Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Tales of Symphonia for ever

29 décembre 2008

Kratos Aurion - par Salami

Kratos_salami

Et voici mon Kratou chérie que je trouve le plus beau!^^bah,d'ailleurs,pourquoi personne l'aime? C'est vrai quoi,c'est toujours Yuan ou Zélos qui sont chouchoutés par les filles...faut pas qu'ce soit toujours les mêmes qui s'amusent!^^

Publicité
29 décembre 2008

Colette tout sourire - par Coco13

Colette_tout_sourire_coco13

29 décembre 2008

Chibi Colette - par Ariall

chibicocoattack_Ariall

29 décembre 2008

Chapitre 08: Craintes et relâchement - par Alienor

« Je vais y arriver, je vais y arriver… »

La jeune femme rampa. Une douleur atroce la tiraillait à chaque mouvement. Encore un effort, se forçait-elle à se dire. Mais à chaque fois, son objectif semblait s’éloigner de plus en plus. Elle s’arrêta, terrassée par la douleur. Le sang coulait de ses bras et de ses jambes meurtris. Quel supplice ! pensa t-elle. Faudrait-il qu’elle meurt ici, finalement ? « Hors de question ! se disait-elle, encore un effort ! Je dois prévenir les autres ! » Le sang commença à couler sur son front. La blessure à la tête s’était rouverte. Epuisée, elle dut s’accorder un instant de repos, et, renversant sa tête qui commençait à peser comme une masse, elle s’assoupit. A ce moment, un pied se posa devant elle. Elle rouvrit ses yeux fatigués.

« Eh bien ! entendit elle, Une rescapée ? »

Elle n’en entendit pas plus, elle s’évanouit.

 

________________________________

 

« Bonjour Sheena, bonne journée ? »

Akiko vint à la rencontre de son amie.

« Oui, ça pouvait aller… »

Observant la jeune femme, son amie sourit.

« Ca pouvait aller ? C’est tout ? Je parie que tu t’es fait disputée par ce crétin de Mr. Akashima !

-Franchement, on ne peut rien te cacher, Akiko !

-Rien qu’à voir ta mine, on devine tout de suite ! » fit la jeune fille.

Akiko était plus jeune d’un an que Sheena. Et elle possédait une sorte de don extraordinaire, l’art de deviner les pensées des gens. Bien sûr, ce n’était pas réellement un pouvoir magique, c’était un atout, et elle avait son petit secret derrière tout cela.

« On va manger, tu penses que tu as faim ?

-Oui, ça pourrait aller, je ne voudrais pas te vexer en disant que ta cuisine est infecte c’est tout le contraire ! »

Sa camarade rit. En cette période de crise, on trouvait encore le moyen de plaisanter.

Le repas était délicieux. Sheena aurait tant voulu qu’il y en ait d’autres comme celui-ci !

« Alors ? demanda son amie.

-C’est divin ! s’exclama le jeune femme.

Akiko sourit, puis elle jeta un regard au-dehors.

« Quelle averse ! Si ça continue, il va y avoir une inondation !

-Arrête d’être anxieuse, à chaque fois qu’il y a une grosse pluie tu redoutes toujours quelque chose ! Et à la fin, ça s’arrange toujours !

-Excuse-moi, mais je suis de nature plutôt craintive !

-Inutile de t’excuser ! Tu me rappelles désagréablement quelqu’un.

-Qui est-ce ?

-Aucune idée. »

Akiko fit la moue. En la regardant, il est vrai qu’elle rappelait quelqu’un à Sheena. La jeune fille était brune, les yeux noirs, les cheveux encadrant son visage ovale. Elle était mignonne ainsi, et sa façon de regarder les gens avec son regard noir faisait fondre quiconque aurait eu la malchance de la regarder dans les yeux. Sa voix était celle d’une toute jeune fille à peine sortie de l’adolescence.

Sheena était charmée par ce doux visage. Si sa camarade était une poupée, on aurait voulu la câliner !

