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Tales of Symphonia for ever

22 octobre 2008

Sheena - par Ariall

Sheena_by_Ariall

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22 octobre 2008

Nuit étoilée - par Ange de Cristal

001prixnaikkoh

22 octobre 2008

Vérius - par Ange de Cristal

00verius2

28 septembre 2008

Chapitre 03: Un grand bon dans le vide - Alienor

Village d’Isélia, quelques mois après la régénération du monde.

 «Ca y est ! J’ai terminé ! »

Colette brandit triomphalement l’emballage avec fierté. Elle n’avait plus qu’à lui offrir !

« Comment le trouves-tu grand-mère ? » demanda la jeune fille, à la personne allongée sur le lit.

Phaidra Brunel regarda le cadeau que sa petite fille tenait dans les mains.

« Il est… très beau…

-Tu crois que ça lui plaira ? » fit elle, d’un petit air inquiet.

La vieille femme fit un geste de la main comme pour lui dire qu’elle en était certaine.

« Je vais lui donner immédiatement alors ! » fit joyeusement la jeune fille.

Puis une nouvelle lueur inquiète traversa son joli visage et elle se tourna vers sa grand-mère.

« Crois-tu que ça ira durant mon absence ? »

Nouveau signe apaisant de la main.

« Alors je n’ai pas de soucis à me faire ! » dit joyeusement l’ex-élue de Sylvarant.

Elle descendit les escaliers, traversa le salon et sortit de la maison.

Le soleil brillait sur le village d’Isélia, qui avait beaucoup changé depuis la grande régénération. Colette sourit en pensant aux souvenirs des mois passés.

Elle traversa le village en passant par la maison du professeur et de Génis, qui, fatigués de parcourir le monde pour faire accepter les demis-elfes, se reposaient dans le village où ils avaient grandi, dans leur petite maison qui, ayant été incendié par les désians puis généreusement reconstruite par les habitants du village, était plus grande et plus belle désormais.

Le sourire de Colette s’élargit.

Elle emprunta la sortie du village protégée par les gardes d’Isélia, fiers dans leur tenue de courageux guerriers prêts à défendre leur ville en cas d’invasion, même si bien sûr il n’y en avait plus eu depuis des mois, heureusement pour tout le monde d’ailleurs !

Quittant le village, Colette se dirigea vers la forêt d’Isélia. Il n’y avait plus rien à craindre désormais, car les monstres avaient disparu. Elle pourrait donc traverser le bois en toute tranquillité !

Après avoir monté et descendu les pentes escarpées, la jeune fille continua son chemin et arriva enfin en vue de la maison de son ami d’enfance. Elle se précipita en toute hâte vers la maison du nain Dirk et de son fils adoptif Lloyd. Elle fut accueillie par les aboiements joyeux de Noïshe, le protozoaire de Lloyd, ce dernier ayant cru que cet animal était un chien, qui avait étrangement grandi ces derniers mois. Elle lui flatta le museau et entra dans la maison.

« Eh bien, ma chère Colette ! Ca fait drôlement plaisir de te revoir dis donc !s’exclama le nain, d’une grosse voix.

-Oui, il est vrai que ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus !

-Tu veux voir Lloyd c’est cela ? Il est dans sa chambre ! Fais comme chez toi surtout !

-Merci ! sourit Colette, en montant les escaliers.

Elle arriva à l’étage, et se dirigea vers la chambre de son meilleur ami. Elle n’eut pas le temps de frapper à la porte que celle-ci s’ouvrit brusquement.

« Colette ! Quel bonheur de te revoir ! tonna Lloyd, joyeusement, Je t’avais aperçu en bas ! »

Il la prit dans ses bras et la serra, puis il lui prit la main et l’emmena dans sa chambre.

« Cela fait quelques mois qu’on ne s’était pas vus ! Non ? Tu m’avais dit que tu m’accompagnerais dans ma quête pour retrouver les exsphères mais l’on m’a appris au dernier moment que tu étais occupée ! »

La jeune fille baissa la tête, puis la releva.

« Excuse-moi, mais ma grand-mère est tombée malade et je devais rester auprès d’elle… Mon père Franck est parti en voyage alors… je ne pouvais quand même pas la laisser seule !

-Ne t’en fais pas, je comprends ! » lui sourit le jeune homme. »

Les joues de L’ex-élue virèrent au rosé, et elle sourit timidement. C’est alors que les yeux de Lloyd tombèrent sur le petit sac où se trouvait le paquet que Colette avait introduit avant d’aller chez lui.

« Qu’est-ce que c’est ?

-Ah… ça ? C’est ton cadeau d’anniversaire…

-Mon cadeau d’anniversaire ? rit il, Mais c’est dans deux mois voyons tu le sais bien !

-Oui mais… Je tenais à te l’offrir tout de suite… parce que dans deux mois je ne serais pas là pour te souhaiter bon anniversaire tu comprends… »

Lloyd resta silencieux, puis demanda.

« Pourquoi ne seras-tu pas là dis-moi ?

-Parce que je pars en pèlerinage pour aider ma grand-mère à guérir… et puis je tenais aussi à offrir ton cadeau avant tous les autres ! »

Il éclata de rire.

« Tu es toujours aussi croyante Colette !» fit il.

Et cela était normal, puisqu’ils avaient rencontré la déesse Martel en personne quelque mois auparavant, ce qui bien sûr avait totalement changé leur vie car ils avaient été désignés pour protéger le jeune arbre géant de Kharlan.

« Et tu as plus d’avance que moi en matière d’anniversaire ! » rajouta t-il.

Elle sentit son petit sourire s’élargir encore plus.

« Tiens ! » dit elle, en tendant son cadeau.

Il le prit précautionneusement, et commença à le déballer. Il afficha une petite mine surprise lorsqu’il en sortit une bande violette.

