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Tales of Symphonia for ever
2 juillet 2011

Chapitre 08: La souffrance de Kratos - par Marina Ka Fai

 

Chapitre huit: La souffrance de Kratos

 

C'étaient les vacances pour les pensionnaires de Kharlan. La majeure partie était partie sur leurs terres. D'autres, moins chanceux, restaient là. Ce fut le cas de Kratos pour deux raisons: la première était qu'il habitait trop loin pour revenir chez lui pour les vacances, la deuxième étaient que ses parents ne lui avaient pas encore pardonné sa lettre assez hardie. Mais le jeune Aurion n'en avait cure, il avait agit selon son cœur et puis il voulait rester avec Yuan. Il pouvait enfin commencer «l'éducation» du jeune homme. La veille, tous deux avaient passé une nuit blanche. Kratos ne savait pour quelle raison Yuan avait cauchemardé mais le pauvre en était complètement retourné, il l'avait retrouvé en larmes, tremblant. L'humain l'avait entendu hurler et était monté le voir, une bougie à la main. Il pria le demi-elfe de lui raconter son rêve. En effet, il y avait de quoi en être retourné. Il avait revu tout ses malheurs, les uns après les autres puis l'apothéose fut quand il rêva qu'on le violait alors que Kratos se faisait tuer devant lui. Le métis avait eu un mal fou à se calmer. C'était lui qui avait cherché la chaleur du corps de son ami, la tête contre son torse pour entendre son cœur battre et ainsi se rassurer. Kratos finit donc sa nuit dans la chambre de Yuan, allongé à ses côtés en lui caressant les cheveux, le jeune homme contre lui qui finit par somnoler au bout que quelques heures. Pendant son insomnie, l'humain réfléchissait. Le père de Yuan se nommait Reyson, tout comme l'homme qui ressemblait tant à Gabriel. Et si Gabriel et Reyson ne faisaient qu'un? Non, c'était exclu. Au bout d'un moment, il sentit le souffle calme et apaisé de son ami. Il s'était endormi. Il murmurait son nom. Kratos ne savait pas pourquoi mais le fait de sentir le jeune homme contre lui, l'appelant si tendrement, cela lui faisait quelque chose. Sans s'en rendre compte, il passa ses doigts sur les lèvres de celui qui avait trouvé le sommeil. Ses lèvres qu'il avait déjà embrassé pour sauver la vie du demi-elfe. Elles étaient douces, chaudes, souples et sucrées. Il eut envie de les embrasser une nouvelle fois. Il se rappelait avoir trouvé Yuan beau le jour de leur rencontre mais maintenant qu'il était complètement guéri, il ne trouvait plus de mots assez forts pour exprimer la joliesse de son ami. Ce n'était plus que de la simple amitié qu'il ressentait pour lui, c'était évident. Si ce n'était que de l'amitié, il n'aurait pas cette envie de l'embrasser, cette envie de l'avoir pour lui, cette envie d'entendre sa voix coupée par le désir crier son nom se laissant aller à un rapport intime. Il n'aurait pas cette envie de l'entendre rire, de le voir heureux, il n'aurait pas cette impression que si le demi-elfe était malheureux, sa vie n'aurait plus aucun sens. Pourquoi ressentait-il ça? Surtout envers lui, envers un garçon? D'accord, il ne s'était jamais senti spécialement attiré par les femmes mais avant de rencontrer Yuan, il n'avait jamais éprouvé de telles attirances envers un être du même sexe que lui. Non, s'il voulait son bonheur, s'il se sentait autant concerné, c'est parce que Yuan était son protégé non? Kratos voulait se convaincre avec cette réponse qu'il savait pourtant branlante. Il savait que ce n'était pas ça. Quand on protège quelqu'un, quand on veut l'aider à s'en sortir dans la vie, ses nuits ne sont pas peuplés de rêves où on fait l'amour à son «pupille» et où on se réveille à cause d'une réaction corporelle typiquement masculine. Le jeune homme profita du sommeil de son ami pour pleurer discrètement. Il cachait ses sentiments, ses désirs mais un jour, il ne saurait plus les retenir, un jour tout exploserait et ce jour-là il perdrait à jamais la confiance et l'amitié de Yuan. Il ne pourrait plus jamais le regarder en face sans avoir honte. Tout cela lui faisait peur, son cœur lui faisait mal. Mais il ne voulait pas fuir Yuan pour autant. Ne plus le voir lui ferait encore plus mal.

