rouges boutonnés de partout, qui a un cratère a la place de l'estomac et n'est pas plus intelligent qu'une poule,en l'aidant à ramasser les exsphères pour les détruire. Kratos Aurion,ayant apparement un lien familial avec Lloyd,est un assez grand homme aux cheveux et aux yeux de même couleurs que son chère fils,à l'habit fabriqué par les anges du Cruxis (il y a pleins de ceintures qui servent à rien), et à l'air sérieux et toujours impassible (ce qui est,d'ailleurs,très énèrvant) mais qui se la joue un peu avec son épée longue et fine en fer (il faut dire qu'il ne le fait pas exprès!),qui prend le poste de chef sur Derris-Kharlan à la suite d'un fâcheux décès de celui du précédent,paix à son âme...(le pauvre...si jeune et déjà victime de la maladie daltonienne-paranoya-psycho-bazookanienne à tendance kamikase et qui vous fait la technique de la-mort-qui-et-qui-déchire-sa-mémé...).Raine Sage et son petit frère,Génis,qui ont tout les deux les cheveux blancs aux yeux bleus mais qui sont totalement différents question cuisine,sont de très bons magiciens (l'une utilisant un bâton et l'autre portant un bilboquet surnommé ''kendama'')à la race dûe à un mélange d'un humain et d'une elfe, qui parcourent,eux aussi,le monde afin d'essayer d'y faire accepter les demis-elfes (bon courage!). Tandis que Sheena Fujibayashi,cette jeune femme invocatrice d'esprits originels à la chevelure noire violacé et au GROS détail qui montre qu'elle est bien de carrure féminine,a également pris le poste de chef à Mizuho (elle a même des vêtements qui vont avec) et perfectionne, désormais,le réseau d'information de son village.Zélos Wilder,ce jeune homme,qui préfère utiliser les stylets comme arme (pauvre chochotte va!), aux cheveux rouges et aux habits à la couleur digne d'une fille,s'est décidé de plus s'occuper de sa chère petite soeur,Sélès.Cette dernière n'est,en réalité,que sa demi-soeur du côté de son père,et elle n'appréciait pas vraiment que son demi-frère la laissait seule,sans raisons,alors qu'elle aurait tellement aimé qu'il joue ne serait-ce qu'une fois avec elle.Ce dragueur en herbe,qui était autrefois l'élu de Tésséha'lla,veille,dorénavant, à ce que son peuple ne méprise plus les demis-elfes.Il aide Raine et Génis en quelque sorte.Bien qu'il ne soit plus l'élu,il est considéré comme tel en continuant à vivre dans le luxe et la joie de se faire de nouvelles groupies.Quant à Préséa Combatir,la petite fille orpheline aux cheveux roses,habillée d'une tunique sans manches grise aux bordures noires qui arrive jusqu'à ses genoux,qui peux manier les haches les plus lourdes du monde grâce à son cristal du Cruxis qu'elle porte à son cou,elle aide Régal Bryant,un sage homme aux cheveux et aux yeux bleus,simplement vêtu d'un pantalon vert kaki et d'un haut blanc ne servant qu'à recouvrir ses big pectoraux,qui a décidé de retirer ses fers après la réunification des deux mondes,dans l'entreprise Lézaréno de ce dernier.Mais elle ne fait pas qu'être son assistante,elle aide également les habitants d'Ozette à reconstruire ce village en essayant de le rendre encore plus beau qu'avant.

