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Tales of Symphonia for ever
5 mai 2010

[OS] Le médaillon - par Akina

Coucou !^^ Voici un petite Os écrit pour l’anniversaire de Ludovika !^^

En espérant que cela plaise !^^

Enjoy !

 

One-Shot :

 

 

Titre : le médaillon

 

 

L’ambiance était tendue. Et cela pour de nombreuses raisons :

Le groupe de Lloyd se trouvait dans la forêt de Gaoracchia, la forêt labyrinthe, qui les séparaient de leur destination : Ozette. Il devait s’y rendre afin de rencontrer un Nain du nom d’Altessa, qui, paraît-il, connaissait pas mal de chose sur les cristaux du Cruxis. Ils en avaient besoin pour fabriquer un serti-clé pour Colette, et lui rendre ainsi son âme.

Sauf qu’en chemin, le groupe qui comptaient à présent deux nouveaux membres, Zélos l’Elu de Tesséha’lla et Préséa une petite bûcheronne d’Ozette qui leur servait de guide à travers la forêt, s’était fait attaquer par un prisonnier chargé de capturer Colette pour des raisons obscures. Préséa s’était interposée dans la bataille, manquant de blesser sérieusement le prisonnier, mais celui-ci, en la voyant, n’avait plus eu l’air de vouloir se battre.

De toute façon, même s’il l’avait voulu il n’aurait pas pu, car une femme plantureuse du nom de Pronyma et qui s’était déclarée comme étant le chef des cinq grands cardinaux Désians, avait surgi alors, stoppant ainsi le combat.

Elle disait aussi vouloir emmener Colette au Cruxis.

Alors qu’elle était sur le point de les attaquer, une autre personne était intervenue. Un homme que personne dans le groupe ne pensait revoir d’ici un moment, et pourtant…

 

« Attends Pronyma ! »

L’ordre avait claqué, sec et sans appel. Lloyd, comme ses compagnons, eut un sursaut.

Cette voix…

« Personne ne t’a demandé d’intervenir…ne touche pas à l’Elue pour le moment… »

La personne qui avait parlé apparu alors, à la vue de tous.

Les yeux de Lloyd s’agrandirent quand il reconnut l’homme qui les avait trahi à la Tour du Salut.

Kratos.

Il se tenait entre les arbres, l’air impassible comme à son habitude. Comme si le fait de se retrouver face à ses anciens compagnons, qu’il avait trahis sans remords, ne lui faisait rien.

Il portait une tenue différente de d’habitude : celle-ci était plus complexe, autant dans la façon dont elle était constituée que dans sa matière. Ces vêtements montraient en autre à quel groupe il appartenait désormais : celui du Cruxis.

Lloyd ne parvint pas à articuler un mot sur le moment, trop choqué par cette apparition.

« Le Seigneur Yggdrassill requiert ta présence, Pronyma…alors retire toi ! » Poursuivit le traître, d’un ton toujours aussi tranchant.

La chef des cardinaux Désians eut l’air contrariée, en même temps qu’un peu gênée. Néanmoins, elle ne s’opposa pas aux ordres de Kratos.

« Très bien Seigneur Kratos… » Fit-elle, avant de disparaître entre les arbres, l’air contrainte, ce qui était le cas…

Le silence s’installa alors entre les personnes restantes. Kratos était toujours présent et semblait fixer l’endroit ou Pronyma venait de disparaître, dans une attitude toujours aussi impassible.

« Kratos ! »

Lloyd avait repris ses esprits, et il s’adressait au Séraphin sur un ton haineux, qui reflétait parfaitement l’expression de son visage.

« Qu’est ce que tu fiches ici ?! »

Le Séraphin le fixa du coin de l’œil, sans lui répondre. Son expression s’était légèrement assombrie. Il se détourna soudainement, disparaissant peu à peu à travers la végétation dense de la forêt. Lloyd tenta de le rappeler, mais sans succès. L’Ange l’ignorait superbement.

Les dents et les poings serrés, l’épéiste continuait de regarder l’endroit où le mercenaire était parti, toujours en colère.

« Et en plus il m’ignore ouvertement…l’ordure ! » rugit-il.

Derrière lui, ses amis étaient tout aussi retournés. Ainsi donc, Kratos était également à Tesséha’lla…

Soudain, un petit éclat doré attira l’attention de Lloyd, au sol. Sans réfléchir, ce dernier attrapa l’objet à terre, avant de se retourner vers le prisonnier qui les avait attaqué, et qui n’avait pas bronché depuis l’apparition des deux membres du Cruxis.

L’homme déclara ne plus avoir l’intention de leur porter atteinte, mais dit vouloir poser quelques questions à Préséa. En apercevant l’exsphère que la fillette portait, il parut scandalisé et choqué. Personne ne parut comprendre sa réaction. Raine lui demanda son nom et il se présenta comme étant Regal, un prisonnier qui croupissait il y a peu en prison et qui avait été chargé de kidnapper Colette par un commanditaire inconnu.

Il accepta de se joindre au groupe de l’Elue, en attendant de pouvoir parler à Préséa qui était sous l’emprise de son exsphère…

 

Deux jours plus tard…

 

Deux jours étaient passés depuis qu’ils avaient rendu visite à Altessa. En allant le voir, le groupe espérait que le nain pourrait rendre à Colette, mais aussi à Préséa, son âme. Altessa s’était montré récalcitrant au début, mais ils avaient finalement réussi à le convaincre de leur fabriquer des serti-clés pour Colette et Préséa. Si l’artisan nain avait cédé, c’est parce qu’il avait avoué avoir fait parti du Cruxis, et d’avoir par la même occasion, fait des expériences sur la petite bûcheronne d’Ozette. Contraint et forcé. Malgré cela, il s’en était toujours voulu, et cherchant depuis des années un moyen de se racheter…

Grâce à lui, Colette et Préséa avaient retrouvé le contrôle de leur corps.

Préséa s’était précipitée chez elle, pour rejoindre son père…

…décédé depuis déjà seize ans ans.

La fillette était désespérée. Le groupe de Lloyd l’avait alors aidé à construire une tombe pour son père. Après quoi, Regal avait avoué à Préséa être l’assassin de sa sœur, Alicia. Préséa lui en avait bien sûr énormément voulu.

Peu de temps après, Regal et Préséa demandait au groupe l’autorisation de poursuivre le chemin avec eux, afin de les aider dans leur quête. Ces derniers acceptèrent.

 

A présent, le groupe de la Régénération se trouvait dans une auberge de Meltokio, afin de se reposer un peu avant de repartir pour l’aventure. Il se faisait tard et tout le monde se préparait à aller dormir.

Pour les chambres, les garçons et les filles s’étaient séparés, bien que Zélos ait soutenu que cela ne le dérangeait aucunement de dormir avec des filles…ce qui lui avait valu une baffe de la part de Sheena.

Lloyd était pour le moment seul dans sa chambre, et il était en train de se dévêtir pour aller dormir, quand soudain, un objet brillant tomba d’une des poches de son pantalon, à ses pieds. Perplexe, le jeune homme se baissa pour ramasser la chose et se rendit compte qu’il s’agissait du médaillon qu’il avait trouvé par terre, lorsqu’ils étaient dans la forêt de Gaoracchia, juste après leur brève rencontre avec Kratos. Il fronça les sourcils tout en examinant le pendentif.

Celui-ci était ovale, de taille moyenne et doré, attaché à une chaîne de la même couleur. Des petits symboles, sûrement décoratifs, parcouraient le médaillon, lui donnant une allure tout à fait charmante. A en juger par les quelques petites tâches de rouilles, ce collier semblait assez vieux.

Lloyd retourna l’objet entre ses doigts, sans cesser de regarder. Il se sentait parcouru d’une étrange émotion quand il voyait ce médaillon…comme de la tristesse.

L’épéiste aperçut alors un petit mécanisme, qui semblait permettre d’ouvrir le pendentif, sur le côté de celui-ci.

Curieux, Lloyd s’assit au bord de son lit, sans lâcher l’objet doré. Il le tripota un instant, et soudain, dans un petit bruit, le médaillon s’ouvrit, dévoilant alors son intérieur.

Il n’y avait rien d’autre qu’une photo.

Sur cette photo, il y avait trois personnes.

Un homme, une femme et un bébé.

Ils semblaient tous heureux, à en voir leurs sourires joyeux.

Interloqué, Lloyd reconnut Kratos à côté de la jeune femme souriante et du bébé qu’elle tenait dans ses bras.

Ainsi donc, ce médaillon appartenait à Kratos et…il avait une famille ?

Il avait une femme et un enfant…

Il n’en avait jamais parlé du temps où il était dans leur groupe…

Les yeux de l’épéiste se posèrent ensuite sur la jeune femme, à côté du Séraphin. C’était vraiment étrange, mais il avait l’impression de la connaître…son visage avait quelque chose de familier pour lui…

Il fronça les sourcils, essayant de se souvenir, mais cela ne lui revenait pas. Il laissa tomber.

Il regarda ensuite l’enfant.

Il était tout petit, à peine quelques mois environ…

Sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, Lloyd esquissa un sourire devant cette petite photo de famille. Qu’est ce que la femme et l’enfant étaient devenus ? Vivaient-ils quelque part dans l’un des deux mondes ?

L’épéiste resta ainsi pendant un moment à contempler la photo, sans comprendre pourquoi son cœur se serrait à cette vue…

Soudain, il entendit du bruit venant du couloir, derrière la porte de la chambre. C’était Zélos, Regal et Génis qui revenaient pour aller se coucher…

Sans savoir pourquoi, Lloyd cacha le médaillon dans le tiroir de sa table de nuit, située juste à côté de lui, et il se glissa sous ses couvertures, faisant mine de dormir.

Ses amis entrèrent dans la pièce en bavardant, et ils remarquèrent que Lloyd dormait. Ils baissèrent donc le ton, et se couchèrent eux aussi quelques instants plus tard. Le silence se fit peu à peu, et bientôt, la respiration régulière de ses compagnons parvint aux oreilles de Lloyd, signifiant qu’ils dormaient. Ce dernier resta quelques secondes éveillé, les yeux grands ouverts dans le noirs. Il réfléchissait. Et peu à peu, le sommeil le gagna à son tour…

 

 

Comment avait-il pu le perdre ? Comment avait-il osé perdre ce précieux souvenir ? Il était tout ce qui lui restait de ce bonheur éphémère, avec sa famille…sa femme et son fils…

Anna.

Lloyd.

Kratos serra les poings, les yeux fermés, l’air furieux contre lui-même. Si ce souvenir était perdu pour toujours, jamais il ne se le pardonnerait…

Le médaillon…

Il devait impérativement le retrouver.

Le Séraphin savait qu’il avait dû le perdre dans la forêt du Gaoracchia, à l’endroit où il avait revu Lloyd deux jours auparavant. Mais lorsqu’il y était retourné, plus tard, il n’avait rien trouvé.

Quelqu’un, dans le groupe de l’Elue, avait dû le ramasser.

Il espérait que ce ne soit pas Lloyd.

Mais bizarrement, son intuition lui disait que c’était lui sans qu’il ne sache pourquoi…

C’est pour cette raison que cette nuit, il se trouvait devant l’auberge où son fils et ses compagnons passaient la nuit. Il les avait suivis discrètement jusqu’ici, pendant qu’ils voyageaient.

L’Ange attendit que toutes les lumières se soient éteintes, avant de faire apparaître ses ailes bleutées et de décoller à quelques mètres au dessus du sol pour se poser sur le petit balcon juste devant la baie vitrée, qui permettait d’entrer dans la chambre qu’occupaient les garçons du groupe. Comme il s’y attendait, la porte était fermée.

Kratos soupira. Il allait devoir se téléporter à l’intérieur…mais il craignait que quelqu’un ne le voit, car lorsqu’il se téléportait, il disparaissait et apparaissait avec un halo de lumière blanche…

Mais il ne pouvait pas faire autrement.

Le Séraphin tendit l’oreille, utilisant son ouïe d’Ange pour vérifier si tout le monde dormait bien.

Cela semblait être le cas.