L’après-midi, Sheena devait sortir pour régler quelques affaires. Un de ses « collègues » lui avait donné rendez-vous. Akiko la regarda s’éloigner de sa fenêtre. Puis elle partit vaquer à ses propres occupations.

Sur le chemin, Sheena marchait d’un pas ferme, mais quelque chose la tracassait. Elle ne savait pas quoi. Mais elle sentait qu’il y avait quelque chose qui clochait. Elle essaya de réfléchir tout le long de la route à ce pressentiment. Et lorsqu’elle arriva au point de rendez-vous que son « collègue » lui avait indiqué, c’est-à-dire un simple banc dans une allée de feuilles mortes, il n’y avait personne. Elle s’assit donc dessus et attendit. Au bout d’un moment, elle s’impatienta. Toujours personne. Enfin, alors qu’elle se baissait pour vérifier quelque chose, elle comprit subitement. D’un bond, elle se leva, et se précipita vers chez elle.

« AKIKO !!! hurla t-elle, en entrant dans leur petit appartement.

-Sheena ? Tu es déjà rentrée ? Qu’est-ce qui te prend de crier comme une malade ? Tu vas alerter le voisinage ! »

Akiko apparut à l’entrée. Sheena, soulagée, la prit dans ses bras et la serra contre elle.

« Mais qu’est-ce que tu fais ? fit son amie, surprise.

-J’avais si peur de te perdre !

-Hein ? Que racontes-tu ? Je suis là, en chair et en os ! Je n’allais pas mourir ! dit la jeune fille, en se dégageant. Au fait, qu’en a-t-il été de ton rendez-vous ?

-Tout s’est très bien passé. » mentit Sheena.

Mieux valait ne pas inquiéter Akiko au sujet du faux rendez-vous.

« En tout cas, ça a été rapide ! J’aurais cru qu’il y avait eu un meurtre ! »

La jeune femme sourit. Elle ferma la porte, rassurée. Un instant, elle avait cru qu’il était arrivé malheur à son amie.

 

______________________________

 

«Rébecca, ça fait plus d’une demi-heure que l’on tourne en rond ! »

Gilles s’assit à même le sol, fatigué. Sa sœur vint le rejoindre.

« Je n’y comprends rien, se plaignit-elle, je ne sais pas si c’est de la magie, mais tout ceci est totalement absurde ! On ne peut pas changer d’endroit en un instant !

-Cela s’appelle de la téléportation, et à ce que je sache, on ne pratique pas encore ce moyen.

-Bien sûr que non ! Non, franchement, je ne comprends pas… »

Il n’y avait rien alentour et le frère et la sœur se sentaient un peu minuscules.

« Attends, il y a des lumières, fit Gilles, en se relevant.

-Si seulement tu pouvais dire vrai… soupira Rébecca.

-Mais c’est vrai ! »

La jeune femme tourna la tête dans la direction que son frère indiquait pour voir s’il n’avait pas des hallucinations, mais non, il n’avait pas tort, il y avait bien des lumières venant de l’ouest.

« Eh bien, il semble que la chance veut bien nous sourire finalement… fit-elle remarquer.

-Tu vois ? Qu’est-ce que je disais ?

-Oui, bon, levons-nous, si ce n’est pas un mirage, on ferait mieux de rejoindre ce signal au plus vite !

-D’accord. »

Ils se dirigèrent vers les faisceaux et arrivèrent bientôt en vue d’une grande ville aux contours impressionnants. Mais le plus époustouflant encore, c’était ce bâtiment gigantesque, offert à tous les regards. Les deux compagnons regardaient, admiratifs. De toute leur courte vie, ils n’avaient jamais vu pareil spectacle ! Ils marchèrent encore jusqu’à ce qu’ils arrivent aux portes de la grande cité. Vue de près, elle était d’autant plus magnifique !

A l’entrée, il n’y avait pas de gardes quelconques avec insigne nazi ou pas. Les gens étaient libres d’entrer et de sortir !

