Lloyd
Aurion ressemblait énormément à son père Kratos. L’une des manières de les
différencier, mis à part leurs âges, étaient la manière dont ils se coiffaient.
Si le père laissait ses cheveux libres et un peu fous, le fils les attachait en
deux petites couettes et seule une mèche rebelle descendait sur son front. Un
jour, Sheena lui avait demandé pourquoi il ne les laissait pas détachés, si
c’était juste pour qu’on ne le confonde pas avec son géniteur.
- Ca n’a rien à voir. Je lâcherai mes cheveux le jour où je
serai aussi fort que mon père. Seulement à ce moment là, je pourrai prétendre à
une ressemblance parfaite.
Kratos l’avait entendu. Le lendemain, Lloyd eut la surprise
de sa vie, son père était coiffé comme lui.
- C’est à moi à te ressembler, tu es plus fort et meilleur
que moi en tout point mon fils.
Emu, le fils tomba dans les bras de son père. Il en avait la
certitude maintenant. Quand son père lui disait qu’il était sa fierté, il ne
mentait pas.
Quand elle était enfant et adolescente,
Martel Yggdrasill haïssait ses cheveux. Vert comme la prairie. Ils lui
rappelaient son statut de demi-elfe, le rappelait aux yeux du monde, c’était
comme si elle avait un écriteau avec elle avec cette inscription « je suis une demi-elfe, persécutez-moi ». Son
frère avait plus de chance, ses cheveux étaient blond, une couleur rare mais
pas anodine chez les Humains. Elle haïssait ses cheveux jusqu’à ce que la vie
lui offre l’amour. Un demi-elfe lui aussi, qui admirait la chevelure de la
jeune femme, trouvant qu’elle lui donnait encore plus de grâce si c’était
possible. L’amour fait des miracles, il avait suffit d’un seul moment pour
effacer toute la haine de Martel envers son sang. Son écriteau était maintenant
« je suis une demi-elfe, admirez-moi ».
Mylène
Wilder haïssait son fils Zélos, c’était bien connu. Il lui rappelait trop le
cocu qui lui servait de père et accessoirement mari de la jeune femme. Mylène
était blonde, une couleur appréciée chez les nobles, les cheveux de Zélos étaient d’un roux flamboyant, comme ceux de
la bâtarde qui lui servait de demi-sœur. Non content de la tromper, il avait
fallu que son mari engrosse une « demi-elfe inférieure ».
Au moins Zélos avaient ses yeux, bleus comme les siens. Mais
ça ne suffisait pas à Mylène, son dégoût pour cet enfant la hantait. Alors on
peut se demander pourquoi elle l’a sauvé de la mort, si dans un sursaut
maternel elle avait voulu protéger son enfant.
Non. Cet enfant n’était pas le sien, même si elle lui avait
donné la vie. C’était celui de l’Eglise, celui de son représentant dont il
avait hérité du titre. C’était le fils de l’Elu, pas le sien, c’est pourquoi
Mylène ne voyait pas pourquoi elle aurait dut l’aimer.
Et pourtant, malgré tout cela, Zélos aimait sa mère, pauvre
petit. Depuis la mort de Myèlène, il avait comprit pourquoi elle ne l’aimait
pas et c’est pour cela que Zélos Wilder méprisait son rôle d’Elu à la noix.
Quand il
était petit et sans ami, Génis Sage n’aimait pas la couleur de ses cheveux.
Blanc-gris comme ceux de sa sœur Raine. Sur elle, cela rendait bien, on aurait
dit qu’elle était platine mais sur lui, on aurait dit un petit vieux car les
reflets gris de ses cheveux étaient plus foncés que ceux de son aînée. Tout cela changea le jour où Lloyd lui dit :
-Moi je l’aime bien la couleur de tes cheveux, on dirait que
tu es un érudit !
Il était vrai que Génis aimait apprendre. Finalement, avoir
une couleur de cheveux qui colle à sa personnalité, c’est pas mal, non ?
Court je sais, je ne sais pas faire des longs trucs TT
Yuan : Plus c’est court plus, c’est concentré. C’est la
qualité qui vaut, pas la quantité.