Il ferma alors les yeux, se concentrant quelques secondes, et disparut pour apparaître à l’intérieur de la chambre, dans un éclat de lumière dorée. Il resta immobile pendant quelques instants, craignant d’avoir réveillé l’un des quatre endormis. Mais aucun bruit suspect ne lui parvint, mise à part leur profonde respiration.

Sans pour autant baisser sa garde, Kratos s’avança silencieusement entre les quatre lits qu’occupaient Zélos, Génis, Regal et Lloyd, cherchant ce dernier du regard. Il finit par le trouver, à l’autre bout de la pièce, qui dormait paisiblement, couché sur le côté. Un léger ronflement s’échappait de ses lèvres entrouvertes.

Kratos s’approcha de lui, une expression indéchiffrable peinte sur son visage. Il s’arrêta à quelques centimètres du lit, contemplant son fils endormi durant quelques minutes.

Il finit par détourner le regard, tandis que quelque chose lui serrait le cœur, à la recherche du fameux médaillon. Ses yeux balayèrent le petit espace de Lloyd, avant de se poser sur la table de nuit qui se trouvait à côté.

Peut-être le trouverait-il là dedans… ?

Doucement, l’Ange se baissa, surveillant Lloyd du coin de l’œil, mais celui-ci continuait de ronfler légèrement, ne se rendant nullement compte de sa présence.

Rassuré, il ouvrit lentement le tiroir du petit meuble, espérant y trouver ce qu’il cherchait.

Son visage prit une expression soulagée durant un bref moment, lorsqu’il aperçut le pendentif, posé à l’intérieur du tiroir. Il s’en empara précautionneusement, avant de la glisser dans l’une de ses poches de sa tenue du Cruxis. A ce moment là, Lloyd poussa un petit grognement et bougea dans son lit, les sourcils froncés. Le Séraphin se figea, en alerte.

Mais finalement, son fils s’immobilisa à nouveau, couché sur le dos, une main sur le ventre et l’autre à côté de sa tête. Il laissa échapper un profond soupir et ronfla de nouveau.

Kratos se détendit. Il se redressa, le regard posé sur le jeune épéiste.

Durant quelques instants, il ne se passa rien.

Soudain, le mercenaire posa une main sur le front de son fils. Une lueur tendre et bienveillante brillait dans ses yeux sombres.  Puis, à regret, il la retira, et s’éloigna, le visage de nouveau impassible.

Quand il fut de nouveau dehors, il ne s’éloigna pas tout de suite de l’auberge. Il continua de la fixer, l’air infiniment triste. Dans sa main, il serrait le précieux médaillon.

Anna était morte.

Mais Lloyd était vivant.

Pourtant…

Il ne pouvait même pas rester à ses côtés…

Puis, sans rien dire, il finit par s’en aller, disparaissant dans les ténèbres de la nuit.

« Deviens fort Lloyd… »

Dans la chambre, Lloyd se réveilla en sursaut. Il resta quelques secondes hébété, se demandant ce qui avait bien pu le réveiller. Il avait l’étrange impression que quelqu’un s’était tenu à ses côtés, un peu plus tôt…

Il tourna la tête vers la table de chevet, et mû par une intuition subite, il ouvrit le tiroir de cette dernière.

Vide.

Le tiroir était vide.

Quelqu’un était bien venu dans la chambre cette nuit. Et Lloyd ne se faisait pas trop d’illusion quand à l’identité de la personne.

Avec un soupir, il se laissa retomber sur son oreiller. Pourquoi se sentait-il si triste ? Après tout, le médaillon ne lui appartenait pas…

Le jeune homme ferma de nouveau les yeux, ne désirant plus penser à cela. Après quelques instants, il finit par retomber dans les bras de Morphée, le cœur lourd…

 

 

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7 avril 2010

Chapitre 13: Pacte - Partie 1 - par Ange de Cristal

 

Avant de commencer, je précise que j'ai supprimé l'article des prévenus et des apparitions dans la fic, pour la simple et bonne raison que la plupart des personnes ne suivent même plus la fic, et ce depuis plusieurs chapitres, malgré que je les prévienne. Les seuls qui suivent régulièrement sont mes meilleurs amis, et désormais, seuls eux apparaitrons dans l'histoire comme convenu, car je sais qu'il attendent tous la suite avec impatience, même aujourd'hui et malgré mon retard ! Si j continue cette fic aujourd'hui, c'est surtout pour eux, et aussi un peu pour moi, car c'est la fic la plus originale que j'ai écris, et que je tiens à continuer même si j'ai de moins en moins d'idées pour le moment ! XD

Merci de votre compréhension.

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¤*¤ Pacte ¤*¤
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¤*¤ Ou comment se retrouver au cœur d'une histoire incroyable sans rien avoir demandé ! ¤*¤
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La confiance ne se gagne pas, elle se mérite !

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..."Combien de temps penses-tu que ce petit jeu va durer ? Depuis le début, j'ai accepté de te faire confiance, et je sais que j'ai pris la bonne décision, malgré les débuts difficiles. Mais garder le silence et jouer les indifférents, et devoir supporter les remarques de tes amis là, ou les soupçons des autres, ça devient un peu pénible. Et dans le fond, malgré tout, je ne sais toujours pas qui tu es vraiment !
- Personne  ne le sait dans ton monde... Mais je ne resterai pas dans l'ombre éternellement. La situation ne le permettra pas. Mais je ne peux pas non plus me dévoiler à la moindre occasion. Ce que je suis vraiment n'est pas une chose que je peux montrer comme bon me semble. Je dois garder l'effet de surprise...
- Mais ce Falhën le sait lui non ? Si lui le sait, il a sûrement dû le dévoiler à Yggdrasill !
- Il y a une chose que tout le monde ignore... Sauf nous. Même si ce n'est que le début, même si on ne peut pas tout faire dès maintenant, cela ne durera pas. Très bientôt, nous allons devoir passer à la vitesse supérieure. Alors là, il n'y aura plus rien a cacher..." ... Ou presque...
Il y a des choses qui ne peuvent pas encore être dévoilées, pas pour le moment. Même ceux qui savent ne diront rien malgré l'avancement des choses. Mais quand les autres le sauront, personne ne saura leur réaction. Dans cet univers, on peut croire que seules les ténèbres sont ennemies... Mais qui peut se douter que les pires monstres peuvent être nos meilleurs alliés, combattant main dans la main avec les anges ?

...Le reste de la nuit se passa sans encombres. Mais ce fut tard le lendemain que tous se levèrent, hormis quelques exceptions...
"Hey mais t'es malade ou quoi ? Qu'est ce qui te prends de me balancer ce sèche-cheveux ?" Vociféra vers 6h du matin un Aaron plutôt contrarié.
" Non mais tu te prends pour qui imbécile ?
- Bah quoi, je suis chargé de la surveillance, et voir de la lumière à cette heure alors que tout le monde dort, avoues que c'est louche !
- Et alors, il n'y a pas de mal à prendre une douche de bonne heure ! Je crevais de chaud !
- Skiss'pass' ? Demanda alors un Génis totalement endormi, tête dépassant de la chambre voisine de celle d'où provenait les cris. En face de lui lui répondit une Akina morte de rire accompagné d'un Yuan avec une expression jonglant entre l'exaspération et l'amusement.
- C'est ce débile d'Aaron ! C'est son heure de garde, et cet abruti a pas trouvé mieux d'aller voir d'où provenait la lumière, et il est tombé dans la chambre de Sheena qui prenait précisément une douche ! Mais quel idiot !"
Et elle repartit à rire de plus belle pendant que le jeune mage retournait se coucher comme si de rien n'était.
Du coup, personne ne s'étonna, au petit matin, de voir une jolie bosse sur le front d'Aaron, et le regard noir que lui lançait la ninja dès qu'elle le croisait ! Bien entendu, l'histoire avait vite fait le tour de leur suite ! Pour fois que ce n'était pas lui la raison du problème, Zélos avait bien fait passé l'information, après avoir entendu Génis en parler "discrètement" à Lloyd.
 
..." Ce qu'ils sont puérils ! Lança Elensar à Tsamayël sur un ton bien blasé.
- On a un problème !"
Régal venait de faire irruption dans la pièce, où tout le monde prenait alors le petit déjeuné. Il semblait inquiet.
" Qu'est ce qu'il se passe ? Demanda Kratos.
Le dirigeant de Lézaréno  expliqua qu'une jeune fille, une enfant même, menaçait tous les vacanciers qu'elle rencontrait. Et que son objectif n'était autre que de les retrouver eux. Akina revint de sont tour de garde au même moment.
" Je n'y comprend rien ! Cette fille n'a visiblement pas plus de 13 ans, mais elle ferait presque aussi peur qu'Yggdrasill lui-même ! Elle a failli égorger trois personnes, avec une vitesse fulgurante ! Il vaudrait mieux s'en méfier, je ne sais pas pourquoi elle vous cherche, mais elle ne vous veut pas du bien...
- Peut-être, mais nous ne pouvons pas nous battre au milieu des touristes ! dit Aaron.
- Qui te dit qu'elle veut se battre ? Elle a peut-être juste besoin d'aide !
- Colette... Je ne voie pas quel genre d'aide viendrait nous demander une gamine menaçant de tuer des gens pour nous trouver ! Répliqua Raine.
- Dans tous les cas, pour la sécurité de la ville, on ferait mieux d'aller voir ce qu'elle veut... Régal ! Il y a-t'il un lieu où nous pourrions la voir sans impliquer les touristes si nous devons nous battre ? Demanda Yuan.
- Oui, derrière la société, il y a un terrain vague qui ne sert pas à grand chose. Je vais demander à deux de mes employés de la conduite là-bas...
- Très bien. Nous y allons aussi. Mais n'envoies personne, c'est trop risqué. Akina et Aaron, allez-y, vous aurez plus de chance de vous défendre en cas de soucis."

...Les deux concernés soupirèrent. Visiblement, les missions genre suicidaires étaient réservées pour leur pomme. Néanmoins, vu la situation, ils n'avaient pas le choix, et allèrent chercher la "gosse". Le reste du groupe se rendit sans plus attendre sur le terrain vague. Il était assez vaste pour que même les chocs dus aux attaques magiques n'atteignent pas les bâtiments de la société. Akina et Aaron revinrent rapidement avec la fille qui les avait suivit sans broncher, sans même chercher à les attaquer. Ce n'étaient pas ces deux là, ses cibles. Tous regardèrent avec étonnement la gamine. C'était une enfant de tout ce qu'il y avait de plus normal, mais... C'était une Elfe, d'une, et de deux, elle émanait une drôle d'aura.
Devant leur surprise, Alienor, car c'était elle, se mit à sourire. Sourire totalement innocent d'apparence.
"Alors c'est vous qui causez tant de soucis à Maître Yggdrasill ?
- C'est lui qui t'envoies alors ? Demanda Tsamayël.
- Pas pour le moment. Je suis ici de mon propre chef, bien que je l'ai rejoins de nouveau il y a peu. Il m'a mise au courant de la situation, mais il tenait à me laisser à l'écart... Enfin, plutôt le type et l'autre fille qui sont avec lui. Ils ne me font pas confiance, et c'est réciproque ! Mais j'ai pu les voir à l'œuvre à Heimdall, ils ne valent pas grand chose. Et je suis ici pour le prouver ! Je vais tous vous détruire !"
Cela pouvait paraître totalement farfelu qu'une gamine seule s'attaque à un groupe de plus de 10 personnes. Mais Alienor savait très bien ce qu'elle faisait. Car dès son retour auprès de son maître, ce dernier, content de voir qu'une de ses meilleure fidèle était de retour, lui avait donné un nouveau prototype de cristal du Cruxis, qu'il avait élaboré avec Falhën. Malgré les risques que cela pouvait engendrer, la jeune fille avait accepté sans crainte de participer à l'expérience. Même si elle avait un peu désobéit au fait qu'elle devait rester à l'écart pour le moment... Mais elle avait confiance. Ce nouveau cristal permettait une régénération plus rapide en cas de blessures, et de lancer des sorts encore plus dévastateurs. Enfin, en théorie, mais Aliénor brûlait d'envie de tester la pratique !