De deux choses l’une: soit ils avaient atterri dans le conte d’Alice au pays des merveilles, soit ils étaient en train de rêver les yeux ouverts. La première et la deuxième solution semblaient toutes les deux coïncider. Ils dépassèrent l’entrée, admiratifs. Il y avait des femmes en déguisement de lapin, des hommes au teint mat et qui criaient la bienvenue aux nouveaux arrivants. Quel rêve ! pensèrent ils. Il était quasiment impossible de tomber dans une ville de rêve comme celle-ci en cette période de guerre ! Ils en oublièrent toutes les aventures qu’ils leur étaient arrivés. L’un des hommes en uniforme bleu leur cria : « Bienvenue à Altamira, la cité balnéaire ! » Altamira. C’était donc comme cela qu’on appelait cette ville. Ce nom lui seyait vraiment bien. Ils s’enfoncèrent plus profondément dans la cité merveilleuse, où chaque instant semblait durer longtemps.

 

___________________________________

 

Dirk remonta dans la chambre de son fils adoptif.

« Lloyd, ça va ?

-Bien sûr, il y a encore eu un tremblement de terre !

-Cela, je l’ai senti, bien sûr.

-Papa, je commence à croire qu’il y quelque chose de pas normal là-dedans.

-Dis moi ce qui te tracasse dans toute cette affaire…

-Tout d’abord, le premier séisme, Génis qui ressent une réunion de mana en direction du désert de Triet, et tout de suite après, Colette et moi qui tombons soudainement malades, trouves-tu ça normal ?

-Tu sais, Lloyd, ce n’est peut-être pas lié après tout, tu te fais des idées. Soupira le nain.

-Et si c’était tout le contraire dis-moi ? S’il te plaît papa, je voudrais en parler avec Colette, laisse moi aller à Isélia !

-Tu n’es pas rétabli ! Et ne crois pas que c’est le prétexte idéal pour… »

Mais Dirk vit sur son visage que, pour une fois, Lloyd était sincère.

« Bon d’accord, soupira t-il de nouveau, mais ne vas pas te plaindre surtout !

-Merci papa. » sourit le jeune homme.

Lloyd fut prêt en quelques minutes, et se prépara à traverser la forêt qui le séparait du village. Il avait mal, mais il était déterminé après tout. Il partit donc chez son amie.

 

_____________________________________

 

Colette se réveilla dans un lit, dans une chambre qu’elle ne reconnut pas. Elle n’était pas chez elle, avec sa grand-mère. Et lorsqu’elle se leva, elle était toute habillée.

Encore un peu ensommeillée, elle s’extirpa du lit et sortit de la chambre. Alors qu’elle rentrait dans une sorte de cuisine arabe, elle tomba nez à nez avec une femme d’une cinquantaine d’années. Hébétée, la jeune fille se demanda qui c’était.

« Tiens, bonjour Colette ! Bien dormi ? » demanda la femme, en lui souriant.

« Elle connaît mon nom ? » s’interrogea l’adolescente. Elle se prépara à balbutier quelque chose lorsqu’un jeune garçon, à peine plus âgé qu’elle, entra dans la salle.

« Bonjour To. » fit celui-ci, en baillant.

To. Instantanément, tout lui revint. Leur fuite, ce garçon qui les avait sauvés, et enfin la rencontre avec cette femme, la grand-mère du garçon, Anto, c’était son nom.

« Bonjour Akim ! Tu as bien dormi cette nuit toi aussi ? »

Akim… C’était le nom du garçon. Le cerveau de Colette enregistrait toutes ces informations.

Elle se tourna vers Anto et sourit.

« Oui, oui, ne t’en fais pas je ne fais pas de crises d’insomnie ! répliqua l’adolescent.

-Dans ce cas, ça va. J’ai préparé le petit déjeuner. » fit la femme.