C'était donc un Kratos ayant trop réfléchi et pas assez dormi qui se rendit dans la chambre de Yuan pour enfin lui apprendre à lire, depuis le temps qu'il lui avait promis! Le demi-elfe semblait pressé de commencer, il avait déjà tout préparé, il manquait juste son professeur. Mon dieu, ce sourire! Kratos sentit son cœur chavirer et quand il se souvint que d'autres avaient possédés de force cet être enchanteur, il eut des envies de meurtres. Lévin avait décidé de quitter la pension pour les vacances, il avait bien fait.

Durant cette journée, Kratos apprit à Yuan le mystère de l'alphabet, comment associer les sons pour en faire des mots...Le demi-elfe se révéla être un élève très doué et l'humain un professeur attentif et patient. A la fin de la journée, le métis savait lire, écrire, il maitrisait l'art des additions, soustractions, multiplications et divisions, il avait été initié à la science de la géométrie, aux affres de l'histoire-géographie, aux joies de la littérature. D'accord, il avait encore des lacunes mais il ressemblait de plus en plus à un jeune homme de bonne famille. Pour que l'aristocrate se transforme en prince, il n'y avait qu'un pas. Yuan était si heureux! Une seule chose minait sa joie. Kratos avait l'air bizarre. Il y avait comme une sorte de douleur dans ses yeux. Il voulait l'aider à aller mieux. C'était grâce à lui que tout dans sa vie s'arrangeait. S'il pouvait l'aider un tant soit peu, il le ferai avec plaisir.

 

-Kratos, dis moi, est-ce que tout va bien? Demanda Yuan à son ami

Il n'obtint pas de réponses. Le regard de l'humain était fuyant. On aurait dit que quelque chose lui pesait sur le cœur. Le demi-elfe s'approcha de lui et essaya de l'enlacer. Kratos recula brusquement mais pas assez vite pour empêcher Yuan de le prendre dans ses bras. Seigneur cette sensation que l'humain éprouvait! Son corps si attirant, sa voix si douce, ses gestes toujours délicats...Le corps de Kratos eut une réaction gênante qui fit en sorte que son propriétaire se sente à l'étroit dans son pantalon. Yuan le tenant fermement contre lui, il devait la sentir aussi contre sa cuisse. En effet, il l'avait senti et cela l'étonnait.

- Kratos, tu....

Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase que Kratos avait fondu en larmes. Il avait honte, le jour fatidique était arrivé, Yuan allait le prendre pour un obsédé qui avait tout calculé dès le jour où il l'avait vu. Le demi-elfe essaya maladroitement de calmer les pleurs de son ami. Soudain, une question lui frappa l'esprit. La raison de cette réaction, c'était lui? Cette gêne, ces pleurs, c'était parce qu'il était amoureux de lui? Et si jamais il avait raison, que pourrait-il faire? Il ne s'était jamais vraiment posé la question de ce qu'il ressentait pour Kratos. Mais il ne pouvait pas décemment le laisser dans cet état. D'un revers de la main, il sécha les larmes de son ami.

-Kratos...

-Ne dis rien, je sais que tu dois être dégouté de moi....

-Pas du tout. Dis-moi...Bon c'est gênant de demander ça mais... Tu...Tu as envie de moi, c'est ça?

Kratos acquiesça, n'osant pas regarder en face l'objet de son désir.