« Un ruban ?!? s’exclama t-il, surpris.

-Et pas n’importe lequel ! expliqua t-elle, C’est un ruban d’Asgard que j’ai acheté il n’y a pas longtemps et qui porte bonheur paraît-il. Tu vois ces petits grelots, là ? Elles abritent les vents sacrés qui soufflent sur l’autel de la ville. Où que tu ailles et quoi que tu fasses, tant que tu le porteras sur toi, ils te protégeront… »

Le visage du jeune homme s’illumina.

« C’est vraiment très beau… Merci beaucoup Colette. »

Les joues de la jeune fille rosirent encore plus.

« De…de rien, ça fait plaisir, balbutia t-elle, et bon anniversaire en avance! »

Elle sortit de la chambre de son ami, le cœur bondissant dans sa poitrine. Elle était toujours comme ça lorsqu’il lui parlait ou qu’il lui faisait un compliment. Il faudrait qu’elle apprenne à contrôler sa timidité, pensa t-elle.

Elle descendit, salua Dirk, et sortit. Une fois dehors, elle se tourna vers le balcon de la chambre de Lloyd. Celui-ci y était et la saluait d’un signe de la main, elle y répondit en rougissant même s’il ne s’en apercevait heureusement pas.

Elle tourna le dos et se prépara à quitter la maison du nain, lorsqu’un tremblement de terre l’arrêta. Le puissant séisme la fit trébucher et elle se retrouva à plat ventre par terre. Enfin, le tremblement s’arrêta brusquement. Elle se releva difficilement.

« Que se passe t-il ? » se demanda t-elle.

 

Elle flottait. Elle flottait doucement dans un néant blanc sans issue. Où allait elle donc ? Etait-elle morte ? Elle n’en avait aucune idée. Les yeux mi-clos, dérivant entre l’éveil et l’inconscience, elle se dirigeait vers un vide sans fin, qu’elle ne distinguait pas, mais qu’elle pressentait. Autour d’elle, tout était blanc comme neige, et elle n’était qu’un petit point noir dans cette infinité pure. Puis soudain, elle se sentit aspirée par un tourbillon lumineux. Elle ferma les yeux, tellement elle était éblouie, et résista pour ne pas être entraînée. Peine perdue, elle était impuissante face à une telle force ! Puis tout se mit à tourner autour d’elle, et le blanc éblouissant prit la couleur magnifique du bleu azur…

 

« Aïe ! » cria la jeune fille.

Elle venait d’atterrir face contre terre sur un sol dur et poudreux.

« Satané sable ! » jura t-elle en se relevant.

Du sable !

Mais où était-elle donc ? Que faisait-elle ici ? Il y avait quelques minutes déjà, elle se trouvait dans une cave aménagée dans une maison pas tout à fait ordinaire où se trouvaient beaucoup de personnes. Puis il y avait eu ce tremblement de terre, elle était tombée, elle s’était évanouie, et puis c’était tout.

« Ouch ! » entendit elle, derrière elle.

Elle se retourna, et vit Lloyd, les fesses vers le haut et la tête à demi plantée dans le sol, dans la position de l’autruche. Cette scène comique réussit à tirer un sourire à Colette malgré la situation dans laquelle ils se trouvaient.

Il déterra sa tête, et se releva péniblement. Enfin, il aperçut la jeune fille, et lui lança :

« Ca fait mal dis donc ! J’ai mal à la tête… »

Puis il regarda tout autour de lui.

« Où sommes-nous ? » demanda t-il.

Voyant qu’elle ne répondait pas, il en déduisit qu’elle n’en savait rien non plus.

Il se remit debout, et tendit la main à la jeune fille.

« On m’avait dit que le Royaume-Uni possédait beaucoup de territoires, mais de là à avoir un désert !!! » fit-il.

Car c’en était bien un. Un immense désert de sable qui semblait s’étendre sur des kilomètres ! Et eux, tout seuls, complètement perdus au beau milieu de ces dunes. Sans aucun moyen de secours ! Et puis, chose terrible dans ce genre d’environnement : ils n’avaient pas d’eau ! Colette avait son sac, certes, mais sa gourde n’était plus là. « Je l’ai sûrement perdu lorsque je me suis fait attaquée par les mauvais garçons dans les vieilles rues…» pensa t-elle, complètement perdue. Au bout de quelques heures ils allaient sûrement mourir de soif. Cette idée l’horrifia. Elle ne voulait pas finir comme ça !

Comme s’il avait lu dans ses pensées, Lloyd déclara :

« Nous devrions tenter de trouver un abri et attendre que des secours arrivent ! »

C’était malheureusement impossible d’en trouver. Il n’y avait personne, absolument personne. Mais elle se mit en route sans protester.

Au bout d’un moment, le jeune homme lança :

« C’est tout de même étrange que l’on se retrouve en plein désert du Sahara !

-Sahara ? fit Colette, surprise.

-Tu ne connais pas ?

-Si… si bien sûr ! Mais ça semble quasiment impossible puisque nous étions dans la cave d’une maison quelques instants plus tôt !

-En fait… c’est un repère de résistants…

-Un quoi ? demanda t-elle, en écarquillant les yeux.

-Bah… en gros je suis un résistant… Je rapporte des informations venant du dehors pour que l’on puisse savoir ce qui se passe en ce moment…

-Mais les résistants ne se trouvent-ils pas généralement en France ?

-Si, mais justement, nous sommes là pour résister en cas d’invasion des allemands ! Mais moi je voulais partir à Portsmouth pour me rendre en France ! »

La jeune fille prit un air interloqué.

« Mais enfin, la France a été envahie par l’Allemagne et j’ai entendu dire que des milliers de gens risquent leur vie là-bas ! Il paraît même que les nazis torture certaines personnes pour leur soutirer des informations !