N'oubliez pas tous ces héros qui ont vaincu Mithos,dit ''le seigneur Yggdrasill'',le frère de la déesse Martel,dans le but de sauver ce qu'étaient autrefois Sylvarant et Tésséha'lla.Ils ont mis fin à son rêve égoïste:être tous des Préséa en mode ''empty soul''!(Brr!rien qu'd'y penser ça m'fout les choquottes!!)Euh bref, n'oubliez pas Kratos,un des quatre Séraphins et son fils Lloyd.Souvenez-vous que ce jeune epéiste,juste avant qu'il ne prononce son dernier souhait à l'Epée Eternelle,à découvert de magnifiques ailes lui poussant soudainement dans le dos,grâce à l'exsphère spéciale que sa mère lui donné avant sa mort.N'oubliez pas non plus les majestueuses baffes de Raine et les plaques rouges sur la joue de Génis.Sheena et son corps de déesse (et encore!même Martel n'a pas un corps aussi parfait!!),et l'humour subtil de Zélos et ses convoitises habituelles.Ce jeune homme au charme rare,qui a gardé ses belles ailes douces et légères d'anges, a bel et bien trahit ses amis,mais contre son plein gré et pour une bonne cause.Et ne perdez pas en mémoire Préséa.Son corps de jeune fille de douze ans cache une sage mentalité de vingt-huit ans.Le son de sa voix qui sortait très rarement de sa bouche nous faisait sentir son lourd et triste passé.Rappelons-nous qui sont les quatre Séraphins qui ont mis fin à la guerre d'il y a quatre mille ans:ce ne sont autre que la déesse Martel,son frère Mithos,Kratos et Yuan (le soi-disant ''fiancé'' de la grande déesse).Et le reste vous pouvez l'oubliez,c'est sans importance. ... Bon,d'accord,si vous le voulez tellement...Gardez à l'esprit la chevelure longue et blonde volante au vent de Colette,ses petites blessures qu'elle se faisait lorsqu'elle tombait maladroitement,et ses questions et réponses toujours niaises.Il y a aussi la manie de Régal à sans arrêt être à côté de Préséa (dégage le vioque!c'est MA Présy alors pas touche!!) qu'il ne faut pas éloigner de sa mémoire. Voilà,content?Bon.

 

Ils travaillaient tous avec beaucoup d'acharnement,de détermination et de bonne volonté.Ils avaient tous une lueur d'espoir sur ce que donnerait leur travail.Ils n'oubliaient pas ce qu'avait quémander la déesse Martel:ils priaient tous les jours et adoraient l'Arbre Géant de Kharlan.Ils ne semblaient pas tous inquiets.Du moins,c'est ce que l'on pensait...jusqu'au jour... où...

 

Auteur: J'avoue que pour un chapitre court,c'est court...bah,de toute façon,c'est même pas un chapitre...c'est une introduction...mais bon,j'aurais quand même pus essayer d'en rajouter!

Pour votre information, ''empty soul'' en anglais veut dire ''âme vide''.''Empty'' pour ''vide'',et ''soul'' pour ''âme''.J'adooooore cette qualification que l'on donne à ma Pré-pré! *yeux en coeur*

Et j'ai également l'impression que je baragouine dans ce que j'ai écris...bah,personne n'est parfait comme on dit.Surtout pas moi!

Mithos: Dis-donc toi! Ça t'amuse de faire croire à tout le monde que j'ai été victime de la maladie daltonienne-psychochépakoi-fatal bazooka truc muche et que j'te fais l'attaque de-la-mort-qui-tue-et-qui-déchire-sa-grand-mère!?Alors que j'me suis juste fais *bip* par mister Lloyd et compagnie!

Auteur: Ah t'es là toi.Ben,dans un certain sens...oui! Ça m'amuse énooormément!et pis avoue qu'tu l'étais quand même un peu...Niark niark! De toute façon,t'étais même pas jeune!t'avais plus d'4ooo ans!! t'es qu'un pauvre vieux en pleine décomposition! Regarde!tu mets de la poussière partout!!c'est normal que t'es attrapé cette maladie IN-CU-RABLE!en plus de ça,t'as la maladie d'Alzheimer! MOUAHAHA!!!

Mithos: QUOI! Non mais je vais la... rooh et puis zut! Et puis d'abord,comment ça se fait que j'te parle si je suis normalement mort?d'abord...

Auteur: C'est bien c'que j'me demande aussi depuis tout à l'heure...

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9 janvier 2009

Chapitre 02: L'éveil - par Ludovika

 Un millénaire plus tard, pendant l’hiver…

Tesséha’lla, Ozette, Musée National de la Réunification…

 

Le Demi Elfe s’arrêta devant un mur où s’étalait le descriptif des quatre Anges du Cruxis. Yuan…Un sourire s’étira sur ses lèvres. A ses côtés, Hellen, une jeune femme qui travaillait pour lui, jouait distraitement avec une mèche blonde ayant échappé à sa longue natte qui dépassait de son bonnet. Yuan n’avait pris que quatre hommes de plus avec lui, ce serait amplement suffisant. La première, Hellen, était habillée en étudiante : bonnet à pompon, collants noirs, jupe de laine courte, … Bien qu’elle ait dépassé la vingtaine, le costume lui allait comme un gant. Quand à Jonathan et Clev, ils observaient avec grande attention des débris d’exsphères appartenant autrefois à des Desians.