...Elensar et Tsamayël attaquèrent en premier. Ils souhaitaient avant tout ne pas impliquer les autres pour une gamine. D'ailleurs, elle ne paraissait pas dangereuse à première vue... Avant qu'elle n'utilise son arc avec une vitesse ahurissante et une précision sans pareille ! Elensar esquiva sur le côté avec brillo, pendant que Tsamayël utilisa sa magie de feu pour brûler les flèches. Mais il ne se contenta pas que de ça. Un gigantesque dragon enflammé fonça sur la jeune fille, qui n'eut pour seule réaction que de sourire d'avantage. Elle utilisait très peu de magie, mais elle voulait utiliser les propriétés de son nouveau cristal au maximum... Et son élément à elle n'était autre que le feu ! Le bracelet qu'elle portait s'illumina, et elle tendit la main vers le dragon de feu. Ce dernier hésita brièvement, avant de se retourner brutalement vers son lanceur. Surprit par ce revirement, Tsamayël se prit l'attaque de plein fouet sous les regards à la fois stupéfaits et horrifiés. Ce fut le déclic. Alors qu'Elensar allait lancer un sort de foudre, Lloyd dégaina ses épées pour occuper la jeune fille. Cette dernière reprit son arc en main et attaqua le jeune homme avec une habilité hors du commun. Bien qu'il arriva à esquiver la plupart des flèches à l'aide de ses armes, plus il se rapprochait, et plus il était difficile d'éviter les projectiles. Alors qu'il était assez près d'Alienor pour attaquer, il ne vit pas celle-ci lancer une flèche à la main avec autant de précision que l'arc, et cette dernière alla lui transpercer la jambe droite. Déséquilibré, il tomba sur le côté, à la merci de son ennemie. Heureusement, Elensar termina son incantation au même moment, et elle dû s'éloigner de Lloyd afin d'éviter les éclairs. Puis ce fut le chaos. Comprenant qu'ils n'avaient pas affaire à une amatrice, tous se lancèrent dans la bataille. Personne ne se transforma en loup cependant, l'ennemi était trop fort, et personne ne maitrisait ce pouvoir. Pour Alienor, la situation devenait périlleuse, plus qu'elle ne l'avait prévue. Elle avait toujours été plus douée en arme à distance qu'au corps à corps. Mais là, elle n'avait plus assez de temps pour bien viser, vu le nombre d'adversaire. Elle l'avait certes cherché, mais dire qu'elle ne l'avait pas prévu était une utopie ! Au diable les habitudes, ce coup là, elle allait utiliser ses pouvoirs magiques.


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La magie est une arme puissante pour beaucoup, et dévastatrice pour ceux qui en comprenne le sens...

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...Mais avant tout, se débarrasser des adversaires les plus coriaces qui l'empêcheraient de lancer des sorts. Elle avait déjà mit Lloyd de côté, pendant que Raine s'occupait de sa blessure et que Colette le soutenait. Trois de moins ! Mais Kratos et Yuan étaient plus coriaces, surtout quand ils combinaient leurs attaques. Surtout que Régal et Préséa attaquèrent aussi sur le côté opposé, lui laissant peur d'ouverture. Au loin, elle pouvait voir Génis qui allait lancer un sort. Malgré sa position, Alienor ne s'inquiéta pas le moins du monde et fit les choses une par une. Même sans son arc, et elle l'avait déjà prouvé, ses flèches pouvaient être redoutables ! Elle en prit deux entres ses mains, et les lança de chaque côté, obligeant les deux groupes d'attaquants à dévier de leur trajectoire. La jeune fille profita de ce cours répit pour lancer une gerbe de flamme en direction du jeune mage afin de lui faire stopper son sort. Seulement, Sheena s'interposa et dévia l'attaque grâce à ses sceaux.
"Flûte ! Tant pis pour vous !"
A la base, elle avait prévu de tous les tuer lentement. Mais à ce rythme, c'était elle qui risquait de perdre. Prendre son temps face à autant d'ennemis n'était pas une bonne solution ! Enfin, elle aurait essayé ! Génis lança son sort au même moment. La terre se mit à trembler, et sous les pieds d'Alienor surgirent d'innombrables stalagmites. Elle sauta en l'air afin de les éviter, mais un peu tard. Elle fut touchée à la jambe gauche, ses bras se couvrirent d'égratignures, et l'une des pointes de terre vint lui écorcher les côtes. Malgré ça, elle retomba sur ses deux jambes dans un parfait équilibre, avec un sourire dément, presque de folie, sur les lèvres. Tout cela commençait à l'amuser, mais elle n'allait pas se laisser faire plus longtemps. Kratos, Yuan, Régal et Préséa revinrent à la charge dans la foulée, profitant de l'ouverture. La jeune fille incanta rapidement, son bracelet étincela de nouveau, et une gigantesque tornade de flamme se créa autour d'elle, propulsant ses attaquants vers l'arrière, leur infligeant de grave brûlures. Les flammes disparurent aussitôt. Et c'est avec une certaine horreur que tout purent voir quelque chose briller au niveau du cou d'Alienor. Cette dernière rigolait silencieusement. La jolie jeune enfant timide venait de laisser sa place à une sorte de démone, aveuglée par la folie. Mais Alienor n'était pas folle, c'était là sa véritable personnalité. Cette apparence enfantine et timide n'était qu'une couverture. La réalité était qu'elle adorait combattre, faire couler le sang, et torturer ses ennemis avant de les achever.

...Le cristal sur son cou scintilla encore plus fort, et toutes ses blessures se cicatrisèrent instantanément. Ce prototype était une vraie réussite ! Elle ne pouvait plus perdre désormais ! Profitant de la surprise générale, elle reprit son arc en main et décocha des flèches sur ceux qu'elle n'avait toujours pas touché.  Sheena parvint à les éviter, non sans difficultés, pendant que Raine avait laissé Lloyd aux soins de Colette, afin de créer une barrière pour protéger son frère.
"C'est vraiment trop facile ! Moi qui pensait m'amuser un peu...
- Cette fille est un véritable démon ! Hurla Génis, en proie à la panique désormais."
Cette remarque sembla blesser Alienor, au vu du regard qu'elle lui lança.
"Je suis une Elfe imbécile ! Je ne fais pas partit de ceux que tu traites de démons Et ce que tu voies n'est autre que mon pouvoirs, ne sois pas jaloux petit ! D'ailleurs profites, c'est la dernière chose que tu verras de ce monde !"
Elle décocha une nouvelle flèche en direction du Demi Elfe, qui s'enflamma une fois lancée. Raine créa de nouveau une barrière, mais cette dernière se brisa au passage du projectile, rendant Génis totalement vulnérable. Alors que la mort se faisait sentir, il y eut comme un grand fracas, et le jeune mage se risqua d'ouvrir les yeux. Devant lui, Lloyd se tenait difficilement debout, mais venait de dévier la flèche grâce à ses épées.
"Tu ne toucheras plus à mes amis !
- Oh, bien sûr... Alors montre-moi comme tu vas t'y prendre pour tous les protéger d'un coup !"
Une nouvelle fois, le bracelet à son poignet droit s'illumina, accompagné du cristal. La tornade de feu réapparut, et se divisa en plusieurs jets de flamme qui foncèrent droit sur eux.
"C'est fini...
- Maître des Abysses, entends mon appel et apparaît devant moi ! Roi des Océans, j'implore ta présence ! Abats ton courroux sur ces flammes infernales ! Je t'invoque ! Azul !"

...Un gigantesque dragon surgit alors de nul part, et de sa gueule furent lancés de puissant jets d'eau qui allèrent se jeter contre les flammes, plongeant le terrain dans un épais brouillard de condensation. Lorsque la fumée fut dissipée, il n'y avait plus aucune trace de l'invocation, mais Alienor se tourna sans réfléchir vers l'auteure de cet acte. Elle se demandait quand Ange réagirait. D'après cette Leenalee, et ce qu'elle avait put voir à Heimdall, cette fille était puissante. Mais elle n'avait pas réagit jusque là, sauf pour invoquer une sorte d'esprit disparu aussitôt après son action. Malgré les rumeurs et l'avertissement de la louve dans le village Elfique, elle avait envie de se mesurer à elle. Deux Elfes. Son pouvoir contre le sien.
" Ange n'est ce pas... J'ai entendu pas mal de choses sur toi... Mais rien ne prouve ces dires jusqu'alors ! C'est vrai quoi... Si tu es aussi puissante que ça, pourquoi n'as-tu pas réagis plus tôt afin de m'empêcher de blesser tes amis ? Pourquoi la seule chose que tu ais réussi à faire jusque là est d'appeler cette chose, qui ne reste même pas ? Pourquoi hein ? Je vais te dire ce que je penses... Ta soi-disante puissance n'est que du bluff. Tu viens peut-être d'un autre monde, tes attaques sont peut-être impressionnantes, mais à mon simple avis, ce n'est juste que ça. Sinon, pourquoi avoir attendu que le sang coule ? Parce que finalement, tu n'es qu'une impuissante, je me trompe ?"
Alienor sourit de plus belle. Elle était sûre d'avoir vu juste. Qui donc attendrait que ses amis soient blessés avant d'intervenir, s'il était capable d'empêcher tout ça ? Le fait qu'Ange soit restée impassible et à distance prouvait bien qu'elle n'était pas ce qu'elle était censée être! Ce qu'il s'était passé à Heimdall n'était qu'un hasard ! Puis il y avait eu ce loup aussi, absent en ce moment même. Sans lui, l'attaque qu'elle avait vue ne se reproduirait pas. Et elle savait qu'ici, personne ne se transformerait en loup contre elle, car ils ne maîtrisaient pas encore ce pouvoir, alors qu'elle avait de la puissance ! Si le loup d'Heimdall était parmi eux, vu ce dont il était capable, il serait déjà intervenu aussi. En clair, le champ était libre, elle avait gagné !

...Ange soupira. Ses ennemis étaient décidément tous les mêmes, aveuglés par le pouvoir, sans s'occuper du reste.
"J'avais raison non ? Quand je te disais que la vérité serait dévoilée en temps voulu, je pense que le moment est bien choisit !"
Personne sur le coup ne comprit le sens de ses mots. Alienor leva un sourcil perplexe. Lloyd se retourna pour regarder Ange d'un drôle d'air, pendant que Raine la dévisageait pour tenter de comprendre ce qu'elle mijotait. Aaron et Akina, qui ne s'étaient pas mêlés à la bataille, cessèrent de s'occuper des blessés pour regarder la scène. Tsamayël et Elensar semblaient avoir comprit, eux, et visiblement, ils étaient inquiets, car ils avaient leurs épées en main, sans pour autant attaquer néanmoins. Kratos et Yuan échangèrent un regard, et comprirent que la situation devenait dangereuse, car deux puissants adversaires allaient s'affronter. Ils firent signe à tous de s'éloigner du combat. Au cas où les puissantes attaques quitteraient leur trajectoire. Alienor ne comprenait plus trop, quelque chose lui échappait. Enfin, ce n'était pas trop grave, elle s'occuperait du reste après en avoir fini avec Ange, ce qui serait rapide ! Peut-être que tous craignaient simplement l'ampleur du combat qui allait venir. Seuls Elensar et Tsamayël étaient restés assez près. Ainsi que Zélos.
"Ok ok, on y va... Mais je te rappelle quand même que je n'ai pas le même niveau de maîtrise que tes deux copains là...
- Au moins tu t'en rends compte ! Lança Elensar.
- Euh... Juste pour info, l'ennemie c'est elle, alors commencez pas à vous battre entre vous non plus... Rétorqua Ange."
Alienor tirait maintenant une drôle de tête, et en regardant autour d'elle, elle constata qu'elle n'était pas la seule. L'échange, aussi bref soit-il, suscita la curiosité et la plus grande attention surtout.
Du coup, elle ne fit pas attention au loup qui fonçait sur elle. C'est de justesse qu'elle plongea sur le côté pour éviter la bête aux tons de couleur rouge et aux ailes dorées. Elle scruta alors la bête et faillit s'étrangler. C'était le même loup qu'à Heimdall. Elle regarda alors en direction de Tsamayël et d'Elensar, et constata que ces deux là étaient toujours humains. Ce qui voulait dire que ce n'était qu'un de ces loups novices. Elle éclata de rire ! Pour elle, en forme de loup, seuls les deux compagnons d'Ange représentaient un danger. Et en aucun cas l'un de ces idiots qui voyageaient pour la Régénération mondiale !