Merci mon Yuan ^^
Lloyd : Reviews ?
Et toute l’équipe de TOS avec la déjantée qui leur sert
d’auteur vous souhaitent un joyeux noël et de joyeuse fêtes de fin d’années, on
vous aime tout plein !
Me revoilà avec un de mes OS guimauve dont j’ai le secret XD
TOS n’est pas ma propriété.
Résumé : Qui a dit que Lloyd ne lisait jamais ? Seulement
lui, quand il lit, ce n’est pas pour la culture.
Couple : Père et Fils Kratos/Lloyd
Enjoy
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Fuite en avant
Un miracle ! Selon
elle, c’était un vrai miracle ! Son cœur d’enseignante avait fait un bond quand
elle avait vu l’élève le moins studieux de sa classe lire un livre.
Raine sage remerciait la Déesse d’avoir fait en sorte que
Lloyd Irving lise sans qu’on le lui demande.
- Il doit être malade, c’est impossible ! S’était écrié
Zélos
SBAF !
Zélos venait de recevoir une gifle de Raine.
- Tais-toi ! Lloyd lit enfin autre chose qu’une BD ! Il veut
se cultiver, la connaissance mène au pouvoir.
-C’est mal connaître Lloyd. Dit Colette
-Comment ça ? demanda Kratos
-Lloyd a une espèce d’habitude. Quand quelque chose lui pèse
trop sur le cœur, au lieu de pleurer, il lit.
-Pourtant demain nous affronterons Mithos et réunirons les
mondes, c’est son souhait non ? Ajouta Génis
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- Kratos, que feras-tu une fois les mondes réunis ?
Demandait Lloyd trois jours auparavant
-Je partirai pour Derris-Kharlan et je réparerai mon erreur,
celle d’avoir permit au Cruxis d’apparaître.
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Ces mots trottaient
dans l’esprit de Lloyd. Kratos allait partir, son père…allait partir. Cette
pensée mais arrachait le cœur alors qu’il essayait de fuir sa douleur dans les
mondes construits par les livres. En trois jours, il en avait lu une quinzaine.
Nombre élevé pour une peine infinie. Un bruit le détourna de sa lecture. Kratos
se tenait là. Il s’installa aux côtés de son enfant.
- Que lis-tu ? demanda t-il
- Mercure d’Amélie Nothomb.
-Oui, il est pas mal.
La conversation dura ainsi quelques minutes mais tous deux
sentaient la vanité de celle-ci.
- Colette m’a expliqué ton habitude vis-à-vis des livres.
- Ce coup-ci Colette s’est trompée, j’ai vraiment envie de
lire….
L’adolescent se mit à trembler, il n’arrivait plus à retenir
ses larmes et fondit en pleurs dans les bras du Séraphin, qui, surpris, mit
quelques secondes avant de serrer son fils contre lui.
- Lloyd, allons…
- Ne pars pas.
- Il le faut pourtant…
- Alors emmène-moi avec toi ! S’il te plaît, ne me laisse
pas seul, ne m’abandonne pas !
- Alors c’est ça ?! Tu croyais que je voulais t’abandonner
pour toujours ?! Lloyd, regarde-moi.
Le jeune homme leva ses yeux noyés vers son père qui sécha
doucement ses larmes.
- Lloyd, je ne pourrai jamais t’abandonner, je t’aime trop
pour ça.
- Alors pourquoi veux-tu partir ?
- Je croyais que tu ne voulais pas de moi dans ta vie.
- Tu te trompes, j’ai besoin de toi ! Tu as suffisamment
payé et expié tes fautes ! Reste avec moi, avec nous tous !
- Si c’est ce que tu veux alors je reste. Je t’aime mon
fils, ne l’oublie jamais.
- Je t’aime aussi…Papa.
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Alors qu’en pensez-vous ?
Cette idée me trottait dans la tête depuis un moment.
Si on fouillait
les photos de Sheena à différentes époques de sa vie, on remarquait qu’elle
avait beau grandir, sa coiffure ne changeait pas depuis ses 9 ans. On croyait
qu’elle la gardait pour sa praticité, cela n’était pas faux mais cela n’était
pas vrai non plus.