- Qu’est-ce qui te fais rire ? Demanda Hellen, sa voix sérieuse contrastant vivement avec la douceur qu’elle dégageait.

Yuan montra du doigt la représentation approximative que des artistes avaient faite de lui.

- Tu trouves que je ressemble à cette chose ?

La jeune femme braqua sur lui ses yeux céruléens puis eut une mimique amusée.

- Eh bien… Vu sous cet angle, j’avoue que la ressemblance n’est pas frappante. Mais d’un autre point de vue, les peintres t’ont imaginé terrifiant alors… Je suppose que c’est la cause de tous ces muscles disproportionnés… Et de ces étranges cornes qui te sortent du crâne.

- Et je ne suis pas chauve, ajouta-t-il à la liste.

Ils échangèrent un sourire complice.

- Chef ? Demanda quelqu’un dans leurs oreillettes.

C’était Ygra, le quatrième compagnon. Le jeune Elfe était devant la prison. Au centre de la pièce, il y avait un énorme cube de pierre noire, d’une hauteur de trois mètres et d’une largeur identique. Sur chaque face, sur chaque centimètre carré étaient inscrites d’anciennes runes destinées à retenir une puissance inhumaine… L’objet semblait absorber la lumière de la pièce et une aura étrange l’entourait. « C’est chose est une abomination… » Pensa Yuan.

- On t’écoute, confirma Hellen assez bas pour que les visiteurs ne les entendent pas.

- Bon, j’ai préparé le sort. L’explosion devrait être assez puissante pour détruire le bloc mais je ne peux pas garantir que l’Ange ne sera pas blessé, ni les autres personnes.

- On fera avec, il n’y a pas d’autre solution, dit Yuan.

- Tout le monde est prêt ? Demanda Hellen.

- Prêt, lança Jonathan.

- Prêt, confirma Clev.

- Prêt.

 A la base de son cou, le cristal du Cruxis de l’Ange se mit à briller et l’exsphère sur la main d’Hellen fit de même. Au centre de la pièce, des runes luirent sur la face de la prison sur laquelle Ygra se concentrait. Et soudain, la détonation retentit. Le sol trembla et les visiteurs courraient vers la sortie. Mais au milieu de ce tumulte de pierre et de poussière, Yuan et Clev, un humain d’une carrure impressionnante, se précipitaient vers le cube noir dans lequel se dessinait un énorme trou alors que Hellen et Jonathan, le frère de Clev, surveillaient l’entrée pendant qu’Ygra leur préparait une évasion par les sous-sols. A peine quelques secondes plus tard, Yuan sortit, suivit de Clev qui portait un corps inerte sur son dos.

- Ygra ! Hurla l’Ange.

- Explosion !

Quand les flammes du sort disparurent, ils se laissèrent tomber quelques niveaux plus bas.

- Allez, on y va ! Les exhorta Yuan alors qu’ils se mettaient à courir dans l’obscurité.

 

 

Base renégate de Flanoir…

Bip… Bip… Bip… Le son répétitif s’immisçait dans sa tête. Bip… Bip… Bip… Le bruit ne s’arrêtait pas. Il n’y avait rien d’autre. Bip... Bip… Bip… Ses paupières, il devait ouvrir ses paupières. Un peu de concentration lui permit seulement de remuer le bout des doigts. Où était-il ? Depuis combien de temps était-il… ? Est-ce que… ? Il inspira profondément, soulevant son torse, avant d’expirer en une sorte de gémissement. Fff… Clap, clap, clap, clap, clap… Fff… Deux personnes venaient d’entrer dans la pièce. Il tendit ses sens pour capter leurs murmures.

- On dirait que nous avons évité de gros ennuis, dit une voix féminine.

L’autre soupira, c’était un homme. Il était certain de connaître son odeur si familière.

- Mais maintenant, nous avons l’autorisation du sénat pour le réhabiliter. De toute façon, l’histoire est devenue une légende et la légende est devenue un conte pour gamins. Tant qu’il ne cause pas de problèmes, il vivra.

Il fut soudainement assaillit de souvenirs : une guerre, deux mondes, une planète solitaire, … Lentement, sa mémoire se remettait en place, classant soigneusement les événements dans le bon ordre, lui rappelant les moindres détails. Un autre gémissement lui échappa et les deux autres cessèrent de chuchoter.