...Elle reprit contenance, et se mit en position. Le loup était trop rapide puis lui laisser le temps d'utiliser son arc, aussi, il ne lui restait que la magie. La tornade enflammée refit son apparition, et les gerbes de flammes foncèrent sur la bête.
" Tu crois que c'est en utilisant toujours la même technique que ça marchera ? " Z2los se mit en position de défense, et poussa un long hurlement. C'est alors que son épée apparut dans une vague de lumière, et se mit à tournoyer devant lui, dévient ainsi les flammes destructrices sans soucis. De son côté, Ange lança un regard triomphant à Elensar qui tirait la tronche, mais qui ne baissa pas sa garde pour autant.
"Impossible ! Souffla Alienor.
- Tu sais, il est parfois préférable d'attendre le bon moment pour frapper, tout simplement ! Cela ne veut pas dire que nous sommes impuissant face à une situation !" Répondit simplement Ange à la jeune fille.
Cette dernière jura. Hors de question de se laisser avoir par un tour de passe-passe ! Après tout, elle était toujours en pleine forme, et ses blessures se régénéraient grâce au cristal. Rien n'était joué. Elle s'était faite avoir sur ce coup. C'était à elle de surprendre désormais ! Son bracelet étincela de plus belle, et les flammes foncèrent en direction du ciel.
"Goûtez donc au Jugement Infernal !"
Il y eu une explosion dans le ciel, et ce dernier prit une allure de brasier chaotique. Tout se passa alors très vite. Le feu retomba sous forme de serpents, prêts à tout détruire sur leur passage. Raine et Sheena se dépêchèrent de créer des barrières de protection, qui seraient sûrement inefficaces face à une telle puissance. Mais à l'opposé du terrain, ce fut une lumière blanche qui se dressa. Personne n'avait remarqué que Zélos, sous sa forme de loup, était retourné à côté d'Ange, et que les deux unissaient de nouveau leurs pouvoirs. En même temps que les serpents de feu, des colonnes de lumière tombèrent. Et ce fut la même chose que pour le village Elfique. Avant de toucher le sol, les rayons devinrent dragons, et contrèrent les reptiles enflammés. L'un d'eux fonça droit sur Alienor, qui ne put éviter le coup...


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@#/x<$> de chapitre de #>xw<@ ! @_@ J'ai cru que j'y arriverai jamais avec ce combat de mes *CENSURE* XD
Oui bon, désolée, chui pas douée pour les combats u_u Et désolée aussi, j'ai pas beaucoup de méchants par rapport au gentils, alors ne m'en voulez pas si je fais des ennemis puissants hein, ou c'est pas drôle sinon -_- (Ouai, et encore, là c'est rien, les attaques dites basiques... *Vos têtes ! O____o --> Basiques ? Ça ?* Bref... Z'êtes pas au bout des révélations u_u")
Alien', j'espère ne pas trop avoir bousillé ton perso... En caractère j'veux dire, parce qu'en combat... Gomen ! ^^"
A part ça, j'avais faire avancer les relations n'amoureuses par la suite (ça va pas être triste, hein Ronron ? XD), pi j'ai une autre idée en tête qui devrait vous plaire, mais chuuuut pour le moment ! x)
Enfin, j'espère que ce chapitre vous a plu quand même ! ;)


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Petit dessin d'Ange, parce que j'ai trop la flemme de faire celui que j'avais prévu pour ce chapitre x) (J'éditerai plus tard si fini par faire le dessin prévu.)
2752841814_1

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7 avril 2010

[OS] Confessions du Cruxis ou la face cachée des chefs de Welgaia - par Marina Ka-Fai

Hey les gens!

Vous voulez du délire?

Vous voulez vous péter de rire sur votre clavier?

Alors lisez ceci et écroulez vous sur le plancher!

 

Je tiens à préciser que le quizz a été inventé par une autre personne que moi et je vous donne le lien vers son site ( et n'hésitez pas à lui laisser plein de coms, elle est extra!^^) (Note de Naikkoh: La personne en question c'est Akina pour ceux qui connaissent :p)

Le site: www. Debby5505.skyrock.com

 

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 Confessions du Cruxis ou la face cachée des chefs de Welgaia

 

Pour commencer, présentez vous rapidement :

1- Martel: Martel Yggdrasill, fiancée de Yuan Ka-Fai, mère de Marina Kaede Elric-Yuy, soeur ainée de Mithos et amie de Kratos

 

2- Yuan : Je suis Yuan, ancien Séraphin du Cruxis, leader des Renégats, fiancé de Martel et père de Marina Kaede Elric-Yuy

 

3- Kratos : Kratos Aurion, père de Lloyd

 

4- Mithos: Mithos alias Yggdrasill, Yggy pour les fans. je dirige le Cruxis.

 

A votre avis, parmi vous qui est le ou la plus gourmand(e) ?

 

1-Martel: Mithos.

 

2- Yuan : en effet * SBAF* Yuan vient de se faire smatcher par Mithos qui se fait smatcher par Martel

 

3- Kratos : On t'en pose des questions?

 

4- Mithos: Tu viens d'en poser une Kratos.

 

Et le ou la plus pervers(e) ?

 

1- Martel: C'est très impudique comme question ça.

 

2-Yuan : Je susi d'accord, c'est indécent.

 

3- Kratos : Je ne suis pas comme ça.

 

4- Mithos: Le truc les gars, c'est que vous êtes choqués pour un rien...

 

Si vous deviez vous marier avec l'un d'entre vous, ce serait qui ?

 

1-Martel: Yuan! ^^

 

2- Yuan :Ma très chère et adorée Martel ^^

 

3- Kratos : Euh...C'est obligé que se soit à l'un d'entre nous quatre?

 

4- Mithos: Bon à Martel pas possible, c'est de l'inceste. Yuan hors de question. Désolé Kratos, y'a plus que toi.

 

Votre avion va se crasher et il n'y a qu'un seul parachute, que faites-vous ?

 

1- Martel: Mithos s'accroche à ma taille, Kratos et yuan à mes bras et le parachute sur mon dos on saute. * Wonderwoman*

 

2- Yuan : Je pense que ça donnerait un plan semblable à celui de Martel...

 

3- Kratos : Moi de même

 

4-Mithos: Je suis obligé de sauver la vie de Yuan?

 

Finalement vous avez tous les quatre survécu au crash, mais vous êtes perdus dans une forêt vierge sans rien à manger pendant des mois. Que faites-vous ?

 

1- Martel: Bah on mange les plantes ça coule de source.

 

2- Yuan : Je n'y aurais jamais pensé! Martel, tu es géniale!

1- Martel: Merci mon Yuan

 

* Et un bisou un!*

 

3-Kratos : Je suis d'accord avec Yuan.

 

4-Mithos: On tue Yuan et on le mange.

2- Yuan: Bordel, Mithos qu'est-ce que je t'ai fais au juste?

4-Mithos: D'un tu existes et de deux tu veux me prendre ma soeur, enfoiré de fils de brute.

3- Kratos: Joli calembour Mithos.

 

Les secours sont là ! Mais le numéro 4 va mourir. La seule solution pour le/la sauver est de lui donner la moitié de son cerveau. Qui se dévoue ?

 1-Martel: Mon pauvre petit frère! Tiens, je t'en donne.

 

2-Yuan : Moi aussi car je ne suis pas rancunier et si tu mourrais Martel serait triste.

 

3- Kratos : Pauvre Mithos, je compatis et je t'en donne aussi.

 

4- Mithos: Je suis trop touché les gens, merci ^^

 

Finalement, numéro 4 est sauvé(e). Et pour vous remercier de l'avoir aidé(e) (ou pas) il vous invite à passer une nuit avec lui/elle à l'hôtel d'Altamira. Problème : dans la chambre, il n'y a qu'un lit double. Que se passe-t-il ?

 

1- Martel: Bah je dors avec mon petit frère.

 

2- Yuan : Mithos prend le lit et je dors sur le plancher.

 

3-Kratos: Je dors avec Mithos, il ronfle pas.

 

4- Mithos: Je ne peux pas me remercier moi-même XD

 

Bien après ces évènements, 2 découvre qu'il/elle attend un enfant de 3 ! Quelle est la réaction de chacun ?! (Si 2 est un homme, alors 3 attend un enfant de 4, si 3 est un homme aussi, alors 4 attend un enfant de 1, etc)

 

1- Martel: Punaise, Yuan on va être encore une fois parents!

 

2- Yuan : * Aucune parole car son bonheur ne peut être retranscrit par des mots qui sont faibles comparé à ce qu'il ressent *

 

3-Kratos : Ça va chier au Cruxis avec un nouveau rejeton, au moins, on ne se fera plus chier!

4- Mithos: Tonton pour la seconde fois ^^

 

Quelqu'un a tenté d'assassiner 4 !! Est-ce que vous savez qui c'est ?

 

1- Martel: Seigneur! QUI A OSE?

 

2- Yuan : Le con!

 

3- Kratos : Il va tâter de ma Flamberge ce saligaud!

 

4- Mithos: Yuan t'es sûr que t'y es pour rien?

 

2- Yuan: Non je n'y suis pour rien même si t'es chiant, juste un gamin qui a pas résolu son complexe d'Oedipe et qui m'en veut juste parce que je vais épouser sa soeur!

 

Bon, et est-ce que quelqu'un veut bien assurer sa sécurité à partir de maintenant ?

 

1- Martel: J'en suis!

 

2- Yuan : Si Martel en est alors moi aussi!

 

3- Kratos : Je te protégerai Mithos!

 

4- Mithos: C'est trop touchant un tel amour ^^

 

Comme 1 s'ennuyait, il/elle décide d'organiser une méga teuf !! Vous venez ?

 

1- Martel: bah oui vu que c'est moi qui organise ^^

 

2- Yuan: Bien sûr que je viens, non mais!

 

3- Kratos: Fais péter la musique Martel!

 

4- Mithos: J'aurais pas dit mieux!

 

Quelqu'un a ramené de l'alcool à la fête de 1 ! == Que le coupable se dénonce !

 

1-Martel: C'est moi, pour les adultes.

 

2- Yuan : Et puis, les gens sont assez responsables pour éviter que cetet fête finisse en beuverie.

 

3- Kratos : Il y a de la tequila, chouette! ^^

 

4- Mithos: OMG Kratos, je ne te connaissais pas comme ça! OO

 

En attendant, vous avez fait de drôles de choses sous l'emprise de l'alcool à la fête de 1. Vous vous souvenez ?

 

1- Martel: Euh oui avec mon chéri * toute rouge*

 

2- Yuan : *aussi rouge que Martel*

 

3- Kratos : Attends voir.... Ah ouais, j'ai dragué Yuan et Martel...

 

1 et 2- Martel et Yuan: On te pardonne va, on sait ce qu'il se passe quand t'es bourré.

 

4-Mithos: Merde....J'ai embrassé Yuan sur la joue! * s'enfuit honteux*

 

La police débarque !! Ils disent qu'ils viennent pour 3 !! Que se passe-t-il bon sang ?

 

1- Martel: Vous lâchez Kratos bande de poulets à rôtir à la broche!

 

2- Yuan : Kratos ? Mais qu'est ce que tu as fait ? Et joli jeu de mots Martel.

 

3- Kratos : Gné? Non Monsieur, j'ai pas débauché Colette Brunel, c'est mon fils qui l'a fait.

 

4- Mithos: La vie intime de Lloyd ne nous intéresse pas Kratos.

 

Finalement, tout s'est bien terminé pour 3. Ca vous rassure ?

 

1- Martel: Un vrai soulagement ^^

 

2- Yuan : Un peu, oui !

 

3- Kratos : Cela va sans dire.

 

4- Mithos: Oui.

 

Bon, je vais pas tarder à vous laisser tranquille. Ça vous rassure ?