Cette coiffure lui rappelait constamment son échec face à
Volt qui a tué tant de gens, lui rappelait le sacrifice de Corrine, lui
rappelait sa condition de ninja n’ayant pas le droit à l’amour, lui rappelait
qu’il fallait qu’elle soit forte.
Et pourtant, on remarque qu’à 19 ans, la miss laissait
parfois ses cheveux lâchés. La honte de sa faiblesse était passée, son regard
était porté vers l’avenir et le petit être qu’elle portait en ses entrailles.
Un certain rouquin était passé par là. Il l’avait aimé et accepté telle qu’elle
était. Elle lui donna trois enfants : Corrine, Zéphiel et Mylène.
Oui Zélos Wilder était sans doute l’une des meilleures
choses qui soit arrivée dans la vie de Sheena Fujibayashi.
Raine Sage
était toujours très à cheval sur la longueur de ses cheveux. Il fallait qu’ils
lui arrivent au niveau de ses oreilles. Ce n’était pas un TOC mais un besoin
vital pour elle. Il lui fallait se démarquer de sa mère qui lui ressemblait
tant sur le plan physique, la seule différence notable était que Virginia Sage
avait les cheveux mi-longs. Sauf que Raine lui en voulait toujours. Aussi
longtemps qu’elle lui en voudrait pour l’avoir abandonnée avec son frère Génis,
Raine ne laisserait jamais ses cheveux aller au-delà de ses oreilles.
Au grand dam de Régal, sa Raine souffrait et lui ne pouvait
rien faire pour soigner sa blessure.
Sélès Wilder
avait toujours affirmé qu’elle haïssait son demi-frère Zélos. Seulement dans
ses dires. Ce qu’elle haïssait, c’était ce destin maudit qui l’avait coincée au
loin dans cette abbaye. C’est pourquoi à ce jour, Sélès Wilder s’occupait avec
ferveur de ses cheveux.
Roux comme ceux de Zélos. Le seul lien qui la liait encore
un tant soit peu à ce frère lointain, coincé lui à jamais dans un rôle qui lui
convenait si peu. Si Sélès sortirait un jour de cette abbaye, Zélos, lui, ne
pourrait jamais se débarrasser de ce titre d’Elu du Mana, destiné à mourir un
jour pour le monde.
Yuan Ka-Fai avait toujours été fier de
lui-même. Sans orgueil mal placé. Il est vrai que Yuan avait quasiment toujours
réussi ce qu’il entreprenait. Et toujours sans orgueil mal placé, sans devenir
un Narcisse en puissance, il était assez fier de son physique, surtout de ses
cheveux. Longs, lisses et bleus azurés que Martel aimait tant caresser. C’est
pourquoi Yuan prenait le plus grand soin pour sa chevelure, ainsi Martel
restait présente encore une fois dans son cœur déjà plein de ses souvenirs. Une
fois au Ciel après sa mort, elle aurait de nouveau le plaisir de les caresser
comme elle les avait connus.
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Si Zélos Wilder
gardait ses cheveux longs, ce n’était ni par coquetterie ni parce que cela
augmentait son charme. Zélos Wilder était un peu fainéant pour cette partie de
son corps. Il les lavait et les entretenait bien entendu mais il les laissait
toujours pendre dans son dos. Il ignorait tout de l’art de la queue de cheval
ou de la natte. Aussi quand Lloyd lui proposait de les coiffer il disait
toujours oui. Le fait d’ignorer tout de l’art de la coiffure avait un avantage,
au moins Zélos et Lloyd passaient un moment agréable et drôle ensemble.
C’est pourquoi à ce jour Zélos Wilder n’a toujours pas
appris à se nouer les cheveux.
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Quand Lloyd
était enfant, Kratos lui brossait souvent les cheveux. Une activité réservée
aux femmes, direz-vous ? Selon Kratos non. Il aimait brosser les cheveux de son
petit car à chaque fois petit Lloyd jouait sagement sur ses genoux, lui
racontant ce à quoi il jouait avec Maman ou Noïshe. Séparé de son fils pendant
quatorze ans, la femme de sa vie morte, ce rituel manquait horriblement au
Séraphin, priant lorsqu’il se couchait de ne pas voir le soleil se lever le
lendemain.