J’ai préparé le petit déjeuner… Cela faisait tellement longtemps que la jeune fille n’avait plus entendu cette phrase, depuis le dernier matin où elle avait vu sa propre grand-mère. Elle refoula ses larmes. Elle ne voulait pas pleurer devant ces deux personnes, elle ne voulait pas leur paraître ridicule.

Akim, enfin, sembla remarquer sa présence et lui adressa un bref sourire. Elle le lui rendit, il s’assit à sa place, et se prépara à manger. Un peu hésitante au début, l’adolescente l’imita. Pendant ce temps, Anto s’était éclipsée temporairement.

Les deux jeunes gens restèrent là à ne rien dire, pendant un moment. Enfin, Colette se décida à rompre ce silence gênant par n’importe quelle phrase peu importait. Mais elle n’en eut pas le temps, car Lloyd apparut dans la cuisine. Il était habillé lui aussi, et ses vêtements étaient froissés. Lorsqu’il vit Akim, il bougonna et fit mine de ne pas faire attention à celui-ci. D’ailleurs, le garçon semblait faire de même.

Colette était exaspérée. Elle détestait cette barrière qui semblait s’élever entre les deux hommes, et le pire, c’est qu’elle n’avait pas les outils nécessaires pour la détruire. Elle ne pouvait rien faire, c’était le combat de deux chats, et cela ne la concernait pas. Elle détestait cette idée. Il serait difficile d’établir des liens entre les deux garçons.

Anto pénétra de nouveau dans la pièce, perçut la gêne des trois jeunes gens, le silence des deux mâles et la tentative désespérée de Colette de briser ce calme trop profond, et fit un clin d’œil compatissant à la jeune fille. Sachant qu’elle avait trouvé là une précieuse alliée, la jeune fille lui accorda un sourire discret et entendu.

Après le déjeuner, les deux garçons partirent chacun dans leur coin et les deux femmes se retrouvèrent seule à seule. Après un long silence qui semblait interminable, la plus âgée prit la parole :

« Il est difficile de cerner la rivalité entre les hommes, n’est ce pas ?

-Oui, c’est vrai… répondit la jeune fille, après réflexion.

-Et c’est parfois frustrant pour les femmes, c’est vrai. »

Colette ne répondit pas tout de suite, et la femme poursuivit:

« Mais tu sais, ça finira par s’arranger, puisque toutes les choses ont une fin. Si cela se trouve, demain ce seront les meilleurs amis du monde. »

Colette n’en était pas si sûre, et elle trouvait qu’Anto exagérait un peu sur le temps que cela prendrait pour que les deux garçons s’acceptent enfin. Celle-ci, lui tournant le dos, se retourna enfin, un grand sourire aux lèvres.

« Et toi et ton ami, vous auriez bien besoin de vous laver, regardez comme vous êtes sales ! On croirait que vous êtes sortis des égouts il n’y a pas si longtemps !

Et effectivement, la jeune grand-mère avait exactement trouvé la vérité, car la jeune fille se souvint qu’elle et Lloyd avaient dormi le temps d’une nuit sur le sol dur et froid des égouts de Londres. Soudain, elle ressentit l’atroce besoin de se laver, ses vêtements étaient sales et collaient à sa peau, et ses cheveux étaient gras et la démangeait. Dans l’ensemble, elle n’était pas très jolie à voir.

Elle suivit avec empressement sa nouvelle amie dans un autre couloir qu’elle n’avait pas visité la veille. Elles marchèrent jusqu’à ce qu’elles tombent sur un petit escalier qui menait au sous-sol. Elles descendirent les marches jusqu’à arriver à une porte fermée à clé. Anto sortit ladite clé en question et déverrouilla la porte. Elles pénétrèrent enfin dans une vaste salle, à la chaleur étouffante mais relaxante.

« Nous voici dans les termes de la maison ! s’exclama la femme.

-Ca alors… murmura Colette.

-Surprise hein ? Mon gendre a bien choisi l’endroit ou construire son logis !

-Votre gendre ?