 

1-Martel: Oh déjà? TT

 

2- Yuan: Juste un peu, j'ai sommeil.

 

3- Kratos : Si tu savais comme je m'en fiche.

 

4- Mithos: Ah enfin, c'est pas trop tôt.

 

Vous aimeriez avoir quoi comme dernière question ?

 

1-Martel: J'en sais rien...

 

2- Yuan : Je peux aller dormir?

 

3- Kratos : M'en fous.

 

4- Mithos: Tu nous ennuie là.

 

En fait non, j'aurais pas dû demander. On ferait ptêt mieux de s'arrêter là hein ?

 

1- Martel: Bon on va dire oui, Yuan tombe de sommeil.

 

2- Yuan : Ouais !

 

3- Kratos : Oui.

 

4- Mithos : Ouais...

 

Bon allez, dernière question : Si vous pouviez éliminer l'un d'entre vous, ce serait qui ?

 

1- Martel: Personne

 

2- Yuan : Idem

 

3- Kratos : Je ne sais pas.

 

4- Mithos: Yuan.

 

Okay, à la prochaine alors, ce fut un plaisir !

 

1- Martel: Au revoir ^^

 

2- Yuan : Ouais à la prochaine* va se coucher*

 

3- Kratos : Bye.

 

4- Mithos: Mouais, au plaisir de ne jamais te revoir ma vieille.

 

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Alors?

Reviews?

7 avril 2010

[OS] Kratos et sa gueule de bois - par Marina Ka-Fai

Coucou, c'est encore moi !
Me revoilà avec encore une parodie TOS avec désolé pour hier soir de Tryo.
Résumé : Vingt ans avant la naissance de Lloyd, Kratos vit avec Yuan et Mithos. Ils passent une soirée entre hommes et croyez moi, Kratos va s'en souvenir !
Couple : Un vague KratosxAnna.

Kratos et sa gueule de bois.

Kratos : Réveil matin 15 heures, j'me réveille comme une fleur, marguerite,
dans le Macadam a besoin d'un doliprane.
Réveil matin 15 heures, j'me réveille comme une fleur, ça va les gars, bien dormi ? Pas de réponse tant pis. Putain les gars abusé qui c'est qui a fini le café ?
Yuan : Oh ça va, ça va, tu vas pas nous gonfler.

Kratos : Qu'est ce qu'y a Yuan, t'as quelque chose à me dire?
Yuan : Ben hier, t'étais pas bourré.
Mithos : Ouais, t'étais pire !
Kratos : Oh!
Kratos : Prise de conscience 16 heures j'fais mine d'aller me coucher je mets les mains dans les poches. Défile le cours de ma soirée les tickets de carte bleue, quelques tickets de Caisse me font remonter le temps oh putain merde, ma caisse !

Mithos : Ta Ferrari n'est pas là ? Tu n'la pas prise avec toi ? T'as du la laisser au milieu du parking du macumba.

Kratos : J'ai la mémoire qui flanche et les yeux rouges…
Yuan : Et en plus !
Anna : Surprise !
Yuan : Dans ton lit ça bouge
Mithos : Sur ce coup là man, t'as été un homme, t'as ramené le croisé de Jackie Chan, Sardou et d'un pokémon.
T'as du style, t'as du style, t'as du style hé mon frère, quand tu vois double, tu ramènes de la bombe nucléaire.

Kratos : Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers
La tête dans l'cul, l'cul dans l'brouillard
Les gars désolé pour hier
Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers
Promis demain j'arrête de boire, hier c'était la dernière

Anna : Bon ben salut, on s'appelle !
Kratos : Fille remerciée 17heures, je provoque une assemblée. J'ai des relents de gin de vodka, de sky et de saké

Yuan : T'as l'œil qui part en vrille.
Kratos : Y a des coins dans vos sourires. On me cache quelque chose qu'ai-je pu bien faire de pire ?!

Yuna et Mithos : Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave

Kratos : Mais je sais pas, rappelez moi, j'me souviens pas les gars.
Yuan : Ben, t'étais grave hein ? T'as pété ton câble, souviens toi !
Mithos : Hé ho, hé ho ! T'es monté sur l'chapiteau accroché au cordage.
Yuan : T'as failli t'aplatir comme un blaireau
Mithos : Hé ho, hé ho ! Tu voulais pas redescendre
Kratos : Quitte à vivre en hauteur c'est mieux que de se pendre

Kratos : Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers.
La tête dans l'cul, l'cul dans l'brouillard.
Les gars désolé pour hier
Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers
Promis demain j'arrête de boire, hier c'était la dernière

Yuan et Mithos : Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave
Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man
Arrête l'alcool tu deviens grave

Kratos : Me voila donc fin prêt pour de nouvelles résolutions,
Un esprit de sainteté dans un super corps de champion,
Me voila donc prêt j'me colle devant la télé soupe aux légumes bol de thé,
Et qu'on me foute la paix ! C'est fou qu'on puisse à ce point être mal le lendemain. Dans son canap', dans son canap' on est bien.
A quoi bon sortir se foutre la guerre
Plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier

Yuan : Hey Kratty !
Hé ho, hé ho! Qu'est c'que tu fais avec ton verre d'eau ?
C'est l'anniv' à Mithos, allez on va se taper l'apéro !
Hé ho, hé ho ! aller mali-mali bouge tes fesses
T'as promis à Mithos, il faut tenir ces promesses !

Kratos : Et désolé pour ce soir si je finis à l'envers
Yuan : Kratty, on s'retrouve au comptoir, Mithos fête son anniversaire !
Kratos : Et désolé pour ce soir si je finis à l'ès celle la j'arrête de boire, laissez moi juste la dernière

Yuan et Mithos : Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man. Arrête l'alcool tu deviens grave. Fallait mani-mani-manier mieux la nuit man.
Arrête l'alcool tu deviens grave.
Ha ben j'vous jure, quel bel exemple pour la jeunesse XD
Reviews ?

7 avril 2010

[OS] Lloyd avant son examen

Ici la parodie de Dragostea din tei par fun radio ^^
Résumé : Lloyd se rend compte que dans un mois c'est le bac et il est pas dans la merde.
Couple : Vaguement un Colloyd mais bon, là Lloyd c'est un salaud XD

Lloyd avant son examen

Raine et Kratos : T'es un étudiant modèle ? En cours, t'es toujours au premier rang ? Perds pas ton temps, on t'as grillé : On sait que t'en branles pas une, et que t'écoutes Fun toute la journée
Zélos : T'as raison, Fun Radio, a fond pour les révisions
Yuan : Et arrête de stresser, l'important c'est de participer !
Lloyd : Allo !
Génis : Ouais….
Lloyd : C'est moi.
Génis : Qu'est ce tu veux ?
Lloyd : J'suis dans le caca. Les exams c'est dans 2 mois. J'suis à la rue, je le sens pas
Lloyd : Allo !
Génis : Quoi ?!
Lloyd : Allo !
Génis : Quoi encore ?
Lloyd : J'ai besoin de tes cours
Génis : Nan !
Lloyd : J'ai besoin de toi !
Génis : Je t'ai dis "Nan"
Lloyd : Je t'en pris aide-moi ! Si je gruge pas, je l'aurais pas
Cette année, en cours j'ai rien glandé. Non j'ai rien glandé, non j'ai rien glandé
Aux exams je vais me faire recaler.
Génis : Bien fait !
Lloyd : Mon année j'vais la retaper. Mon père il va m'exterminer, me dilapider, je vais me faire démonter !
Cet été il va m'faire réviser. Mes vacances seront toutes niquées !
Lloyd : Allez !
Génis : Nan !
Lloyd : S'il te plait.
Génis : Tu peux te gratter
Lloyd : Soit cool
Génis : J'tai dis "Nan"
Lloyd : Ma poule
Lloyd : Allo !
Génis : Ah, t'es relou !
Lloyd : Me la joue pas...
Génis : J'suis sous un tunnel là, je capte pas !!
Lloyd : Allo ! aallo !
Génis : T'avais qu'à bosser feignasse !
Lloyd : Fais pas le salaud ! Mon poto ! J'te file mes sceuds, mes revues pornos, *depuis Lloyd lit ça ? *
Ma meuf * Colette : Connard ! Génis : Mhmm
*et tout mon bedo * Rhoo le délinquant ! *
Lloyd : Toute l'année en boîte j'me suis lâché ! Mes cours j'ai zappé ! J'me la suis kiffé ! Mes exams, je vais tous les foirer ! Au rattrapage j'vais me retrouver.
Mon père, il va m'exterminer, me dilapider, je vais me faire démonter.
Mon été j'vais le passer à bosser.
C'est dans mes cours que j'vais me baigner
C'est plié : j'ai pas mon BEP, mon BEPC, ni mon BAC Français
J'ai pas le BAC, ni ma première année
Et en plus, j'sais pas chanter !
C'est pas grave, je serais accompagné
J'ai des potes chaumés
Mais tous surdoués
On fera mieux, ouais c'est promis juré
Rendez-vous à la rentrée !

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7 avril 2010

[OS] La sonate de Vinheim - par Marina Ka-Fai

Quelques notes s'échappent dans l'air avant de s'enchaîner dans une mélodie. Un air bien connu. Chaque année à la même date, un pianiste mystérieux joue cet air à Vinheim.
Les anges entendent cet air. Ils n'y prêtent pas attention, c'est mauvais pour leur rendement.
Kvar entend cet air. Il se dit que le pianiste joue bien mais qu'il devrait changer un peu de registre. Le même air tous les ans c'est lassant.
Rodyle entend cet air. Il approuve Kvar.
Magnius entend cet air. Qui que cette vermine fut, il lui reconnaissait volontiers son talent.
Forcystus entend cet air, non cette complainte. Il éprouve de la peine pour celui qui joue un air si triste avant de partir. Kate l'attend, on ne fait pas attendre une dame.
Pronyma entend cet air. Elle ferme les yeux et se délecte de cet air sinistre. Elle admire le pianiste pour une catharsis si réussie.
Yggdrasill entend cet air. Il s'asseoit près de Pronyma et écoute. Il sait qui joue ainsi et il le plaint, il le plaint sincèrement. Il a de la peine pour lui malgré tout ce qui a pu les désunir. Il se rend compte de la chance qu'il a, celle qu'il aime est toujours en vie, il peut encore passer des bons moments avec elle. Il se laisse bercer par le flot des notes et serre Pronyma un peu plus contre lui.
Martel, du haut de la graine suprême, entend cet air. Si elle avait pu pleurer, elle l'aurait fait. Son coeur se serre. Elle sait que c'est pour elle qu'il joue. Elle qui aimait tant cet air, elle commençait à le haïr, il le faisait souffrir.
Kratos entend cet air. Il ferme les yeux et pleure en silence. Il sait qui est ce pianiste qui frappe tous les ans à Vinheim. Lui, il sait la douleur que l'on ressent quand on perd celle que l'on aime. Il porte la main à sa poitrine en pensant à Anna. Il sort de sa chambre et se dirige vers la pièce d'où viennent les notes de piano.
Yuan entend cet air. Les notes coulent sous ses doigts tout comme coulent les larmes silencieuses sur ses joues. Cet air, Martel l'adorait. Il l'avait alors apprit pour pouvoir le lui jouer aussi souvent qu'elle le voudrait. Il n'eut jamais l'occasion de lui faire cette surprise. Alors tous les ans, à cette date, il jouait. Le mystérieux pianiste de Vinheim jouait. il jouait pour elle, il jouait sa peine de l'avoir perdue, il pleurait sa douleur vieille de quatre millénaires. Il jouait dans le plus grand secret. Yggdrasill savait mais il le laissait tranquille. Pronyma savait mais sa discrétion et sa pudeur l'empêchait d'aller voir là-haut. Les autres? Yuan s'en fichait. Il n'entendit pas Kratos arriver. Il acheva son morceau, levant les yeux vers le ciel.
- Joyeux anniversaire Martel. dit-il dans un murmure entrecoupé par ses sanglots.
Kratos se tient derrière lui et doucement il enlace le demi-elfe. Il mêle ses larmes aux siennes. Et Yuan se laisse bercer, il pleure sans se soucier de rien. Comme tous les ans. Car tout recommence. Mais il n'a pas peur, Kratos est avec lui, c'est toujours plus facile à deux que tout seul, même pour pleurer.