- Écoute. Le jour où j'ai vu ma chambre pour la première fois, la Méthy m'avait appelé dans son bureau. Elle avait essayé de me faire croire que je ne t'intéressais qu'à cause de mon corps. Je lui ai répondu que si tu le voulais, tu n'aurais pas à le forcer, je te le donnerais. Et j'étais sincère.

-Je ne peux pas Yuan, je ne peux pas te faire ça.

-Bon, bah c'est moi qui te le ferai alors!

-Yuan, ce n'est pas ce que je voulais dire...Je ne veux pas que notre amitié soit gâchée à cause de ma faiblesse.

-Moi, j'appellerais ça une parenthèse amicale. Je ne supporte pas la vision de tes larmes.

 

Doucement, tout doucement, Yuan se rapprocha de Kratos et captura délicatement ses lèvres. Il ne voulait pas que Kratos se compare à ceux qui lui avaient fait du mal par leurs jeux malsains. Il voulait se donner à lui, que Kratos puisse par ce biais calmer sa peine. Il passa sa main derrière la nuque de l'humain et le rapprocha encore plus près de lui. Son autre main le maintenait près de lui. Il ne brisa son baiser que quand il eut besoin de respirer. C'était étrange, Yuan n'appréhendait pas ce contact physique qu'il avait eu l'habitude de détester. A vrai dire, là, il était presque....impatient? Quand à Kratos, il avait eu l'impression que son cœur allait exploser. Le corps de Yuan contre le sien, ses lèvres sur les siennes, c'était plus qu'il ne pouvait en supporter. Il pouvait très bien profiter de ce moment pour accomplir ce que ses rêves lui intimaient, d'autant plus que Yuan était d'accord pour le faire en tout bien toute amitié. Mais l'humain sentait que cela ne suffirait pas. Et soudain la vérité vint spontanément dans son esprit. Il aimait Yuan. Il en était amoureux. Ce qu'il voulait, c'était son cœur, pas son corps. Quand il rêvait que le métis criait son nom pendant qu'il lui faisait l'amour, ce n'était pas parce qu'il voulait entendre qu'il lui donnait du plaisir, c'était parce qu'il voulait entendre qu'il l'aimait.

Quelque part, cela rassurait Kratos. Il avait eu peur que Yuan ne soit pour lui qu'un fantasme. Mais et si Yuan ne partageait pas les mêmes sentiments que lui? Et si pire encore, il le trouvait abject après qu'il ait appris qu'il était homosexuel?

Toujours les larmes aux yeux, il s'écarta doucement de Yuan.

-Pardonne-moi Yuan...

-Kratos....Il y a quelque chose qui t'ennuie, je t'en prie, dis moi ce que c'est.

-C'est moi le problème....

C'était lui le problème? C'était la meilleure de l'année selon Yuan. Où était le problème? Un homme a parfois des envies. Kratos ne voulait en aucun cas considérer Yuan comme un objet,cela le demi-elfe le savait. Mais apparemment, l'envie n'était qu'un problème de surface. Il y avait autre chose. Mais quoi?

Kratos avait l'air si mal! Yuan ne le supportait pas, il voulait le voir comme au début de leur amitié, plein de vie, joyeux, innocent...Il n'eut pas le temps de se poser plus de questions, le sujet de sa réflexion se sentit soudainement mal. Il semblait avoir des ennuis pour respirer et son estomac semblait le faire souffrir. Sa main droite était posée sur son ventre et ses jambes se dérobèrent sous lui. Doucement, Yuan le souleva pour aller le déposer sur son lit. Avec tout autant de délicatesse, il ouvrit les premiers boutons de la chemise de son ami. Il serra sa main dans la sienne, il voulait qu'il sente qu'il était là, à ses côtés. Il espérait pouvoir lui donner un peu de force.

-Je vais aller chercher un médecin, surtout repose toi.

-Yuan...

-Pas de discussion, on n'est jamais trop prudent. Je vais essayer de trouver Reyson ou ton fameux Gabriel à qui je dois en partie la vie.