-C’est vrai, je ne te l’avais pas dit, c’est lui qui a construit cet endroit, c’était un architecte de talent, mais il n’a jamais fait de cet art son métier, il se considérait déjà suffisamment comblé, avec une femme et un enfant qu’il voulait rassurer de sa présence.

-C’est donc le père de…

-Le père d’Akim, c’est cela. Mon petit-fils l’adorait et l’admirait, et il a hérité de son caractère plutôt bien trempé, tu l’as sans doute remarqué. »

La jeune fille acquiesça.

« Quant à ma fille, quand elle l’a rencontré pour la première fois, ça a été le coup de foudre. Au début, je pensais que ce n’était pas sérieux, et que ça allait finir comme toutes les banales histoires d’amour, mais non, ça a duré, et lorsque je l’ai vu à mon tour, je suis tombée sous le charme. Inutile de te le décrire, Akim lui ressemble trait pour trait !

-Mais vous êtes jeune pour être grand-mère ! Cela veut dire que…

-Oh non ! Ca c’est moi, j’ai eu ma fille à seize ans, et je l’ai élevé seule, vu que son père est mort assassiné.

-Je suis désolée…

-Oh, il ne mérite pas d’hommage, c’était un nigaud, incapable de se rappeler qu’il avait une femme et un enfant. Il se soûlait chaque soir et il ne rentrait qu’après minuit. Puis, un soir, il a fini avec un couteau dans le dos, tué par un autre individu de son espèce ! Et dire que ce sont mes parents qui m’ont incité à l’épouser ! Qu’est-ce que je regrette !

-Ca n’a pas dû être facile…

-Oh non, j’étais soulagé quand il n’était pas là, à vrai dire il faisait peur à Tya, c’était ainsi que s’appelait ma fille. »

Soudain, Colette se rendit compte qu’il y avait quelque chose qui clochait dans ce qu’elle disait.

« Pourquoi parlez-vous au passé ?

-Ah, c’est vrai. Akim n’avait que quatre ans, et ses parents devaient partir à Palmacosta pour aller régler quelques affaires, ils ne m’avaient pas dit lesquels, et ils m’ont confié la garde du petit durant leur absence. Depuis, je ne les ai plus revu, jusqu’à ce qu’on vienne me dire que les désians de la ferme humaine la plus proche de la ville ont raflé toute la cité et emmené des prisonniers. J’en ai conclu qu’ils n’y avaient pas échappé… Et récemment, j’ai appris que la ferme humaine où ils étaient censés être avait explosé. Les prisonniers ont été sauvés à temps, et ils sont retournés chez eux, mais d’eux, pas de nouvelles ! J’en ai donc conclu qu’ils étaient morts.

-Je suis désolée.

-Je n’ai rien dit à mon petit-fils, et celui-ci a cru que ses parents l’avaient abandonné, il leur en veut terriblement. »

Colette resta accablée par ce qu’elle avait appris, finalement, c’était bien ce qu’elle pensait, Akim était comme elle, un orphelin. Mais quelque chose la tracassait, et elle demanda :

« Qu’est-ce que Palmacosta ? Et qui sont les désians ? »

Anto la regarda, surprise.

« Tu es une fillette bien singulière dis-moi… Je te le dirai après… Mais pour l’instant, opération décrassage ! Déshabille-toi, et relaxe-toi, ça se fera tout seul ! »

La jeune fille ne se le fit pas dire deux fois et obéit.

« Je te laisse seul, je dois aller vaquer à mes propres occupations, je te rapporterai des vêtements.

-D’accord. » acquiesça l’adolescente.

Sur ces mots, la femme partit.

Colette retira ses vêtements et s’assit sur le bord d’un grand bassin rempli d’eau chaude. Elle n’aimait pas être seule, et cet endroit l’inquiétait un peu. Mais elle se dit qu’elle s’y habituerait. Elle mit le bout de son pied dans l’eau et fut surprise par la température agréable qu’elle dégageait. Elle n’hésita plus et plongea les deux jambes dans l’eau, avant de s’immerger totalement. Elle laissa son corps se réchauffer, puis elle jeta sa tête en arrière avant de plonger ses cheveux dans l’eau. Elle se sentit mieux immédiatement, et se laissa envahir par une douce torpeur.