Peu après leurs retrouvailles, Lloyd avait confié qu’il
avait quelques souvenirs de son enfance mais il semblait qu’il avait oublié ce
moment. Un matin, il rejoignit son père, ses cheveux étant lâchés. Là oui, la
ressemblance avec Kratos était encore plus troublante. Il avait à la main deux
élastiques et une brosse. Lloyd demanda donc à son père s’il pouvait l’aider à
se coiffer.
-Comme quand j’étais petit ! Ajouta t-il
Pour la première fois depuis qu’il coiffait son fils, Kratos
le faisait non pas en souriant comme il en avait l’habitude, mais en pleurant
d’émotion. Comment avait t-il put souhaiter ne plus voir le soleil se lever ?!
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Aussi loin
qu’il se souvenait, Mithos Yggdrasill avait toujours connu Pronyma avec ses
beaux cheveux vert forêt attachés.
-C’est plus pratique pour travailler. Lui avait-elle dit.
Faux prétexte pensait Mithos
Et pourtant, il rêvait de voir sa Pronyma d’amour avec ses
cheveux lâchés. Aussi, il s’arrangea et fit en sorte qu’elle ne retrouve pas
ses élastiques. Ce fut donc une Pronyma aux cheveux longs lui tombant au bas
des reins qu’il vit le lendemain de son forfait. Elle était encore plus belle ainsi si c’était
possible, plus sexy…
Et Mithos ne put s’empêcher de l’embrasser.
- Tu vois Mithos, c’est pour cette raison que j’attache mes
cheveux. Si je ne le fais pas, tu me sautes dessus.
Et apparemment, ça ne la gênait pas tant que ça Pronyma !
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Depuis
qu’elle était toute petite, Colette Brunel laissait pousser ses cheveux blonds.
Pas pour elle non. Elle pouvait les avoir longs ou courts, peu lui importait
jusqu’à ce qu’un petit Lloyd énamouré et âgé de dix ans lui dise un jour :
- Tes cheveux sont si beaux ! Ils ont la couleur du soleil,
alors même s’il pleut, il me suffit de les voir pour que ma journée s’illumine
!
Depuis ce jour, elle les laissait pousser, devenir plus
longs afin que « le soleil » soit toujours plus grand, afin que les journées de
Lloyd soient toujours lumineuses tout au long de sa vie.
Le concerné lui en était gré. A ce jour, le nombre de bijoux
et de barrettes fabriquées par Lloyd pour Colette s’élève à trois cents douze,
sans compter les autres cadeaux qu’il lui a offert, dont un petit être portant
leur sang et qui allait naître de leur amour bientôt.
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Un jour,
Préséa se cassa le bras en tombant d’un ptéroplan. Et évidemment elle se cassa
le bras avec lequel elle écrivait. Comment allait-elle faire pour faire ses
couettes, celles qu’Alicia lui avait apprit à faire et qu’elle faisait tous les
jours ad aeternam ?
La question lui trotta longtemps dans la tête, elle ne
voulait déranger personne avec des choses aussi futiles.
Le lendemain de son accident, Génis vint la voir avec une
brosse et des élastiques.
- Je me disais juste que tu aurais besoin d’aide pour faire
tes couettes… lui dit-il rougissant
Elle accepta. Pendant deux mois « son petit chevalier servant » comme
l’appelait Régal, l’aidait à se coiffer et autres choses en tout genre.
Depuis, quand Préséa se coiffait avec ses couettes, ce
n’était plus seulement parce qu’Alicia le lui avait apprit, c’était aussi parce
que Génis l’aimait et réciproquement.
Ohayo minasan ! Tadaima ! J’ai décidé d’écrire un yaoi sur un couple que j’aime beaucoup : le zélloyd ^^ Je vais faire de mon mieux pour essayer de rester loin du OOC. Ca va être galère XD Petite fantaisie de fana de TOS, une vraie geek ^^
Couple : Zélos WilderxLloyd Irving-Aurion
Contexte
: Peu avant le grand combat contre Mithos, nos héros se retrouvent chez
Zélos à Meltokio afin de profiter d’un moment de répit. Enfin répit
pour tous sauf pour Lloyd et Zélos qui ressentent une attirance l’un
pour l’autre.