28 mars 2010

[OS] Un toutou, deux toutous, trois toutous... - par Lady Colette

Bonjour, bonjour, c’est moi Colette Brunel. Approchez-vous, je vais vous raconter quelque chose. Saviez-vous que j’adore les chiens ? Oui ??? Comment avez-vous deviné !!!! Oh lalalalalalalalalalalalaaalalalala

( Lady colette  : *bâillonne Colette, se tourne vers les lecteurs* : Ne lui en voulez pas, ce n’est pas de sa faute. ^^ ; )

Suivons Colette dans une de ses journées :

 

Tout débute par un réveil quelques temps après que le jour soit levé. Le réveil est calme.

« Colette, debouuuuuuuuuuuuuut »

Quoi que… Voila Raine qui vient la réveiller en hurlant comme tous les matins. Clignant des yeux, elle se réveille doucement au son de la jolie voie de leur chère professeur.

Raine à Lady : Chère, chère… c’est vite dit, vu comment ils me traitent… *s’en va en maugréant*

La première chose que Colette fait en se levant c’est regarder la photo de chien au dessus de son lit. Lloyd lui a offert pour ces 10 ans. Souriant elle pense que la journée va bien commencer. Elle continue ensuite par aller se faire une légère toilette dans la salle de bain où trône, pendu à la douche un sublime rideau en imprimé chien. Souriant de plus belle elle s’habille et descend voir ses camarades. Dans la salle commune, le chien de l’aubergiste vient la saluer en frétillant dans tous les sens.

« Bonjour Luky, comment ça va ce matin ? Ohhh t’es beau mon toutou, oh oui »

Généralement, pendant qu’elle fait cela, Lloyd et les autres préfèrent la laisser tranquille. Ils ne veulent pas savoir ce que ça fait de subir le courroux de Colette quand on la dérange en train de s’occuper d’un chien. Pendant le petit déjeuné tout est normal, et pour une fois ce matin la jeune élue n’a rien casser. Petit dej expédier, notre chère blondinette sort sur la place du village, armée d’un grand sac d’où se dégage une odeur quelque peut désagréable. Et devinez ce qu’il y a dans ce sac ? Des croquettes à chiens !! Exactement, Colette va passez sa matinée à nourrir les chiens errants, les non errants aussi d’ailleurs, du village. Elle leur a tous donné un nom. Tous !! Ils sont plus de quinze. Si vous lui demandez elle vous dira tous leurs noms. Un jour Lloyd s’y est tenté. Il a failli mourir sous l’avalanche de noms débiles et choupinoux. Il y a par exemple : Chipie, Calin, Momi, Scouik (lui niaque tout le monde, d’où son nom), Lulu, Malice, Rondouillard, Blacky… ect comme cela jusqu’à ce qu’elle vous ait dit tous leurs noms et que vous ayez donné votre avis sur tous leurs noms.

Le midi généralement elle le passait avec le groupe, le seul moment de la journée où elle ne pensait pas à ces toutous. Les repas se passaient tranquillement, sauf quand Raine décidait de cuisiner. Généralement tous essayaient de l’en empêcher, tous sauf Colette. Colette était bien la seule « folle » à aimer ce que préparait Raine. Elle affirmait, Raine à ses côtés, que sa cuisine était un tout nouveau type, et que bientôt on ne ferait plus que de ça. Généralement dans ces moments là tous les autres les regardaient, horrifiés. Priant Martel pour que cela n’arriva jamais. Souvent, les repas qui se commençaient comme cela finissaient avec Lloyd qui volait au travers de la pièce. Pourquoi ? Car c’était le seul inconscient à oser émettre une remarque sur la manière de cuisiner de notre cher professeur. Il finissait donc, comme à chaque fois, à recevoir le pied de Raine dans son cher arrière-train. Dans ces moments là, l’atmosphère s’allégeait, oubliant le repas affreux, ne restait que le fou rire provoqué par la correction administrée par la demi elfe.

L’Après midi, elle et Lloyd sortaient s’entraîner un peu. Ils croisaient beaucoup de monstres sauvages. A chaque fois Lloyd paniquait tellement qu’on l’entendait hurler jusqu’à l’autre bout du pays. Hé vous savez pourquoi ? A cause de Colette ? Oh oui !!! Encore… Hé bien, l’élue n’étant pas une fille « normale », dès qu’elle voyait une créature qui ressemblait de prés ou de loin (la plupart du temps de tréééééééés loin) à un chien, elle courait vers elles et voulait les câliner. Elle a failli plusieurs fois se faire manger. Oh à chaque fois qu’elle était de dos et qu’un monstre commençait à vouloir en faire son repas Lloyd se précipitait vers elle pour la protéger, mais, Colette, ne se doutant de rien, avançait et finissait par se casser la figure ce qui lui évitait de finir en casse-croûte. Par contre c’était autre chose pour Lloyd car, se retrouvant à la place où se trouvait l’élue juste avant, il finissait généralement entre les mâchoires du monstre et, criant de douleur et de fureur, finissait généralement par le tuer et en ressortait avec les vêtements en loques que son meilleure ami, Génis, recousait en soupirant.

Le soir, Colette le passait, après manger, à câliner Luky. Au début, ses amis avaient essayé de la persuader de faire autre chose, mais Colette avait piqué une crise mémorable, qui s’était finie dans un mur. Oui c’est de là que viennent les trous en forme humaine dans les murs de l’auberge. Elle passait et repassait en gloussant :

« Lukyyyyyyyyyyyyyyy, Luky luky lukyyyy, mon chien chien d’amouuur, Oh oui tu est mignon !!! »

 

Lloyd : Vous comprenez maintenant notre douleur !!! Si quelqu’un avait une machine qui nous permet de lui effacer tous ces chiens de la mémoire cela nous serait très utile !!!

Lady colette : Pour une fo… arg *se fait virée par Colette*

Colette : *s’adressant aux lecteurs* Il est mignon Luky Heinnn !!!!

Lady colette : *regard noir, attrape Colette par le col et la ligote sur une chaise.* : Toi laisse-moi finir ! Je disais pour une fois je suis d’accord avec toi Lloyd !!

Voila, je vous ai fait vivre une des journées de Colette, rassurez-vous, depuis le temps Colette a « oublié » ces chiens, car lors d’une de ses chutes elle a perdu la mémoire. Elle l’a retrouvé mais maintenant ne fait plus que donner des noms loufoques et les papouiller de temps à autre. Je peux vous dire que le groupe est content.

28 mars 2010

[OS] Ici et ailleurs - par Lady Colette

 Je cours. Je ne souhaite qu’une chose en cet instant être loin d’ici, ailleurs, là où je ne serai pas l’élue, celle sur qui tout repose. Je ne souhaite être que moi. C’est pour cela que j’ai décidé de partir, qu’un temps certes mais c’est déjà cela. J’ai besoin de prendre de la distance. Je laisse donc derrière moi le groupe. Il n’y a que Lloyd et Génis qui savent que je parte. Ils voulaient à tout prix m’accompagner forcément mais je les ai convaincu de ne pas me suivre. Je sais aussi que Zelos m’as vu partir. Je leur ai laissé un mot. Leur disant où me retrouver dans un mois.

Je chemine donc, seule avec moi-même sur le sentier du destin. Je ne sais pas ce que je cherche mais je sais que je le trouverai. Vers la tombée de la nuit j’arrive en vue d’un village. Je vais pouvoir me reposer. Le village est accueillant et chaleureux. Les passants me saluent comme une personne normale et non comme la grande Elue. Je me dirige vers l’auberge, à l’intérieur plein de gens heureux, riant aux éclats. J'y entre et me dirige vers l’aubergiste, une dame bedonnante mais avenante. Elle me donne une chambre et me propose de venir me restaurer. J’accepte gentiment, un peu timide. C’est la première fois que je suis aussi seule. Cela me change mais me fait du bien. M’asseyant à une table à part, je balaye la salle du regard. Il y a ici des personnes de tout âge et de tout milieu social. Je mange en silence avant d'aller me coucher. Alors que je m'apprête à monter, l’aubergiste me hèle, me disant que si je reste jusqu’à demain soir il y a la fête annuelle du village. Je décide donc de rester.

Pour une fois je ne me réveille pas aux aurores mais profite d’une bonne grasse matinée. Vers dix heures je daigne enfin me lever et aller prendre mon petit déjeuner. La salle est vide, je discute donc avec l’aubergiste. Puis je passe ma journée à me balader dans le coin et flâner dans le village. J’en profite aussi pour allez chez un couturier et faire réparer mes habits. Cela faisait quelques jours que j’avais un accro dans ma robe et rien pour la rapiécer.

Le soir venu je me dirige vers la place du village pour la fête. Je me suis achetée une robe pour l’occasion ce qui est rare. Sur la place est installée une grande rangé de tables, dans un coin, la partie cuisine, et au milieu une grande place de danse. La soirée commence doucement, le vent est frais dans la chaleur de la nuit. De ma place je vis un jeune homme m’observer. Qui est-ce je n’en sais rien. Lorsque la nuit tombe et que la fête bât son plein, je décide d’aller voir si quelqu’un veux danser avec moi. Ce n’est pas moi qui vais au « public » mais lui qui vient à moi. Le jeune homme en question me propose de danser. J’accepte. Il est… gentil. Mes cheveux valsent dans l’élan de la danse, mon cavalier est un très bon danseur. Un peu plus grand que moi, cheveux châtain foncés, ébouriffés, un sourire charmeur. Je sens ses mains sur mon dos, fermes mais douces. Je frissonne. Tout cela est nouveau pour moi. La chanson devient plus lente, mon charmant cavalier se rapproche de moi et me murmure à l’oreille :

«  Enchanté demoiselle, quel est votre nom ?

- Je m’appelle Colette, et vous ?

- Je m’appelle Lyam »

Son souffle effleure mon cou, je frissonne. Je ne sais pas à quels sentiments j’ai à faire. Sa peau effleure la mienne, je sens son visage tout prés du mien. A la fin de la chanson il me propose d’aller faire un petit tour hors du bruit ambiant pour être plus au calme. Nous discutons plus d’une heure, nous rapprochant à chaque fois. A la fin je suis presque dans ses bras, ce qui ne m’aurait pas déplu. Il fixe son regard dans le mien, et cette fois je ne résiste pas, je me blottis dans ses bras. Je me retiens d’en soupirer d’aise. Nous restons comme cela je ne sais combien de temps, ayant perdu la notion du temps. Mais il est l’heure de se quitter, il pose doucement ses lèvres sur les miennes, ce qui me fait légèrement sursauter et je sens mon visage s’embraser. Je ne résiste pas. Je ne peux pas.

Je me réveille le lendemain dans mon lit à l’auberge. Je ne sais pas comment j’ai fait pour rentrer mais j’y suis parvenue. Je me prépare. Il est temps que je reprenne mon voyage. En me levant je vois sur la table de nuit une lettre. Elle est signée de Lyam. En repensant à cette soirée je m’empourpre. Alors comme ça je n’ai pas rêvé. Il m’a laissé son adresse, il espère que l’on se puisse se revoir. En descendant je laisse à l’aubergiste une mission. Remettre ma réponse à Lyam. Elle accepte. Je lui ai écrit que j’espérai le revoir mais que j’avais une mission. Je lui explique en détail, mettant à la fin que j’espère que mon statut d’Elue ne change en rien sa vision de moi.

Je chemine sur un chemin de terre en direction du point de rendez vous. Un mois s’est écoulé. Un mois où j’ai appris à me espère. Je vais enfin retrouver ceux qui m’ont manqué, mes compagnons de voyage même si Lyam me manque.