- Il se réveille déjà ? S’alarma la jeune femme.

- Vérifie les scans et appelle quelqu’un.

- Très bien.

La femme quitta la pièce.

- Laisse-moi deviner, dit-il à l’homme restant dont il se souvenait désormais, plus ou moins un mètre quatre-vingt, des yeux cyan, des cheveux bleus, et, à en juger par le bruit que font tes chaussures, tu es plus un chat de salon qu’autre chose. Mh… Yuan, pas vrai ?

L’Ange ne lui répondit que par un ricanement suivit un coup de pied sur le lit où il était allongé.

- Tu reviens d’entre les morts après un millénaire et c’est la seule chose que tu trouves à dire ? Charmant, ironisa le Demi Elfe.

- Mon vieil ami, pourrais-tu m’aider à ouvrir les yeux ? Demanda-t-il, étonné d’entendre sa voix si rauque.

- Bien sûr, mon vieil ami.

Il s’approcha et Kratos sentit des doigts se poser sur ses paupières. Lentement, la lumière atteignit ses yeux. Ils étaient dans une chambre. Les murs étaient métalliques et deux fauteuils étaient disposés autour d’une table devant une fenêtre aux rideaux tirés. A côté de lui, un moniteur contrôlait son rythme cardiaque avec des petits « bips » incessants. Yuan le regardait, une ride de scepticisme barrant son front. Mais un sourire moqueur remplaça vite son inquiétude.

- N’empêche, je préfère être un chat de salon, boire de bons alcools et rencontrer des femmes intéressantes que d’être un vieux loup décharné à l’humour dépassé.

Kratos leva les yeux au ciel, la bonne humeur planant sur son visage.

- Je n’aurais jamais pensé dire ça un jour mais je dois avouer que tu m’as manqué, lança-t-il dans l’humeur générale.

- Je t’en prie, ne me force pas à te rendre à la pareille, railla le Demi Elfe en dégageant une mèche bleue de son visage avec une élégance exagérée.

Ils laissèrent planer un silence léger. Prenant appui sur ses coudes, le mercenaire se redressa assez pour pouvoir parler face à Yuan. Il marqua une hésitation puis aborda enfin le sujet qui, sans qu’il ne le sache, tordait les entrailles de son ami.

- Yuan… Lors du procès, j’ai vu que tu avais donné un cristal à Lloyd. Où est-il ?...

Le concerné tiqua et un voile glacé remplaça la bonne humeur sur son visage. Lentement, il rapprocha un des fauteuils du lit et s’y assit presque douloureusement. La tête baissée, il respira à profondément avant de lever les yeux vers Kratos.

- Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

- Tu as entendu, au procès, que Lloyd devait être placé dans une famille.

- Oui.

- Les premières personnes à avoir obtenu la garde ont été Zélos et Sheena, ils ont du se battre une année entière pour y arriver. Après, il y en a eu d’autres, tu sais, avoir un héros dans sa famille est devenu une sorte de marque de prestige. Enfin… Nous nous sommes toujours arrangés pour garder un œil sur lui. Ca fait quelques temps que nous n’avions plus eu aucune nouvelle alors j’ai contacté sa famille actuelle. Il avait été placé là en urgence parce que ses précédents parents pratiquaient la magie noire. Ils ne nous ont pas répondu et quand nous sommes allés sur place, ils étaient morts…

- Et Lloyd ?

- Pas une seule trace de lui. Mais vu l’état des cadavres, son ancienne famille est venue le récupérer…

- Tu veux dire qu’il est entre les mains de mages noirs ?! S’alarma le mercenaire.

- Oui, et…

Kratos arracha rageusement les fils accrochés à son corps et repoussa la couverture pour se lever.

- Kratos ! Tu n’es pas encore en état… Soupira Yuan.

Ignorant ses mises en garde, il posa les pieds sur le sol. Mais sitôt debout, il chancela dangereusement et sentit la pièce tournoyer. Le Demi Elfe lui bloqua les épaules sur le lit et il vit des étoiles danser devant ses yeux, trop faible pour lui résister.

- Laisse-moi, grommela-t-il avec peine, Lloyd est un Ange, tu sais tout ce que ces ordures sont capables de lui faire…

- Je sais, mais de toute façon, nous ne savons pas où ils sont en ce moment et te tuer ne l’aidera pas.