Disclamer : TOS n’est pas à moi sinon j’aurais
tout fait pour que Yuan soit mon père adoptif et j‘habiterais chez les
Renégats ^^
Attention, cette fic est axée sur une relation homosexuelle ! Ceux
et celles qui pour une raison X ou Y ne supportent pas le yaoi, passez-
votre chemin, je ne supporterai pas d’insultes sur le couple. Merci pour votre compréhension.
Meltokio, cité des nobles, Tésséh’alla. Le
ciel était teinté d’une drôle couleur violette, Derris-Kharlan en
recouvrait la quasi-totalité. Tous croyaient la fin du monde proche.
Mais c’était sans compter sur le groupe de l’Elue de Sylvarant qui
voulait réunir les mondes, ce qui était signification de sauvetage des
deux mondes. La bataille finale arrivait mais avant, les héros exténués
s’arrêtèrent chez un des membres du groupe, l’Elu de Tésséh’alla Zélos
Wilder, afin de se reposer un peu. Tous vaquaient à leurs
occupations : Colette s’occupait du chien de Zélos, un magnifique bébé
labrador sable. Raine lisait avec Régal, Préséa apprenait à Génis à
sculpter des objets en bois, Sheena admirait les lys blancs qui
décoraient la maison, Kratos, le père de Lloyd qui les avait rejoint,
astiquait son épée avec minutie. Lloyd, quand à lui, avait entreprit
de se promener dans les rues de la ville. Il y croisa Zélos qui
charmait une de ses nombreuses groupies superficielles. En dragueur
invétéré, il lui faisait des compliments, lui sursurait des mots doux. Pour
une raison inconnue, Lloyd avait mal. Un mal affreux qui lui pesait sur
le cœur, qui lui enserrait la poitrine dans un étau. Le coup fatal pour
son pauvre petit cœur fut quand Zélos la prit dans ses bras. C’en était
trop. Zélos le vit, les larmes vinrent brûler les yeux de Lloyd et
soudain il s’enfuit.
POV Lloyd
Pourquoi ? Pourquoi je pleure comme ça ? Zélos
a toujours été comme ça, un charmeur. Avant cela me faisait sourire
alors pourquoi maintenant j’ai si mal ? Pourquoi ai-je eu envie d’être
à la place de cette fille ? Pourquoi il m’obsède tant ? C’est mon
ami, un bon ami avec qui je ris, avec qui je m’amuse. Il est déjà
arrivé que l’on dorme ensemble à la belle étoile car l’occasion s’était
posée comme ça mais je n’ai jamais ressenti quelque chose comme ça !
Mon cœur se serre malgré moi. Pourquoi ? Et surtout qui pourrait me
répondre ? J’ai mal et aussi peur de ce sentiment, de la réaction des
autres…J’ai mal, j’ai peur….
POV Zélos
J’ignorais
que Lloyd était là. D’ailleurs me serais-je arrêté s’il était là ? Je
ne sais pas, d’ailleurs je ne sais plus rien quand je suis avec lui. Il
est si pur, si innocent, du haut de ses dix-sept ans et moi à côté j’ai
l’air d’un libertin dépravé de vingt-deux printemps. Sa candeur me fait
tant de bien, avec lui, j’ai l’impression d’être vivant enfin ! Avec
lui, je ne suis plus l’Elu, je n’ai plus à jouer ce rôle que je
déteste, que je hais et à qui pourtant je dois tout. Si je n’étais pas
l’Elu, je sais très bien que les filles qui m’adorent ne feraient pas
plus attention à moi qu’à un petit souillon. Avec Lloyd, tout est
différent, je ne suis plus l’Elu, je suis moi. L’avoir vu s’enfuir
comme ça me rend triste, d’autant plus que je jure avoir entendu des
pleurs…Mon ange pleure par ma faute….merde pourquoi je l’appelle mon
ange d’abord ? Mon cœur se serre, c’est insupportable. Lloyd me fait
ressentir des choses que jamais avant je n’avais ressenti, même en
draguant mes louloutes. Quand je les charme, j’ai l’impression que j’ai
Lloyd en face de moi, ses lèvres me tentent tout comme sa peau… Bon sang, ce serait ça ! Est-ce que…je serais…amoureux de Lloyd ?