Le demi-elfe se mit donc en quête de l'un des deux hommes. Il savait où trouver Reyson, sans doute au cimetière. Bingo! Il était là.

- Tiens, de dos, il ressemble à mon père....pensa Yuan

Il s'approcha de lui. Reyson se retourna. Il avait toujours du mal à réaliser que c'était son fils qui se tenait en face de lui.

- Yuan? Quelle bonne surprise!

- Reyson, j'ai encore besoin de votre aide.

Yuan entreprit donc d'expliquer le mal de Kratos, tout en omettant délibérément de mentionner une partie de ce qui avait précédé cette «attaque». Le blond accepta de suivre son fils jusqu'au chevet de l'humain.

A sa fenêtre, tout en sirotant son thé, la Méthy rêvassait. Mais quand son regard aperçut Reyson au loin, accompagné par son bâtard, son cœur fit un bond. Cela faisait dix-huit ans qu'elle ne l'avait pas vu. Il était réapparu dans sa vie il y a peu, à cause de ce maudit gamin d'Altamira pour ce demi-elfe de malheur. Elle sortit donc sur le perron, son cœur ne sachant comment réagir. Au final, elle se montra assez froide.

-Tu n'es pas le bienvenu ici Reyson.

-Ah vous, vous n'allez pas recommencer, ça devient lourd à la fin! S'emporta Yuan qui était inquiet pour Kratos

-La ferme, le demi-sang, ce n'est pas à toi que je parle. J'ai été trop bonne envers toi.

-Marianne, ce n'est pas la peine d'être impolie.

-Oh toi ça va aussi Reyson! Tu m'as trahie je te rappelle! Tu as brisé nos fiançailles pour aller avec cette femme!

-Nos fiançailles avaient été arrangées par nos familles. Qu'aurais-tu préféré? Que je te trompe une fois marié? Tu vaux mieux que cela et je vaux mieux que cela. Maintenant, excuse moi mais j'ai un patient qui m'attend.

-Il t'attend sous ton vrai nom ou sous ton pseudonyme?

Reyson passa devant la directrice sans rien ajouter, Yuan sur les talons. Le métis le mena à sa chambre. L'adulte y passa un bon quart d'heure. Quand il en sortit, il remarqua l'air inquiet de son fils.

-Ne t'en fais pas, il n'y a rien de méchant. Ce sont ses nerfs qui lui ont joué un vilain tour. Lui assura l'humain

-Il n'y a pas autre chose? Demanda Yuan la voix tremblante

-Si, mais tu me l'as caché. J'ai du donc demander à ce jeune homme.

-Il m'aime, c'est ça?

-Tu le savais?

-Non, j'ai deviné.

-Tu es assez futé. Et toi, tu l'aimes?

-Je...je ne me suis jamais vraiment posé la question. Kratos représente beaucoup pour moi, c'est vrai. Je lui dois tout. Il m'a sorti de ma misère. Mais je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse ressentir de l'amour pour moi à proprement parler. Je ne sais pas vraiment ce que je ressens pour lui, je ne sais pas si c'est de l'amour, de l'amitié, une relation quasi-filiale mais je ne supporte pas de le voir pleurer, je ne supporte pas le fait de le voir souffrir. Mais que puis-je faire pour l'aider si l'origine de sa douleur c'est moi?

Reyson regarda avec tendresse son enfant, un léger sourire aux lèvres.

Nayru, Yuan est vraiment ton fils. Il agit et réagit de la même manière que toi. Toujours prêt à vouloir aider, toujours prêt à se remettre en questions... C'est vraiment un bon garçon.

- D'accord, Yuan, tu es peut-être la cause de son tourment mais c'est toi qui en es le maître. Tu n'es pas obligé de répondre tout de suite à ses sentiments, tu n'es même pas obligé d'y répondre tout court. Mais tu lui dois un certain nombre de réponses. Kratos est terrifié. Il a peur que tu le rejettes, que tu le trouves dégoutant après ce que tu as découvert sur lui.