-C’est vrai, mais on ne peut pas les laisser seuls ! Nous sommes des pays amis non ? »

Colette voulut rétorquer quelque chose, mais elle se ravisa et se tut. Elle préféra alors changer de sujet.

« Pourquoi dis-tu que nous sommes dans le Sahara ?

-Parce que ça y ressemble non ? Il se pouvait très bien qu’après que nous soyons assommés par le tremblement de terre, nous ayons été emmenés ici !»

Puis il rajouta :

« En tout cas, si c’est une farce, ça ne me fait pas rire du tout ! »

Elle regarda vers le ciel, et vit que le soleil y était haut, signe qu’on devait être le midi, alors que la dernière fois qu’elle était restée consciente on était seulement le matin ! Et puis, le soleil... Il semblait étrangement proche ! « Sûrement une illusion », pensa la jeune fille, on lui avait souvent dit que dans le désert on pouvait avoir affaire à des mirages.

« Eh ! s’exclama soudain Lloyd, ce n’est pas un homme que j’aperçois là-bas ? »

Elle suivit son regard. Tout d’abord, elle ne vit rien et crut qu’il rêvait, puis elle aperçut une silhouette. Il s’agissait d’un homme qui était agenouillé par terre, visiblement aussi en difficulté qu’eux. Croyant leur chance arrivée, le jeune homme se précipita pour lui venir en aide, suivi par Colette.

Quand ils arrivèrent à lui, l’homme se releva difficilement, et leur fit un signe de la main, comme pour leur demander de l’aider. Colette était méfiante, ce pourquoi elle ne s’approcha pas tout de suite. Lloyd, au contraire, fut vers lui en quelques bonds.

Il l’aida à se relever et l’homme lui dit :

« Merci de m’aider les enfants, j’espérais pas trouver d’la compagnie en plein désert j’vous jure ! »

Il les regarda d’un œil étonné :

« Qu’est-ce que vous faites là ? »

Colette se mordit la lèvre inférieure, ne sachant quoi répondre. Si elle disait qu’elle ne savait pas, il lui rirait sûrement au nez. Mais Lloyd tenta d’improviser :

« Eh bien… en fait, nous sommes des voyageurs, mais une troupe de bandits nous a pillé et est parti avec notre sac de voyage et notre réserve d’eau, du coup nous n’avons presque plus rien sur nous ! »

L’homme les regarda de nouveau avec un air réprobateur.

« Pas étonnant, faut s’demander c’que des jeunes font tout seuls au milieu du désert ! Et puis avec ce tremblement de terre… »

Lloyd se prépara à argumenter une deuxième fois, mais il l’interrompit :

« Vous vous rendez à Triet ? » fit-il en regardant leurs vêtements d’un air étonné.

Colette jeta un regard interrogateur à son voisin, se demandant ce qu’était Triet, car elle n’en avait jamais entendu parler, mais celui-ci répondit, une lueur dans les yeux :

« Oui… oui ! C’est cela, c’est là-bas que nous allons !

-Ca tombe bien, j’y cours moi aussi ! On pourra faire un bout d’chemin ensemble comme ça ! Et puis on aura de quoi remplir nos gourdes une fois là-bas ! Pas vrai ? »

De l’eau ! Elle comprit enfin de quoi il parlait. Une oasis près d’ici ! Ils étaient sauvés ! Et comme ça, ils trouveraient, avec un peu de chances, quelqu’un qui les ramènerait chez eux. C’était déjà une aubaine qu’ils tombent sur ce type mais alors là… c’était vraiment un coup de chance ! Elle approuva aussitôt :

« Justement ! Nous avons vraiment soif et il nous fallait d’urgence trouver à boire !

-Et bah qu’est-ce qu’on attend dans ce cas ? Allons-y ! » fit l’homme.

Aussitôt il se mit en marche, mais s’arrêta. Lloyd courut l’aider. Il le remercia et marcha.

Ils parcoururent la distance qui les séparait de l’oasis lorsque les premières traces de végétations apparurent. Puis ils aperçurent les premiers palmiers et hâtèrent le pas. Ils arrivèrent sans trop de difficulté et leur guide leur dit :

« C’est le moment d’se séparer on dirait !

-Oui, répondit Lloyd, merci beaucoup de nous avoir emmené ici !

-De rien mon p’tit, c’était un plaisir, et puis j’vous devais bien ça ! Puisque vous m’avez escorté en quelque sorte !

-Oui... » sourit le jeune homme.

Il s’adressèrent quelques adieux puis il se tourna vers Colette :

« Maintenant qu’on est ici, trouvons à boire et cherchons quelqu’un qui pourrait nous aider ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait, ils réussirent tant bien que mal à trouver une source et à se désaltérer. Une fois leurs gosiers satisfaits, ils voulurent demander à quelqu’un de les aider à retourner chez eux, mais celui-ci parut ne pas comprendre ce qu’ils lui disaient, regardant leurs habits avec un air étonné. Finalement, au bout d’un moment, ils s’assirent sur le sol et Lloyd se passa la main dans les cheveux :

« On a eut beau demander à tous les gens du coin, on a rien trouvé pour nous tirer de là ! »

Soudain Colette le tira par la manche et indiqua une tente qui se trouvait à côté de la source d’eau.

« Qu’est-ce que c’est ?

-C’est une tente de voyance, ma grand-mère me disait que sa mère s’y rendait car elle était très superstitieuse !

-Moi on m’a dit qu’il fallait ne pas se fier aux voyantes, car elles racontent souvent n’importe quoi pour un prix exorbitant.

-Oui, mais nous pouvons toujours l’interroger sur où nous sommes et comment rentrer chez nous !