POV Lloyd
Mes
larmes s’apaisent peu à peu mais mon mal subsiste. Zélos n’a rien fait
de mal alors pourquoi je souffre autant ? Je me rappelle un jour avoir
lu un livre, moi qui d’habitude en lit si peu…La Nouvelle Héloïse je
crois, un vrai pavé. Je venais juste de rencontrer Zélos. Au début, mon
cœur s’était serré sous l’émotion. Aujourd’hui si je le relis, il se
serre et moi je pleure, comme s’il cherchait à se débarrasser de toute
l’eau qu’il a, comme une éponge. Il est Julie, moi je suis
Saint-Preux…Le professeur était étonnée que je lise un pareil bouquin,
moi qui ne suis pas très scolaire… Bon sang, mais pourquoi j’ai si mal ?! Je….aimerais-je Zélos ?
POV normal
Zélos
courait à travers la ville afin de retrouver « son ange ». Il ignorait
vaguement pourquoi mais il se disait qu’il était de son devoir de
sécher les larmes de Lloyd. Le jeune homme était assis sur les
escaliers de pierre menant au château, dans un coin sombre afin que
personne ne le remarque. Les gens ne faisaient pas attention à lui. Ce
n’était pas plus mal. Il vit la cause de ses larmes venir vers lui. Il
tenta de s’enfuir à nouveau mais Zélos l’attrapa par le bras, le
forçant à se coller contre lui.
POV Zélos
Je
retrouvais enfin Lloyd, caché aux yeux du monde extérieur pour
extérioriser sa peine à sa guise. Il me vit et tenta de s’enfuir à
nouveau mais dans une sorte de rélflexe, je l’en empêchais et le
serrais contre moi. Ses larmes redoublèrent, je le serrais plus fort,
comme pour le consoler. D’un geste lent, avec ma main, je levai son
menton vers moi afin de le voir, lui et ses beaux yeux noisettes
inondés de larmes. Je lui souris gentiment, séchais ses larmes et là,
comme poussé par une attraction invisible, je m’emparais de ses lèvres
dont j’ai si souvent rêvé. Je me sentais comme apaisé, plus rien
d’autre ne comptait pour moi. Je ne voyais que Lloyd.
POV Lloyd
Zélos
me trouva aisément malgré ma cachette, je voulus partir mais il m’en
empêcha et me serra contre lui. Mes larmes se remirent à couler, comme
si les écluses de mon être s’était ré ouverte. Plus je pleurais plus il
me serrait contre lui. Avec tendresse, il me força à le regarder à
travers mes yeux noyés et soudain sans crier gare, il m’embrassa.
Surpris, je me laissais pourtant assez vite abandonner. Mon mal s’était
envolé, disparu dans le néant. Je me sentais flotter, j’étais bien. Je
l’aimais, oui je l’aimais.
POV normal Le tout
nouveau couple ne se sépara que quand le manque d’oxygène se fit
sentir. Les deux cœurs battaient à se rompre. Les habitués de Zélos «
el draguissimo » les regardaient comme s’ils venaient de voir un
extraterrestre.
- Pardonne-moi Lloyd, j’aurais dû me rendre
compte de tout ça avant, mon pauvre, comme tu as dû souffrir!
Pourras-tu un jour me le pardonner ? -Zélos tu m’aimes ? - A en mourir. -Mais je suis un homme, comme toi. -Ca je m’en fous, ce que je veux c’est être avec toi. Si tu veux de moi évidemment.
Pour
toute réponse, Lloyd l’embrassa. Et c’est main dans la main qu’ils
rentrèrent au bercail, sous les yeux de Kratos, qui les regardait par
la fenêtre. Il avait remarqué tout cela depuis longtemps. Loin d’être
sous le choc ou fâché, il souriait. Son fils venait de trouvait le
bonheur, son fils allait être heureux et c’était tout ce qui lui
importait.
Quand aux amis des deux amoureux, surpris au début, ils s’en accommodèrent assez vite, sans aucun mal.