La porte coulissa et la jeune femme qu’il avait entendue entra dans la pièce. Elle portait une chemise blanche et un pantalon gris poussé dans de fines bottes noires laquées. A son bras, elle tenait une veste sombre d’aspect militaire. Son visage était fin et harmonieux, encadré de quelques mèches blondes échappées d’une longue natte. Elle étudia Kratos de ses yeux céruléens.

- Kratos, je te présente Hellen, mon assistante. Elle a aussi participé à ta libération.

Le mercenaire la salua d’un hochement de tête, elle-même lui rendant la pareille.

Yuan saisit une ceinture de cuir pendant au lit et entreprit d’entraver les poignets de son ami alors que la jeune femme s’occupait de ses chevilles.

- Ce n’est que par pure précaution, expliqua le Demi Elfe, même si tu as été légalement réhabilité, le pays est encore en état d’alerte. L’Etat a affirmé qu’il n’y avait jamais rien eu dans la prison et qu’un groupe anti-réunification l’avait fait explosé pour son symbolisme. De plus, je suis certain que si je te demandais de ne pas partir à la recherche de Lloyd, tu ne m’écouterais pas.

Kratos ne dit rien mais approuva, quoique rageur de ne pouvoir se lancer à la poursuite des mages noirs. Le Demi Elfe et la jeune femme quittèrent la pièce. Mais avant même que l’autre Ange ait pu soupirer, celui aux cheveux bleus passa sa tête par la porte.

- Pas bouger, gronda-t-il, pointant sévèrement son index vers lui.

Puis il repartit, laissant Kratos seul face à mille ans d’un noir absolu.

 

Kratos prit un poignard et le mit dans sa botte. Devant lui, plusieurs armes étaient disposées sur une table métallique. Jaugeant une épée qui lui semblait de bonne facture, il la glissa dans le fourreau qui pendait à sa ceinture.

- Je crois que celle-ci sera plus efficace, dit Yuan en lui présentant une arme dans un étui de soie noir.

Le mercenaire plissa légèrement les yeux pour tenter de décrypter le regard de son ami puis, il défit le tissu et se saisit de sa vieille épée.

- Flamberge… Lâcha-t-il dans un souffle.

- Lloyd nous l’avait confiée, ainsi que la Vorpal. Les laisser dans la nature était trop dangereux.

L’humain contempla l’arme. Des flammes semblaient danser à l’intérieur du métal, courant le long de la lame en lui offrant la beauté du feu. Sa poigne se raffermit sur la garde de Flamberge et il se débarrassa de l’autre épée.

 Ensuite, Kratos se tourna vers un grand miroir. Il portait des vêtements noirs renforcés de cuir par endroits et une cape épaisse recouvrait son dos et son épaule gauche. Alors qu’il enfilait distraitement des mitaines, il s’étonna lui-même de l’expression sinistre rendue par son visage émacié.

- Tu devrais peut-être te couper les cheveux, ironisa Yuan.

Le mercenaire jeta un coup d’œil à la longue chevelure carmin qui atteignait ses cuisses. Un soupir d’exaspération lui échappa.

- Dans le fond, ça te va plutôt bien.

L’humain ne répondit rien et tourna les talons vers la sortie. Le Demi Elfe leva les bras au ciel.

- Même après cinq mille ans, j’ai toujours l’impression de parler à mur !

Kratos fit volte-face, fusillant Yuan de son regard rouge.

- Dépêches-toi et dis-moi où étaient les mages noirs avant de disparaître !

 

Yuan le fit monter dans un engin qui avançait grâce au même principe que les ptéroplans, mais en beaucoup plus grand. Ils survolèrent plusieurs villes, éclatantes de blancheur et d’activité. Son ami lui expliqua que l’Arbre de Kharlan produisait énormément de mana, ce qui permettait non seulement à la nature de se développer, mais aussi à la technologie de fonctionner sans toucher l’environnement. Le monde et les hommes vivaient ainsi en équilibre parfait.

Après une petite heure, ils dépassèrent Meltokio, en direction du Temple de l’Obscurité. L’engin se posa dans une clairière, près des montagnes. Quand Kratos descendit, il dégaina son épée et saisit sa longue chevelure. De longues mèches rouges glissèrent au sol.

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