-C’est une bonne idée ! » approuva le jeune homme.

Ils se relevèrent donc et se dirigèrent vers la hutte. Quand ils entrèrent, la fraîche obscurité leur frappa le visage et ils respirèrent un bon coup, puis une femme apparut derrière une table, le sourire aux lèvres.

« Bienvenue dans la hutte de la voyante ! » leur dit-elle, joyeusement.

Ils s’avancèrent et firent face à la voyante, celle-ci leur demanda :

« Que désirez-vous savoir ?

-Eh bien… fit Lloyd, nous voudrions savoir, pouvez-vous nous dire où nous sommes ?

-Mais… à Triet bien entendu !

-Qu’est-ce que c’est Triet à la fin ?

-Mais… c’est le seul désert présent dans le monde et le plus connu ! Tout le monde sait ça ! »

Les deux compagnons se regardèrent avec des yeux ronds. Ils n’avaient jamais entendu parler d’un quelconque désert du nom de Triet, mais de là à dire que tout le monde connaissait… Aucun doute : ils avaient affaire à une folle !

« Connaissez-vous l’Angleterre ? tenta Lloyd, une nouvelle fois.

-Non, je n’ai jamais entendu parler d’une telle contrée ! D’où venez-vous pour me demander cela ? »fit la voyante, de plus en plus surprise.

Puis son regard se posa sur Colette et elle s’illumina :

« Mais… vous êtes l’élue de Sylvarant !

-M…moi ? balbutia la jeune fille, les yeux écarquillés.

-Mais oui ! C’est vous qui avez réparé vos erreurs en causant la grande régénération ! Vous avez perdu la mémoire ou quoi ? »

Puis, sans lui laisser le temps de répondre, elle se tourna vers Lloyd :

« Et vous, vous êtes Lloyd, son compagnon, et le détenteur de l’épée éternelle ! Veuillez m’excuser de vous avoir ainsi sermonné ! Mais vos questions sont tout de mêmes assez étranges pour des gens qui ont parcouru le monde entier ! Je me trompe ?

-Mais je… commença le jeune homme.

-Mes services sont toujours gratuits pour l’élue et son compagnon ! Avez-vous d’autres questions ?

-Heu… Non merci, c’est tout ce que nous demandions ! »

Ils sortirent précipitamment, et Lloyd dit :

« Elue ! Détenteur de l’épée éternelle ! Pour qui se prend t-elle cette femme ? Elle est folle !

-Je… je ne vois pas où elle voulait en venir en me qualifiant d’élue !

-Ne fais pas attention à ce qu’elle dit ! Je te dis qu’elle est folle ! Nous n’avons plus qu’à nous débrouiller seuls maintenant ! Sortons d’ici ! On s’est fourré dans un asile de fous ! »

Aussitôt, il se mit à courir. Colette le suivit. Ils traversèrent toute la ville et arrivèrent à la sortie.

« Je me demande si on n’a pas atterri par hasard dans un endroit encore inconnu sur Terre ! »

Il se prépara à courir, et sortit de la ville. Son amie le suivit. Mais au bout d’un moment, le jeune homme s’arrêta immédiatement.

« Qu’est-ce qui se passe ? fit Colette en s’arrêtant derrière lui.

-Surtout, ne bouge pas ! lui ordonna t-il, en murmurant.

-Pourquoi ? » demanda t-elle, étonnée.

Il ne lui répondit pas, et elle fit un léger mouvement pour voir ce qui les bloquait.

« C’est quoi ça ? » se demanda t-elle, en écarquillant les yeux. Devant elle se tenait une sorte de scorpion géant.

« Un… un monstre ! bégaya t-elle.

-Surtout ne bouge pas ! » répéta Lloyd, parfaitement immobile.

Mais l’animal sembla les remarquer. Il s’approcha d’eux négligemment, frôla la jambe du jeune homme, mais l’ignora. Il alla plutôt vers Colette. D’abord, il tata la jambe de la jeune fille avec de drôles de mandibules. Puis, avec ses pattes, il tenta de grimper le long du tibia.

« AH !!! » hurla l’adolescente.

Elle se mit à gigoter en tout sens, à agiter la jambe pour en déloger l’insecte venimeux. Rien à faire, il s’accrochait en enfonçant ses pinces dans la chair.

« Arrête de bouger ! Sinon il va… » cria Lloyd.

Mais trop tard, la jeune fille sentit une douleur fulgurante traverser sa jambe, et le scorpion lâcha finalement prise pour creuser dans le sable et disparut. Elle tomba à terre et s’évanouit.

« Oh non ! » jura Lloyd, intérieurement.

Il s’agenouilla près de la jeune fille.

« C’était vraiment une idée stupide de s’aventurer dans le désert sans s’informer sur les dangers qu’il peut y avoir ! » se reprocha t-il, fou de rage.

Un sifflement mit fin à ses lamentations.

« Pssssssst ! »

« Qu’est-ce que c’est ? » se demanda t-elle Lloyd.

Le sifflement reprit, un peu plus fort, puis une voix chuchota :

« Pssssssst ! Par ici ! »

L’adolescent, méfiant, s’avança à pas prudent. C’est alors que, sans crier gare, un homme lui fit face. Il sursauta et tomba sur les fesses. L’homme, habillé bizarrement, soupira. Lloyd, éberlué, pensa qu’il devait mourir de chaleur dans ces vêtements, mais il ne manifestait aucune transpiration.

« J’ai eu de la chance de tomber sur toi, tu étais en mauvaise posture on dirait ! »

« Non ! Ca se voit tant que ça ? » voulut lui jeter le garçon, mais il préféra ne rien dire, songeant que cet homme pourrait peut-être l’aider à soigner Colette, allongée par terre.

« Suis-moi ! » lui ordonna son « sauveur ».