4 février 2010

[OS] S.O.S d'un Elu en détresse - par Marina Ka-Fai

Meltokio, la ville des nobles de Tésséha’lla. C’était dans cette ville qu’était né Zélos Wilder. Son avenir semblait brillant, son père était l’Elu de Tésséha’lla, sa mère était l’une des plus hautes dames de la Cour, il était doué et mignon. La famille parfaite ? Pas vraiment, ses parents ne s’aiment pas, sa mère ne l’aimait pas. Mais lui espérait qu’un jour elle l’aimerait. Il y avait Sébastien, le domestique attitré de Zélos qui l’aimait bien et puis son père l’aimait aussi alors avec un peu de chance….Sauf que son père se donna la mort quand Zélos avait sept ans. L’enfant hérita du titre d’Elu et se retrouva donc seul avec sa mère Mylène, qui se mit à haïr encore plus cet enfant. Et Zélos ne pouvait plus compter sur l’innocence de l’enfance, il le voyait bien qu’elle ne l’aimait pas, qu’elle ne l’aimerait jamais mais il continuait d’espérer. Trois ans plus tard, Zélos apprit que son père avait une maîtresse, une femme qu’il aimait, et qu’il lui avait même fait un enfant : Sélès, une petite fille de quatre ans. Zélos la haïssait sans le vouloir mais toute cette haine s’envola quand il vit la petite lui sourire en l’appelant « Grand Frère ». Sélès n’y était pour rien, et puis, au moins Zélos n’aurait plus été seul. Eh bien, raté ! La mère de la petite Sélès essaya de tuer Zélos mais Mylène le protégea, périssant à sa place. Que furent ses derniers mots selon vous ? « Je t’aime Zélos », ou encore « Ca va ? Tu n’as rien ? Bien, tant mieux ! » ?

Non ses derniers mots furent « Tu n’aurais jamais dû naître, je n’aurais jamais dû te mettre au monde ».

Si elle l’avait protégé, ce n’était pas parce qu’il était son fils, c’est parce que c’était l’Elu.

Mylène ignorait à quel point ses mots allaient marquer son fils. Il se retrouva seul, Sélès ayant été enfermée dans une abbaye. Il n’avait pas d’amis sincères. Seul, seul toujours et infiniment, indéniablement seul. C’est dans la foule que ma solitude me pèse le plus disait Hemingway. Oh combien pour Zélos cette phrase était vrai ! Il se construisait un sourire et une attitude de façade, noyant sa solitude et sa souffrance dans les fêtes, flirtant sans pour autant concrétiser, histoire de ne pas donner sans le vouloir son sang maudit à un enfant innocent qui pourrait venir au monde. Zélos joua cette comédie jusqu’à l’âge de vingt-deux ans. Ce fut lors de ce vingt-deuxième printemps qu’il rencontra Sheena Fujibayashi, une ninja du village de Mizuho, elle aussi seule et marquée par une tragédie. Enfin une vraie amie dans la vie de Zélos ! Petit à petit, il en tomba amoureux mais ne le montra jamais, comment lui imposer sa présence ? Son sang de damné ? Son sang d’assassin ? Lui qui était responsable du malheur de sa famille….Puis il rencontra un groupe prétendant venir de Sylvarant, un monde déclinant parallèle à ce lui de Tésséha’lla. Il y avait Lloyd, le jeune homme innocent pas très futé mais si gentil, Colette, l’Elue de Sylvarant candide et généreuse, Génis le petit mage intelligent irritant mais sympathique et Raine l’enseignante un peu brutale mais douce. Il voyagea donc avec Sheena et eux. Il se lia même d’amitié avec, c’est pour vous dire ! Il rencontra par la suite Préséa, une enfant à qui on avait volé sa liberté et Régal, un homme déchiré par l’amour et qui pour soulager les souffrances de sa belle avait dû la tuer. Zélos s’était lié d’amitié avec tous comme si c’était naturel. Mais ce qui l’étonnait, c’était qu’on l’aimait pour lui, pas pour son titre. Il se retrouva embarqué dans une odyssée pour sauver Sylvarant et Tésséha’lla. Et pour une fois, Zélos se sentait utile dans ce bas monde. Il combattait, pouvait utiliser la magie, pouvait soigner des blessures légères, il cuisinait relativement bien. D’ailleurs le premier à le complimenter fut Lloyd pour son curry, ce qui fut suivi par une salve de compliments, ce qui quelque part le gênait, même s’il n’en montrait rien Il gardait ce masque jovial pour n’inquiéter personne, il se sentait aimé pour de vrai mais bizarrement toujours aussi seul. Il ne comprenait pas comment on pouvait aimer un être comme lui. Un jour, le groupe était de passage à Meltokio. Rien ne pressait et tous étaient fatigués. Zélos leur proposa de se reposer chez lui. Revoir son manoir revivre par la présence de tant de gens lui faisait chaud au cœur. Nostalgie, nostalgie quand tu nous tiens. Il se revoyait jouer avec son père, puis avec Sélès et Sébastien. Il se détourna légèrement du groupe et se mordit la langue pour ne pas pleurer, Zélos n’avait plus pleuré depuis la mort de sa mère, il s’était juré de ne plus pleurer pour ce monde froid, hypocrite, empli de solitude. Cela faisait douze ans déjà qu’il portait sa croix en silence, mais aujourd’hui, il n’en pouvait plus, il craquait. Pourquoi vivait-il encore ? Pourquoi ? Il ne méritait pas tant d’amour, tant d’affection, il en était persuadé, il n’aurait jamais dû naître après tout !

Du coin de l’œil, Lloyd le vit trembler.

 

-Que t’arrive t-il Zélos ?

 

L’Elu se retourna brusquement, regardant le jeune homme.

 

-Rien, j’ai juste un peu froid à cause d’un courant d’air.

 

Lloyd n’était peut-être pas très futé mais il savait reconnaître une explication d’un prétexte. Quelque chose n’allait pas, même pas du tout. Il se jura d’aller parler à Zélos au soir, quand tout le monde serait couché, au moins comme ça, il était sûr de pouvoir lui parler en tête à tête. Heureusement qu’il se fit cette promesse !

 

Le soir vint et tout le monde alla dormir. Sauf Lloyd qui attendait que tout le monde soit bien couché et Zélos qui réfléchissait. Il était fatigué, fatigué de vivre. Sa vie n’avait aucun sens, il n’était qu’une erreur, il avait détruit sa famille et il avait même réussi à faire en sorte que Lloyd s’inquiète pour lui par-dessus le marché ! Franchement il abusait ! A quoi bon être sur Terre après tout ? Tout le monde serait beaucoup plus heureux sans lui. Le suicide, c’est le courage de ceux qui n’en n’ont plus, dixit Baudelaire. Zélos n’en avait plus. Il prit une corde, fit un nœud bien solide, l’accrocha à une poutre. Il monta sur un tabouret, passa son œuvre autour de son cou et poussa brusquement le tabouret, se laissant pendre, l’air lui manquant, les ténèbres l’attirant dans leur cœur obscur.

Lloyd se dirigeait dans la chambre de Zélos, bien décidé à savoir ce qui tracassait son ami. Il pénétra dans la pièce et la première chose qu’il vit fut le corps du jeune homme pendant au dessus du sol. Réagissant promptement, il cassa la corde avec une de ses épées, rattrapa Zélos inconscient, retira la corde de son cou, laissant le pauvre garçon infortuné respirer. Il se mit à tousser violemment portant ses mains à sa gorge. Lloyd le tenait dans ses bras, lui parlant gentiment. Il lui disait « C’est fini, tout va bien maintenant. » en lui caressant les cheveux. L’Elu ouvrit doucement les yeux pour entrevoir avec difficulté le visage de son sauveur. Lloyd. Quelque part ça ne l’étonnait pas que se soit lui, l’idéaliste qui croyait que chacun avait le droit de vivre dès la naissance, que la mort ne rimait à rien.

 

-Zélos pourquoi ? Pourquoi bon sang ?

-Parce que ma vie n’est qu’une plaisanterie.

- Arrête de déconner, tu veux ?

 

Voyant que le rouquin ne rigolait pas, Lloyd soupira et tous les deux, ils allèrent à la cuisine. Les domestiques dormant, et ne voulant pas les réveiller, le jeune Aurion prépara lui-même deux tasses de thé bien chaudes. Zélos en but une gorgée, le chaud se répandant dans sa gorge.

 

-Zélos, explique-moi, pourquoi ?

- En quoi ça te regarde ?

-Ca me regarde parce que tu es mon ami !

-Tu aurais dû me laisser mourir.

-Explique-moi, alors je comprendrais peut-être ce que tu dis.

 

Zélos se dirigea vers la fenêtre, regardant l’obscurité dehors, ses doigts touchant le reflet d’un jeune homme épuisé. Il soupira, se mit à trembler pour ensuite éclater en sanglots qu’il ne put refouler. Aussitôt

Il sentit les bras de Lloyd l’enlacer. Il se laissa bercer doucement. Puis, sans savoir se qui l’y poussait, il se mit à raconter. Il raconta son enfance, le suicide de son père, Sélès, sa solitude, la mort de sa mère.

 

-Ses derniers mots ont été « Tu n’aurais jamais dû naître, je n’aurais jamais dû te mettre au monde ». Et le pire dans l’histoire, c’est qu’elle a raison, je n’aurais pas dû être de ce monde ! Je rends tout le monde malheureux ! La mort de mon père, celle de ma mère, Sélès enfermée à l’abbaye, tout cela est de ma faute, uniquement la mienne !

 

Et il continuait de pleurer, il pleurait ses douze années de douleur. Un éclair zébra le ciel et la nuit se mit à pleurer avec lui. Mon dieu, comme Lloyd se sentait impuissant ! Tout ce qu’il pouvait faire, c’était le consoler maladroitement en le serrant dans ses bras. Soudain, Zélos sortit de la pièce en courant, suivi par un Lloyd déboussolé. Il courut à travers la ville, se dirigeant vers le cimetière où reposaient ses parents.

Il tomba à genoux et tapa le sol de ses poings, commençant à crier sur la tombe de sa mère.

 

-Je n’aurais jamais dû naître hein ? Tu n’avais qu’à m’abandonner ! Je n’ai jamais demandé à venir ! Tes derniers mots ont fait de ma vie un enfer ! Si tu savais, je te hais autant que je t’aime !

 

Puis se tournant vers celle de son père.

 

- Et toi, quelle idée tu as eu de te tuer ! Tu m’as abandonné et tu as abandonné Sélès ! Si tu voulais épouser sa mère, tu n’avais qu’à faire en sorte que je ne naisse pas, comme ça tu aurais eu une excuse pour répudier Maman qui se serait remarié à son amant ! Et toi tu serais en vie, heureux ! Sélès aurait eu un père ! Quand à moi, je n’aurais pas autant souffert !

 

Zélos tremblait, à la fois de froid et de colère, sa tristesse s’échappant peu à peu. Il pleurait toujours. Enfin de compte, lui qui se croyait adulte depuis la mort de sa mère, réalisa qu’il était toujours un enfant abandonné. Lloyd lui avait ouvert les yeux sans le vouloir.

Le jeune homme se leva pour se retrouver nez à nez avec son ami.

 

-Rentrons Zélos, tu es trempé et tu risques d’attraper froid.

-Lloyd, je peux te demander un service ?

-Bien sûr.

-Tu peux rester avec moi cette nuit ?

-Tu crois que je t’aurais laissé seul après la frayeur que j’ai eue ?

- J’ai un autre service si je n’abuse pas trop…

-Dis toujours.

-Tu ne m’abandonneras jamais hein ?

 

Zélos leva ses yeux bleus vers Lloyd. L’Aurion y voyait peur, tristesse, désespoir. Alors il lui répondit en souriant :

 

- Jamais vieux.

 

Zélos sentit son cœur bondir de joie. Enfin sa souffrance allait s’arrêter ! Il n’était plus seul ! Quelques jours après cette histoire, il était enrhumé mais il avait des amis et il était en vie.

C’est déjà pas mal non ?

 

FIN

 

 

5 janvier 2010

Chapitre 06: Kratos, je t'aime...- par Ezilann

Les couloirs de la ferme humaine lui paraissaient encore plus froids qu'à l'ordinaire. Il était pressé de régler ce problème de quotas et de retourner bien vite à Derris-Kharlan. La forêt d'Isélia lui rappelait trop de souvenirs qu'il préférait oublier...