Lorsqu’elle sortit de l’eau chaude, elle était propre et ses cheveux mouillés brillaient. Elle vit avec contentement qu’Anto avait laissé des vêtements à son attention. Une sorte de tunique accompagnée d’un pantalon bouffant, avec des ballerines, à la mode arabe. Colette s’habilla, et se sentit un peu ridicule dans ce genre de tenue, mais se dit une fois de plus qu’elle s’y ferait. Et puis cela la changeait des sempiternelles jupes et vestes marron sales, accompagné de chaussettes, de chemises et de chaussures ternes et trop petits pour elle. Là-dedans, elle se sentait plus libre. Elle esquissa quelques pas de danse et sortit des termes en prenant soin de fermer la porte à clé.

Lorsqu’elle sortit du couloir qui menait aux eaux chaudes, elle croisa la route d’Akim. Celui-ci l’aperçut et, lorsqu’il vit les vêtements qu’elle portait, poussa un sifflement, à la fois ironique et admiratif. Un peu gênée, la jeune fille s’empressa de continuer son chemin.

En pensée, elle se disait que le garçon cachait bien ses sentiments, il avait l’air heureux et indifférent, en apparence. Sauf que maintenant, elle aurait cru déceler chez lui un esprit blessé et farouche. Un vrai félin, se dit-elle, et qui jouait bien son jeu.

En entrant dans la cuisine, elle vit Anto, qui lui tournait le dos. Celle-ci dit, sans se retourner :

« Alors ? Tu t’es bien nettoyée ? »

L’adolescente, souriante, fit oui de la tête.

« Je me suis dit que ces vêtements t’iraient bien, ils appartenaient à Tya. Tu as croisé Akim dans les couloirs ? Il a dit qu’il voulait se laver. Et puis, il a les clés en double, puisque je crois que tu as fermé la porte.

-Oui.

-Je ne doute pas une seconde de sa réaction, il est vrai que maintenant que l’on te voit tu me fais penser à ma fille. Elle était jolie, elle aussi, sauf qu’elle avait des cheveux plus sombres. »

Colette continua de sourire. Puis Anto dit :

« Tu devrais aller voir ce que fait ton ami, et lui dire qu’il devrait aller se laver lui aussi, et si Akim est assez aimable, il lui laissera quelques uns de ses habits, de toute façon, il doivent faire tous les deux la même taille, ça leur fait au moins un point commun. »

Elle rit, et la jeune fille, le cœur léger, se dirigea vers les chambres.

 

______________________________

 

« Je me sens un peu mieux, merci. »

Raine se releva sur son séant. Assise sur un lit de l’auberge, elle s’étira, comme pour prouver qu’elle allait bien.

« Tu es sûre ? Dans ce cas, je suis rassuré, parce que rester à veiller deux grands malades sans bouger de la nuit m’a épuisé ! ne put s’empêcher de lancer Zélos.

-Tu disais que tu n’avais pas sommeil, et puis ça ne te plairait pas toi que l’on grommelle parce que tu es malade et qu’on doit s’occuper de toi, si ? le tança Génis.

-Oui, c’est vrai, mais MOI, j’ai des droits ! »

Le jeune demi elfe soupira et mit un pied par terre.

« Ouais, et le droit, de préférence ! » fit l’ex-élu de Tésséh’alla, qui suivait chacun de ses mouvements.

Le garçon lui donna un coup de coude, et se sentit envahi d’une paix inconnue, comme de l’extase. Pourtant, il ne voyait pas ce qu’il y avait de plaisant, surtout en ce moment. C’était sûrement le fait d’embêter le rouquin qui lui offrait cette douce sensation d’amusement. Raine aussi semblait heureuse, et elle ferma les yeux pour se laisser bercer par cette petite musique qu’elle entendait, et il lui vint l’image d’un petit garçon en train de jouer de l’harmonica, entouré d’une foule de personnes dont certains lui lançaient des pièces.