Le jeune homme obéit, se demandant où est-ce qu’il pourrait bien l’emmener.

 

Lloyd regarda le ruban avec intérêt, le manipulant avec précaution, et choisit de l’utiliser comme bracelet. Il l’enroulait autour de son poignet tout en regardant Colette quitter la maison en haut du balcon en lui faisant de grands signes de la main. Il se préparait à rentrer lorsque, soudain, un tremblement de terre le fit tomber à plat ventre par terre.

« Aïe ! » fit-il, en se cognant la tête contre le sol. Il se releva, un peu sonné, et se demanda ce qui lui arrivait. Puis il se rendit sur le balcon et vit Colette qui était elle aussi tombée par terre. Il tourna les talons et traversa sa chambre pour descendre précipitamment les escaliers. Il se précipita dehors.

« Colette ! Ca va ? demanda t-il, inquiet.

-Ce tremblement de terre… Tu l’as ressenti toi aussi ? demanda t-elle, persuadée qu’elle rêvait.

-Oui, il était sacrément fort !

-Je… je ressens une présence étrangère…

-Colette ?

-Non… Je dois dire des bêtises.

-Ce n’est pas rare que des tremblements de terre secouent quelquefois une région du monde ! » lança le jeune homme.

Il se tut lorsque Dirk courut vers eux.

« Papa !

-Lloyd, Colette ! Que s’est-il passé ?

-Tu as dû le ressentir toi aussi ! Il y a eu…

-Alors je n’ai pas rêvé ! » le coupa le nain, excité.

Puis une lueur inquiète traversa son visage rond et barbu et il s’exclama :

« Rendez-vous à Isélia ! Vite ! Il faut savoir si tout le monde va bien ! »

Les deux amis ne se le firent pas dire deux fois et ils coururent immédiatement vers la forêt.

En quelques minutes, ils atteignirent enfin le village.

« Lloyd ! » s’exclama une voix familière.

Ils se tournèrent et virent Génis, accompagné de Raine, qui courait vers eux.

«Que se passe t-il Génis ?

-La terre s’est mise soudainement à trembler ! Le séisme s’étend sur des kilomètres !

-Est-ce que tout le monde va bien ?

-Ici, oui.

-Tout le monde est sauf, il y a quelques blessés, mais ce n’est rien de grave ! J’ai utilisé quelques sorts de guérison. » répondit Raine.

Elle se tut, puis Génis reprit, en murmurant :

« Et puis… Cette condensation de mana dans l’air…

-Hein ?

-Ca venait de Triet ! Nous devons voir ce qui s’y passe !

-Je t’accompagne ! Et puis, nous devons contacter Zélos et les autres à Meltokio ! »

Depuis la régénération du monde, Meltokio partageait désormais le même continent qu’Isélia, Triet et Izoold, le village des pêcheurs.

Soudain, Colette tomba à terre.

« Colette ! » crièrent ses compagnons.

Ils s’agenouillèrent autour d’elles et Raine tata son front.

« Elle a de la fièvre, c’est étrange…

-Pouvez-vous la soigner professeur ? lui demanda Lloyd.

-J’ai utilisé toute mon énergie pour utiliser des sorts de guérison ! Je suis désolée de ne pas être plus utile…

-Colette, ça va ? demanda Génis, inquiet.

-J’ai… mal partout ! Je ne sais pas ce qui se passe… » répondit celle-ci.

Lloyd, soudain, ressentit un malaise semblable à celui que décrivait la jeune fille, et s’affala soudain lui aussi par terre.

« Lloyd ! » firent Génis et Raine, à leur tour.

Lloyd articula quelques mots :

« J’y comprends rien, j’ai mal moi aussi… Qu’est-ce qui se passe enfin ?

-C’est ce que je me demande aussi ! Il est atteint du même mal que Colette ! Ce doit être une épidémie… diagnostiqua Raine, les sourcils froncés.

-J’espère que ce n’est pas grave… souffla le jeune demi-elfe.

-Il faut que vous alliez vous reposer tous les deux ! Nous allons nous charger nous-mêmes d’aller voir ce qui se passe !

-N… non ! bégaya Lloyd, en se relevant avec difficulté, je viens… Je veux être au courant de tout ce qui se déroule !

-Nous te rapporterons des informations quand nous serons revenus. Je vais raccompagner Colette chez elle, Génis, tu aideras Lloyd à retourner chez lui. Ordonna Raine, qui avait l’habitude d’être obéie.

-D’accord… Raine… » fit celui-ci.

Chacun prit donc une direction opposée, l’un soutenant l’autre, en se demandant avec inquiétude si toute cette suite de coïncidences n’était pas signe de mauvais présage…

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28 septembre 2008

Chapitre 09: Yahmi - par Ange de Cristal

9

Il fallait se rendre à l’évidence, elle était tout bonnement paumée. Des arbres par-ci, un chemin abandonné par là, et le pire, c’est qu’elle ne reconnaissait pas du tout l’endroit… C’est fou ce que les choses changeaient en 1000 ans… Puis quelle idée elle avait eu aussi de se braquer comme ça ! Encore une fois, elle avait perdu le contrôle de son pouvoir (et de son caractère) et s’était téléportée n’importe où… D’habitude, c’était Ange qui venait la chercher, mais voilà, ce coup là, c’était pas comme d’habitude…

Ewina marchait depuis des heures dans cette sorte de forêt de plaine abandonnée, terrassant quelques monstres « innocents » qui avaient eu le malheur de la croisée. L’inquiétude grandissant au fil du temps qui passe et du soleil couchant, la jeune Ninja pressa le pas. Pas qu’elle avait peur du noir, mais presque, et la nuit n’allait pas tarder à tomber… Que pouvait bien faire Ange en ce moment ? Elle n’eu pas le temps d’y penser d’avantage qu’une silhouette apparut devant elle, élégamment.