Il était assis à la table de la salle de réunion, attendant que les affaires courantes se terminent. Il s'ennuyait, et cet ennui rappelait à lui l'épisode de ce matin. Ce soir, il demanderait à Mithos de ne plus s'occuper de la ferme d'Isélia, il ne devait pas prendre le risque de la revoir. Peut-être même valait-il mieux qu'il ne remette plus les pieds à Sylvarant.

-...près de la maison du nain...

Ce bout de phrase qui s'échoua dans son oreille lui fit baisser les yeux sur les documents éparpillés sur la table. Et son œil accrocha une photo d'Anna, prise devant la ferme par les caméras de surveillances.

-Et l'équipe qui devait la capturer ce matin ?

-Ils disent qu'ils ne l'ont pas trouvée.

-Bon, elle ne doit pas être loin de la maison du nain. Envoyez une petite équipe et ramenez-la dans la journée.

-C'est fait, l'équipe est partie il y a une dizaine de minutes.

-Ah, bien.

Kratos se leva en sursaut.

-Kratos... ? murmura Forcystus.

Il regarda Kratos quitter la salle sans un mot, puis baissa les yeux sur les documents éparpillés sur la table. Sous ses doigts se trouvait une photo de Kratos, prenant Anna dans ses bras.

 

Kratos couru dans les couloirs, bousculant les désians sans ménagements. L'heure n'était plus à réfléchir à ce qu'il faisait, l'heure était à l'urgence : s'il ne faisait rien, Anna se ferait tuer.

Sitôt dehors il vola à tire-d'aile jusque chez Dirk. Il y fut en quelques minutes, c'était déjà trop. Lorsqu'il atterri le nain travaillait à son potager, et paru extrêmement surpris de le voir.

-Kratos ! Quel bon vent t'amène ? Ca faisait un rien de temps qu'on ne t'avait vu !

-Anna ! Où est Anna ?!

-Quel empressement ! Je n'en sais rien je ne l'ai pas encore vue aujourd'hui. Pourquoi il y a un problème ? Tu as l'air bizarre.

Mais il ne l'écoutait déjà plus. Anna n'était pas encore arrivée. Elle devait être sur le chemin.

Il s'envola et suivi le chemin qui menait à la ferme sans s'arrêter, s'attendant à chaque virage à la voir poursuivie par les désians. Mais il tomba finalement sur les désians, sans avoir aperçu Anna.

-Monseigneur ?! Que faites-vous ici ? s'écrièrent en cœur les deux sorciers qui dirigeaient la petite troupe.

Kratos ne les regarda même pas. Si elle n'était pas là, il n'y avait plus qu'une seule explication : elle s'était encore perdue.

Il s'envola, et commença à survoler les arbres sous le regard étonné des désians.

 

Il n'osait pas crier son nom, personne ne devait savoir qu'il la cherchait. A présent il se maudissait pour avoir réagit aussi bêtement à la ferme. Il aurait du mal à trouver une explication à son comportement. Peut-être pourrait-il prétendre qu'au matin il l'avait laissée pour morte, et qu'il voulait s'assurer de bien l'avoir achevée. Mais cela n'expliquait pas sa panique.

Ses sens d'ange accrochèrent un sanglot. Et dans ce sanglot, il y avait la voix d'Anna. Pourquoi pleurerait-elle ? Les désians l'auraient ils trouvée ?

Il descendit et se posa entre les branches d'un arbre. Anna était à son pied, seule, recroquevillée. Elle ne paraissait pas blessée, mais la voir pleurer ainsi le rendit si triste...

Aussitôt il sauta à terre. Anna sursauta, et ses yeux s'arrondirent en voyant Kratos débouler. Mais elle n'eut pas le temps de réfléchir qu'il s'accroupi et la pris spontanément dans ses bras. Dans un premier temps elle ne réagit pas, surprise, puis elle passa tendrement ses bras autour du large torse de Kratos. L'étreinte sembla durer des heures.

-Tu n'as rien... tu n'as rien... répétait-il sans fin.

-Que veux-tu qu'il m'arrive ? dit-elle au bout d'un moment avec un petit rire.

Tout à coup l'urgence de la situation s'imposa de nouveau à lui. Il se détacha d'elle, la regardant dans les yeux.

-Les désians sont à ta recherche. J'ai eu peur qu'ils ne te trouvent avant moi. Il faut vider les lieux.

Sans lui demander son avis, il passa son bras sous ses genoux et la souleva. Elle s'accrocha à son cou.

-Mais... On ne peut pas rester cachés ici ?

-Non. Ils ont des machines pour scanner l'ensemble de la forêt. Il faut s'éloigner d'ici.

Il s'envola, et pris la direction des montagnes au Nord de Triet.

-Si les désians me cherchent, il n'y a pas de risque qu'ils aillent poser des questions à Dirk ?

-Ils allaient chez lui quand je les ai croisés.

-Mais alors il faut aller l'aider !

-Ce serait idiot. Il faut absolument qu'ils t'aient trouvée avant ce soir parce qu'à minuit ils mettent à jour les quotas, et devront laisser tomber tous les humains recherchés avant cette date. Lorsqu'ils auront fouillé la maison de Dirk, cassé quelques objets et compris que tu n'y étais pas, ils commenceront à scanner la forêt et ne perdront pas de temps avec Dirk. Il ne court aucun risque.

-Mais...

-Si tu y vas, tu nous mets tous les deux en danger.

Il planta son regard froid dans le sien, et elle n'osa répliquer. Il vit dans ses yeux qu'il avait été un peu trop brusque, et se corrigea.

-Je t'assure qu'il ne risque rien. Demain matin, à la première heure, nous seront de retour. Tu peux patienter un peu...

Elle fit une moue peu convaincue. Il soupira, amusé.

-De toute façon nous sommes bientôt arrivés, regarde.

Au loin, la surface ocre du désert de Triet contrastait avec la blancheur immaculée du continent. Sous leurs pieds, un petit massif aux sommets affaissés se creusait en une étroite vallée encaissée. Kratos s'y engouffra. Tout au bout de la vallée se dressait un immense arbre magnifique. Miracle de la nature ou intervention de la magie, alors que le monde autour de lui était couvert de neige, il montrait ses cascades de longues feuilles d'un vert éclatant tombants jusqu'à ses racines noueuses. De gros fruits violets décoraient ça et là les feuilles de l'arbre pleureur.

Derrière l'arbre imposant, une toute petite grotte s'ouvrait dans la falaise. Kratos ralentit son vol, entra, et déposa Anna dans les rochers froids mais secs.

-C'est un abri sur, il est impossible de rallier cet endroit sans voler.

-Où sommes-nous ? demanda-t-elle en contemplant les grosses stalactites qui pendaient du plafond bas.

-Dans les montagnes au Nord de Triet. Et cet arbre est un arbre de Linkité. C'est une plante fragile qui ne peut pousser que si les bonnes conditions sont réunies. L'altitude, une terre fertile, une légère brise qui fait danser ses noix, et bien sûr la bénédiction d'Aska...

-Aska ? Comme dans la légende des esprits originels ?

Kratos lui sourit tendrement.

-Il y aurait tant de choses à apprendre aux gens sur les esprits originels, le monde, ou Martel...

Il devint soudain un peu sombre. Anna craignit de l'avoir vexé par une parole déplacée, et s'empressa de changer de sujet.

-Tu viens souvent ici pour être seul ?

-Euh... oui, maintenant que tu le dis, j'y viens assez souvent. dit-il en s'asseyant sur une pierre plate qui semblait lui être familière. Anna s'assit à côté de lui, et se blotti contre lui.

-Et bien laisse-moi te dire que tu n'es pas très prévoyant. Pas de bois pour faire le feu, pas de couverture...

Son ton était humoristique, mais Kratos paru confus.

-Excuse-moi, c'est que... les anges n'ont jamais froid.

-Oh...

Elle frissonna. C'est vrai qu'il devait faire très froid dans cette caverne sombre, en plein hiver, au beau milieu des montagnes et au début de la nuit. S'efforçant de ne pas rougir, il passa un bras autour des épaules de la jeune femme, dans l'intention de la réchauffer. Elle apprécia le geste et se blotti d'avantage, posant la tête sur son torse.

-Au fait monsieur Kratos...

-Oui ?

-On était censés ne plus se revoir, non ?

Il ne répondit pas de suite, pesant soigneusement ses mots.

-C'est vrai, on ne devait plus se revoir. Mais je n'allais pas te laisser te faire tuer.

-Pourquoi... ?

-Parce que... Il serra son épaule sans s'en rendre compte. Parce que tu es quelqu'un qui m'est cher et que je ne veux pas te perdre. Et c'est précisément parce que je ne veux pas te perdre que je ne veux plus qu'on se fréquente ! ajouta-t-il soigneusement.

Elle sourit.

-Evidemment...

Il y eut un bref silence.

-Et toi, pourquoi tu m'appelles toujours "Monsieur Kratos" ?

-C'est mon père qui m'a appris à être toujours polie avec les hommes, sinon ils nous prennent pour des filles faciles.

La simplicité et la justesse de l'argument désarçonna une fois de plus Kratos. Mais il commençait à avoir l'habitude. Et c'était ça aussi qu'il aimait bien chez elle, entre autres choses...

-Tu peux m'appeler Kratos, je te promets que je ne te prendrai pas pour une fille facile.

-D'accord... Kratos.

Elle rougit légèrement, et leva les yeux vers lui. Une fois de plus, leurs visages n'étaient qu'à une dizaine de centimètres l'un de l'autre.

-Kratos...

-Il ne faut pas qu'on se voit. l'arrêta tout de suite l'ange. Mais ses yeux criaient le contraire. Tout ce qu'il souhaitait c'était que cet instant dure pour les milliers d'années qu'il lui restait à vivre.

-Kratos... je t'aime.

Elle approcha son visage du sien. Kratos approcha de ses lèvres... mais recula, se mordant la lèvre inférieure.

-On ne peut pas.

-Pourquoi ? demanda-t-elle avec un regard suppliant.

-Je ne t'attirerais que des problèmes.

Il la repoussa, et s'isola plus au fond de la grotte.

-Kratos...

Après quelques secondes, Anna se leva, et le rejoint. Kratos lui tournait le dos. Elle passa ses mains autour de sa taille, et se colla tendrement à son dos.

-Kratos... les moments qu'on a passé ensemble étaient... merveilleux. Ce sont mes meilleurs souvenirs. Et puisque de toute façon les désians me recherchent... Et aussi parce que maintenant... Pendant plus de six mois où nous avons été séparés, je n'ai pas arrêté de penser à mon bel ange mystérieux. Et maintenant que tu es apparu de nouveau devant moi... Moi non plus, je ne veux pas te perdre. Je t'aime Kratos. Je t'aime.

Elle serra sa taille, attendant sa réponse avec confiance. Kratos pris délicatement les mains d'Anna entre les siennes, les détacha de sa taille et se tourna face à Anna.

-Anna... Vivre avec toi serait sans nul doute merveilleux, mais, vraiment, ça ne mènerait à rien. Ca n'aurait aucun sens. Mieux vaut qu'on s'arrête là tout de suite plutôt que de souffrir plus tard.

Anna posa une main contre la joue de Kratos. Il posa à son tour une main sur sa main.

-Tu dis ça, mais quand j'imagine que demain matin on devra se séparer pour toujours, je souffre. Alors je ne vois pas quelles souffrances tu m'épargnerais à vouloir rester loin de moi.

Bien sûr, elle avait raison, pourtant, pourtant c'était impossible !

-On ne peut pas. se borna-t-il à répéter, tout en serrant la main d'Anna dans la sienne.

-Pourquoi ?

-Parce que... parce que...

Il ne trouva pas de réponse. Il n'y avait pas de réponse. Il n'y avait qu'une évidence : il aimait Anna. Et cette réalité occultait tout le reste.

Comme dans un rêve, il approcha son visage des douces lèvres d'Anna, et l'embrassa.

-Je t'aime, Anna.

-Je t'aime, Kratos.

Incapables de penser à rien d'autre qu'à leur amour plus puissant que la raison, ils s'embrassèrent toute la nuit.

Il était temps de rattraper le temps perdu après ces six mois de séparation.

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