La jeune femme rouvrit ses yeux. Cet endroit, là où jouait le petit garçon, elle le connaissait pour l’avoir déjà visité. C’était la zone d’attraction d’Altamira, la cité balnéaire, elle l’avait vu, en apercevant des gens déguisés avec des ballons dans les mains, et à la grande roue derrière le jeune musicien. Elle se demanda pourquoi elle avait eu cette vision. « Sûrement un souvenir ! » se dit-elle. Et elle se leva. Elle se sentait en pleine forme maintenant.

Après avoir payé pour la nuit passée à l’auberge, les trois compagnons s’empressèrent de continuer leurs recherches, même si pour l’instant, ils n’étaient pas très avancés sur le temps et les évènements. Après avoir cherché dans les quatre coins de l’oasis, et avoir recueilli les preuves qu’il y avait aussi eu deux séismes, le premier étant de faible envergure et le deuxième un peu plus fort, ils basèrent leurs recherches dans le désert de Triet. Mais Raine voulut à tout prix voir la voyante, qui était la seule personne qu’ils n’avaient pas interrogée. Après un long soupir, ses deux compagnons la suivirent jusqu’à la hutte qui trônait fièrement à l’ombre d’un palmier. Et lorsqu’ils pénétrèrent à l’intérieur de la tente, une femme apparut.

« Bienvenue dans la hutte de la voyante ! » s’exclama t-elle joyeusement, comme à chaque fois qu’elle disait ce slogan.

Elle les vit, et sourit d’un air radieux.

« Eh bien, j’en reçois de la visite ! Hier, c’était l’élue et son compagnon, aujourd’hui ce sont les autres héros qui viennent me rendre visite !

-De quoi ? s’exclamèrent les trois amis, en même temps.

-Que venez-vous de dire à l’instant ? demanda Raine.

-Eh bien qu’hier j’avais reçu la visite de l’élue et de son compagnon et qu’aujourd’hui c’était vous ! Je m’estime comblée, même si cela me fait de l’argent en moins ! » rajouta t-elle, tout en faisant quelques œillades à Zélos, n’étant pas insensible à son charme, comme toutes les femmes d’ailleurs. Zélos resta de marbre devant ses tentatives vaines d’attirer son attention, il semblait ailleurs. Après quelques regards entendus, le professeur dit :

« Nous ne sommes pas venus pour connaître notre avenir, seulement pour poser quelques questions.

-Mais allez-y ! La voyante répond à toutes vos questions, mêmes les plus mystérieuses !

-Bon voilà, je parie que comme tout le monde ici vous avez senti le tremblement de terre ?

-Bien sûr, quoi d’autre ?

-N’auriez-vous pas senti quelque chose de bizarre ?

-Non, en tout cas pas pour l’instant, pourquoi ?

-Nous sommes ici pour vérifier que tout va bien, au revoir.

-Bien, que la déesse Martel vous accompagne ! »fit la voyante, tout sourire, mais un peu déçue que cette visite soit si brève.

Raine la remercia et ils sortirent de la tente.

« Nous ne sommes pas très avancés là… dit Zélos, en se passant la main dans les cheveux.

-Ce qui est étrange, c’est qu’elle prétend avoir reçu la visite de Lloyd et Colette pas plus tard qu’hier… s’exclama Génis.

-Il y a deux solutions : soit elle ment, soit il y a un nouveau cas d’imposture, ce qui serait fort probable… réfléchit Raine.

-Nous verrons ça plus tard, pour l’instant revenons aux faits, on va fouiller le désert de long en large et on verra ensuite ! décida le rouquin.

-Et qui c’est qui donne des ordres maintenant… ironisa le demi elfe.

-Pour une fois, je suis d’accord avec Zélos, nous devons nous en prendre à la racine au lieu de nous emmêler les pinceaux. Fit sa sœur.