« Tu n’es pas d’ici toi… »

C’était un jeune homme, du moins, c’est ce que la jeune fille pensait au ton de sa voix. Voix douce et mélodieuse entre parenthèse.

« Non en effet… Ca se voit à un tel point que je suis perdue ? » Parce qu’il était inutile de le cacher, alors autant éviter de mentir pour se la jouer…

«  Un peu oui… Bah, j’habite à Palmacosta, ce n’est pas bien loin. Si tu veux, on y va ensembles ! »

 

 

Il avait fait cette proposition avec une telle gentillesse dans le ton qu’Ewina ne put refuser. Même si le visage de l’homme était toujours dans l’ombre. Elle décida alors de s’approcher un peu, pendant qu’il dévoilait justement ses traits. Bah dis donc, il était vraiment pas mal… Habillé plutôt richement, malgré le fait qu’il cachait un peu le tout sous une cape bleue marine. Son visage était fin, sa peau un peu pâle, ses cheveux étaient noirs et mi-longs, dont les reflets du soleil se couchant leur donnait une teinte plutôt orangée. Ses yeux rouges violacés pétillaient et semblaient emplis de bonté et d’affection à revendre. Le cœur d’Ewina ne pouvait s’empêcher de battre face à une telle rencontre, mes ses instincts de Ninja la remirent vite fait en place, et elle se calma.

« Très bien, allons-y… »

Pendant qu’ils marchaient, elle n’arrêtait pas de lui lancer quelques regards de biais, et lorsqu’il la prenait sur le fait, il lui répondait par un sourire plutôt charmeur.

« Au fait, comment t’appelles-tu ? Lui demanda-t’il.

- Ewina, je suis originaire de Mizuho, mais c’est ma première sortie hors du village, et je suis un peu perdue… » et PAF ! Comment mentir (enfin presque dans un sens) sans éveiller les soupçons et étant convainquant… Ewina avait ce don d’être assez persuasive et prévoyante lorsqu’elle était en situation inconnue.

« Je voie. Pour ma part, je me nomme Yamhi. Je suis de ceux qu’on appelle prêtre, et je dois bientôt commencer mon pèlerinage, qui consiste à aller d’église en église, de ville en ville, afin de prier pour la déesse Martel. Précisa-t’il. »

Un prêtre… Ewina comprenait mieux d’où il dégageait cette chaleur naturelle. Les prêtres avaient toujours eu le don d’apporter bienveillance, aide et de respecter tout ce qui les entourait. Déjà, la jeune fille se détendit d’avantage. Décidément, elle le connaissait à peine, mais elle se sentait bien en sa présence.

Ils discutèrent un peu le long du trajet, ma foi trop court aux yeux de la jeune fille. Ne voulant pas déranger d’avantage, elle avait préféré dire qu’elle se prendrait une chambre à l’auberge, et Yamhi, respectant se choix, était parti en direction de l’église.

Sauf qu’Ewina avait juste oublier un léger détail… Elle n’avait pas le moindre sou… Bon, au moins, elle était à l’abri des monstres dans une ville, et ce n’étaient pas les petits kékés des rues qui allaient lui faire peur… Ils ne seraient jamais aussi terribles que les Désians à son époque !

Elle se dirigea alors en direction du port pour admirer la fin du coucher de soleil, lorsque quelque chose attira son intention… Il y avait de l’animation à l’église. Une bande de jeunes un peu excités, voire révoltés, se trouvait devant la porte. Les passants les regardaient avec curiosité, mais cela ne durait pas, car ils passaient leur chemin après s’être fait insultés une ou deux fois…

« Quel culot ! » Pensa Ewina. « Que dirait Martel si… » Elle se figea sur place quand elle vit que Yamhi sortait du bâtiment juste à ce moment là. La bande entra alors en action. Apparemment, ils en avait contre l’église et ses prêtres, comme quoi Martel c’était du bidon et patati et patata… Ewina s’apprêta à aller prêter main forte à son nouvel ami, mais celui-ci n’avait pas vraiment besoin d’aide. Il semblait aussi bon en religion qu’en art du combat, et en deux trois coups d’épées, la petite bande détalait déjà. Yamhi se retrouva vite entourés par les gens le félicitant et le remerciant de les avoir fait déguerpir. La jeune Ninja attendit que tout cela se calme et alla de nouveau lui parler.

« Dis donc, je ne pensais pas que tu étais si doué ! S’exclama-t’elle.

- Et tu croyais quoi ? Qu’un prêtre n’était bon qu’à dire des prières ? Plaisanta-t’il. Bah, dans un sens, tu n’as pas tors, mais la vie m’a vite apprit que l’on allait pas bien loin si on ne savait pas se défendre… As-tu trouvé où te loger ? »

Ewina fut surprise du brusque changement de conversation qu’elle en oublia de mentir et avoua dans la foulée qu’elle n’avait pas un sou…

« Tu aurais dû me le dire ! Ma maison est sur le port, viens donc chez moi ! En plus, ça me fera plaisir d’avoir de la compagnie…

- Bon, si je ne dérange vraiment pas… »

Les deux partirent alors en direction de port. Le soleil qui se couchait offrait une vue magnifique, et Ewina ne put s’empêcher de lâcher une exclamation de bonheur, la première depuis qu’elle était arrivée ici. Alors que son regard se perdait dans la lueur dorée, une sensation la tira de ses pensées. Yamhi venait de lui prendre la main, aussi, elle le dévisagea avec surprise, avant de rougir.

« Ca te dérange ? Lui demanda-t’il.