-Que me conseillez-vous?

-Dans ce genre de situation,les conseils ne servent pas à grand chose et ce sont les grands classiques que je vais te servir. Que te suggérer à part d'être franc avec lui, de ne pas le fuir, d'accepter son amour tout comme lui est prêt à se contenter de ton amitié si ça peut sauver votre relation.

-Pourquoi est-ce que je le rejetterai?

-Parce qu'il est homosexuel.

-Homo...quoi?

-En gros, il se sent plus attiré par les hommes que part les femmes.

-Juste pour ça?

-Les gens ont tendance à rejeter les gens qui ont ce genre de préférence.

Mon dieu, que tu es innocent encore Yuan! Cela ne m'étonne pas que Kratos soit tombé amoureux de toi.

-Reyson, merci pour tout. Je vais lui parler. Bon, je sais pas quoi lui dire, on verra bien mais en tout cas, grâce à toi je comprends mieux sa réaction. C'est bizarre, personne ne m'avait jamais parlé de l'amour comme ça avant toi. Bon d'accord, il y avait Maman mais elle adaptait, j'étais encore petit quand je lui ai demandé ce qu'était l'amour. C'est facile d'en parler avec vous c'est un peu comme si vous étiez mon père.

Reyson eut un pincement au cœur quand son fils prononça ses paroles ingénument. Mais il était heureux d'avoir pu l'aider. Il se retira, laissant la chair de sa chair avec le jeune Aurion. Yuan entra dans sa chambre. Kratos était toujours allongé sur son lit, il semblait respirer mieux mais il pleurait toujours. Il s'approcha doucement de lui et s'assit sur le bord du lit. Kratos lui tournait le dos, il n'osait pas le regarder en face. Yuan ne s'en offusqua pas. Pas besoin des yeux pour écouter quelqu'un.

-Kratos...Reyson m'a expliqué...ce que tu ressentais....

-Je te dégoute, c'est ça? C'est normal après tout, éprouver cela, c'est...

-Non, tu ne me dégoutes pas. Avoir des envies, c'est naturel, aimer quelqu'un c'est naturel. C'est beau aussi.

-Tu trouves ça naturel d'aimer un être du même sexe que toi? C'est répugnant, c'est...

-Moi en tout cas ça ne me choque pas. Qu'est-ce qui est normal et qu'est-ce qui ne l'est pas? Tu m'aimes. Quand on est amoureux, on a envie de la personne aimée. Je vois pas où est le problème. Ce n'est pas comme si tu avais fais exprès de tomber amoureux. Ça ne se contrôle pas. Je...je ne peux pas encore te dire ce que je ressens pour toi. Je n'y ai jamais réfléchi vraiment, je ne veux pas te donner de faux espoirs ou de fausses déceptions. Tout ce que je sais, c'est que je veux continuer à être ton ami. Ce qui signifie que j'accepte ce que tu es dans ton intégralité. Alors je t'en prie...arrête de te faire du mal.

 

Kratos n'en croyait pas ses oreilles. Il l'acceptait? Il acceptait son amour? Il ne s'était pas senti offensé quand il avait senti qu'il avait envie de lui? Il était bien trop gentil avec lui! Il l'avait offensé, il éprouvait des choses envers lui qu'il n'aurait jamais du éprouver. Il avait honte de lui, il se sentait sale. Pourtant, Yuan disait vrai. L'amour, ça ne se commande pas. Était-ce Yuan qui était trop gentil ou lui qui était trop dur envers lui-même?

-Yuan...

Le demi-elfe laissa son ami pleurer tranquillement. Vers dix-neuf heures, le duo alla dans la chambre de Kratos où les attendait leur dîner. Et quand vint le moment de se coucher, Yuan décida de passer la nuit avec Kratos. Il ne pouvait pas le laisser seul avec sa douleur. Et contrairement à ce que Kratos s'attendait, il passa une bonne nuit.

 

 

A suivre

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