- Euh non mais… J’ai… Je n’ai pas l’habitude…

- Ah ? Pourtant, une jolie fille comme ça ne devrait pas être toute seule… »

Ainsi donc il la trouvait jolie… Ewina détourna la tête et fit semblant d’admirer un voilier, car elle devait être aussi rouge qu’une tomate bien mûre à cet instant même.

«  Me… merci… Mais tu sais je… »

Elle dû interrompre sa phrase car sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, le jeune homme venait de la coincer contre un mur, et sans prévenir, il déposa un doux baiser sur ses lèvres. Elle, sous le choc, mit un certain temps avant de réagir et de se dégager… en douceur.

«  Oh, désolé, je sais pas ce qui m’a prit… Je…

- Ce… C’est pas grave, oui, enfin, non, mais… on devrait y aller… T’en fais pas… »

Et encore, elle se retint de dire que ça n’avait pas été si mal que ça. Heureusement qu’ils étaient seuls, car Ewina ne voulait vraiment pas que des gens la voie dans cet état, bonjour la honte ! Ca ne convenait pas du tout au peuple de Mizuho de réagir de la sorte…

Enfin, ils arrivèrent devant une très jolie maison.

« Vo… Voilà, c’est ici ! Après-toi… Lui dit Yahmi en lui ouvrant la porte

La jeune fille entra. L’intérieur de la pièce était très à son goût, aussi, admirative elle ne vit pas le regard du jeune homme changer à son égard et devenir dans les tons rouges, et elle ne vit pas non qu’il venait de les enfermer à clé…

 

ey

 

Coin Blabla :

Lecteur : Ouh que c’est romantique !

Ange : Pour une fois ! XD

Lecteur : Mais la fin par contre…

Ange : Mwahahaha ! *ressort son côté de sadique*

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28 septembre 2008

Chapitre 08: Meltokio - par Ange de Cristal

8

Le lendemain matin, tous étaient prêt pour le départ en direction de Meltokio, excepté bien sûr Sheena et Ange, qui semblaient avoir un peu de mal à se réveiller…

« Qu’est ce que vous avez fichu toutes les deux ? Demanda Génis

-On a juste causé une bonne partie de la nuit dans faire gaffe à l’heure… »

Zélos s’apprêta de nouveau à faire une de ces célèbres remarques tout à fait subtiles et totalement en rapport avec la situation, avant que les crocs aiguisés et pointus de Céleste fraîchement sortis à son intention ne l’en dissuade.

C’est là-dessus que le petit… enfin, avec dix personnes… bon, c’est là-dessus que le groupe embarqua sur des ptéroplans direction la Capitale.

 

Ange, qui n’avait pas trop l’habitude de conduire ce genre d’engin, non pas qu’il n’y en avait plus dans le futur, au contraire, mais plutôt parce qu’elle n’aimait pas trop les machines, avait préféré monter sur le dos de sa louve, en surprenant tout le monde. Bah oui, le petit chiot tout mignon qui grandit tout d’un coup pour faire place à une louve de la taille d’un grand poney, on voie pas ça tous les jours. Et le pire dans tout ça, c’est que l’esprit originel était bien plus rapide que les engins volant, ce qui obligeait Ange à lui restreindre l’allure toutes les 5 minutes, au grand damne de Céleste qui ne demandait qu’à donner de l’aile.

Néanmoins, le voyage fut de courte durée, et déjà, ils atterrissaient à quelques mètres de l’entrée de la ville… tout d’un coup fortifiée… avec une bonne centaine de gardes patrouillant, et un bôôôô barrage à l’entrée !

Charmant comité d’accueil, qui de plus, leur était spécialement réservé, au vu des têtes qui ornaient les affiches d’avis de recherche !

« Bon sang, comment le Roi a-t’il pu tomber dans un tel panneau ! S’indigna Lloyd.

- Sûrement quelqu’un qui connaît bien son affaire… Affirma Kratos. Nous devons être prudent…

- Je voie que l’entrée des égouts n’est toujours pas gardée… Remarqua Colette.

- En effet… On dirait que notre combine de la dernière fois n’a pas été remarquée… Continua Régal.

- C’est notre chance ! Jubila Lloyd ! Allons-y !

- M’sieur le guide, après vous ! » Lança Sheena ironiquement à l’intention d’un Zélos plus occupé par la dentition de la louve que par ce qu’il se passait autour de lui.

Ils se dirigèrent alors discrètement vers l’entrée des égouts… Enfin, discrètement…  Faut bien sûr préciser que pour se faire discret à 10, il a bien fallu qu’Ange leur sorte un de ses sorts du futur, permettant de devenir invisible un tout petit moment, mais suffisamment pour passer.

 

« Beurk ! Ca pue toujours autant là-dedans ! C’est fou ce que les habitants de Meltokio peuvent polluer ! Se plaigna Génis. »

Connaissant déjà les lieux, ils progressèrent rapidement et sans soucis dans ces lieux hostiles, où même les gardes n’avaient pas le courage d’aller… Des fois, une odeur de pied mêlée à celle du poisson pas frais et à celle des excréments de chien malade, ça peut avoir un avantage ! (Et bon appétit bien sûr ! *SBAF*). Il y eu juste un problème au tableau… Oh ! Un tout petit problème…

Juste le fait que la sortie habituelle était condamnée, et que celle de secours menait tout droit aux sous-sol du château, dans la salle des gardes…

Et que pas très méfiants sur ce point (plutôt parce Zélos avait zappé ce détails ou parce que sa mémoire était défaillante : « Pas de problème, cette sortie mène aux égouts du square »), ils se retrouvèrent prit au piège comme de vulgaires lapins. Et pas fou, les gardes ne les avait pas laissé ensembles dans les cellules, parce que bon… Déjà, y’avait pas assez de place dans une cellule, et puis parce qu’en laissant tout le monde ensemble, ils auraient vite trouvé un plan pour se barrer de là en moins de deux… Ainsi, Lloyd partagea sa cellule avec Colette, Raine et Kratos, Génis, Régal et Préséa étaient dans une autre, et enfin, Sheena, Zélos et Ange (dont la louve) dans une autre…

 

Pendant que tous les prisonniers entendaient Sheena passer ses nerfs sur Zélos et son super cerveau, Lloyd et Kratos tentaient tout de même d’établir un plan pendant que Colette écoutait Raine s’extasier sur les pierres anciennes qui avaient servit à construire le Colisée, DONT la prison se situant dedans, et là où ils étaient, et Génis était trop occuper à admirer Préséa pour penser à s’échapper… Mais pourquoi diable y z’avaient mit Régal avec eux hein ?

Ange, elle restait comme d’habitude très calme. Combien de fois elle avait été enfermée dans cette prison à son époque ? (Bon, bien que l’architecture a changée en 1000 ans, on est d’accord) Faut dire qu’à force de se rebeller contre les Désians, y’a eu pas mal de fois où elle c’était fait prendre… Et maintenant, ce genre de situation la faisait bien rire.

« Sheena, quand tu auras fini de beugler, on pourra peut-être sortir d’ici non ?

- Ah oui ? Sortir d’ici ? Et comment ?

- Bah, en utilisant un plan très simple et sans alternative : tout défoncer !

- Et comment tu compte t’y prendre ?

- Comme ça… »

 

La jeune Elue s’avança en direction de la porte et…

«  WAAAAAAAAAAAAAAH ! Elle recula de trois mètres (enfin, façon de voir, car la cellule était pas si grande)

- Bon alors, tu la défonce cette porte ou bien… ?

- Jpeux pas !

- Et pourquoi ça ?

- Y’a une araignée !

- Et alors ?

- Chui arachnophooooooooooooooobe ! »

Zélos ouvrit de grand yeux plein d’étonnement, Sheena tomba à terre, muette de stupéfaction, et Céleste se tordait de rire (enfin, à partir du moment où on peut dire qu’un loup… rit). Dans les cellules voisines, Kratos commençait à se plaindre du bordel que faisaient les autres, car il arrivait pas à se concentrer sur son plan. Déjà que Lloyd arrivait pas à se concentrer tout court…

 

« Voyons voyons, c’est pas une petit araignée qui va… » Dit Zélos en s’avançant d’un air courageux vers la porte… Avant de se rendre compte que la dite araignée n’était pas si petite que ça…

« Bon alors, tu l’écrase qu’on puisse sortir de là ou pas ? » Lui lança Sheena, toujours assise par terre, commençant à faire des ronds sur le sol poussiéreux avec son index. Remarquant enfin que l’Elu en valait pas une non plus, elle se leva, retira une des ses chaussures et écrasa la méchante bébête dans un gros « PAF », ce qui fit atteindre son apogée à la colère de Kratos qui commença à péter un câble et se mit à hurler dans toute la prison :

« C’est pas un peu fini ce vacarme ? J’aimerai bien pourvoir me concentré pour… »

Mais personne ne sut pourquoi il voulait se concentrer car un gros « CLANG », digne d’une porte de prison qu’on explose résonna. C’était bien évidement le bruit d’une porte de prison qu’on explose, ou plutôt, qu’Ange venait de faire exploser.

« Bon bah vous voyez, c’était pas si compliqué hein ? Lança la jeune fille.

- C’est sûr quand sans cette araignée, ça aurait été beaucoup plus simple et rapide » Lui fit remarquer Sheena, qui lui lançait un regard assassin, tout comme à Zélos d’ailleurs. Les deux répondirent en souriant bêtement, puis Ange s’occupa des autres cellules, puis du pauvre garde qui devait à présent maudire celui qui lui avait affecté son tour de garde à cette heure précise. (Fallait bien avouer que c’était pas très reluisant de se retrouver bâillonné, avec un bout du pantalon et du caleçon manquant…)


XD_copy

Le groupe sorti alors des prisons, Céleste tenant toujours son trophée prit au garde dans la gueule, et le montrant bieeeen clairement, pour dire que si un garde ne faisait pas attention à ses fesses, elle était prête à recommencer… Du coup, la sortie du Colisée se fit sans encombres. Les gardes étant moins présents en ville, ils arrivèrent au château sans la moindre difficulté. Il suffit juste à Céleste de montrer les crocs pour que les deux gardes à l’entrée se barrent en hurlant…

« Trèèès courageux dites-donc ! » Remarqua cyniquement Sheena.

Une fois devant le Roi, ce fut une autre paire de manche… Dès qu’il les vit rentrer, ils n’eurent même pas le temps de dire un mot que Sa Majestée en appelait à sa garde… La situation n’étant pas à leur avantage, ils décidèrent de rebrousser chemin et de se rendre dans les quartiers riches où se trouvait la Villa de Zélos. Avec céleste à l’entrée, ils furent tout d’un coup très tranquilles…

 

Coin Blabla :

Lecteur : Une araignée hein ?

Ange : J’aime pas ces bestioles ! >.<

Lecteur : tu trouves pas que ça part un peu en live par moment ?

Ange : Voui, mais c’est drôle ! XD Pi c’est ma fic, j’écris c’ke je veux ! :p

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25 septembre 2008

Deux ans de RideZonia - par Naikkoh

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Dessin réalisé pour les deux ans d'existance de RideZonia!
Quelqu'un a vu un poulpe...? XD

Naikkoh

25 septembre 2008

Mithos Yggdrasill - par Naikkoh

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Dessin réalisé pour Kalikun, pour son anniversaire!

Naikkoh

25 septembre 2008

Robe de soirée - par Yuen

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25 septembre 2008

Préséa - par Yuen

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