-Si tu le dis… soupira  Génis.

-Eh bien allons-y ! » tonna l’ex-élu.

Ils se dirigèrent vers l’entrée de la ville, espérant trouver la clé de tous ces mystères une fois pour toutes.

 

_________________________

 

Yuan savait que les deux demi elfes et l’ex-élu du monde prospère étaient ici, il l’avait senti. Mais il se dit qu’il valait mieux ne rien leur dire au sujet des Reflets. Ce serait beaucoup trop dangereux. Ses soldats renégats étaient en train d’inspecter toute la zone, car il était fort probable que ses fuyards cheminaient encore dans le désert. Mais en ce moment, ils s’étaient volatilisés. « Plus pour longtemps. » pensa t-il, avec un sourire.

Il se cala plus confortablement devant son bureau en attendant que les évènements s’enchaînent. En ce moment, un autre signal était parvenu d’Altamira, il avait envoyé une équipe là-bas, pour voir ce qui s’y passait. Cette histoire devenait de plus en plus intéressante, se plut-il à se dire. 

 

__________________________

 Conversation entre les personnages :

 

Zélos : Ma Sheenette a disparu… 

Génis : Sheenette ? C’est quoi ce truc ?

Voix off : C’est une manière de surnommer affectueusement Sheena je crois…

Génis : T’es quoi toi ?

Voix off : Je suis un envoyé de l’auteur, elle n’a pas voulu se produire en public. Vous savez c’est une grande timide… 

Génis : Ouah la lâche ! C’est parce qu’elle a peur qu’on la bute !

Voix off : Non ce n’est pas ça, et elle dit que de toute façon elle fait ce qu’elle veut.

Zélos : Ma Sheenette, tu me manques !

Raine : Je ne savais pas que tu tenais tant à elle Zélos !

Zélos : Heu, hein ? Mais attendez qu’allez-vous me chercher là ? Je ne suis pas inquiet du tout, arrêtez de raconter des bobards !

Raine : T’en fais pas, on va la retrouver ta Sheenette ! Attends, là en ce moment je suis sûre qu’elle est en train de s’éclater à donf’ !

Zélos : Nan, là je suis sûre qu’elle s’ennuie à donf’ et qu’elle a envie d’être avec nous. C’était écrit dans le scénario !

Voix off : Attends… Tu vas pas me dire que t’as lu TOUT le scénario !

Zélos : Bah si ! Même qu’il était marqué que… (se rend compte qu’il a fait une grosse bourde) Mince…

Voix off : Abruti ! Je vais le dire à l’auteur et elle va te faire frire et elle va te donner à bouffer à tes fans ! Je serai chargé de le faire à sa place ! On se débrouillera pour te trouver un remplaçant !

Zélos : Ouargh ! (se barre en courant)

Génis : Et bien voilà fin de la conversation ! Dans le prochain épisode, on saura si Zélos s’est sorti vivant de son jugement ou pas! Bon appétit d’avance aux fans !

Raine : Tu prévois d’avance sa mort ?

Génis : Bah ouais puisque la dernière fois il n’a pas réussi à mourir là il serait quand même temps !

Raine : Pauvre Sheena… 

 

<< précédent                                                               suivant>>

23 décembre 2008

Chapitre 07: Pensées confuses - par Alienor

 Hiroshima- à l’autre bout du monde.

La jeune femme attendait en faisant les cent pas. Cela faisait une bonne dizaine de minutes que la jeune secrétaire l’avait laissé là, pour aller traiter sa demande. Enfin, celle-ci réapparut, et dit, d’une voix monotone :

« Le colonel va vous recevoir, veuillez me suivre. »

La jeune femme ne se le fit pas dire deux fois et marcha sur ses talons. Enfin, elles s’arrêtèrent devant la porte d’un bureau et la secrétaire ouvrit la porte pour la laisser passer, puis la referma. La femme se retrouva seule, dans une pièce aux murs blancs et à l’aspect déprimant. Puis un homme, qui travaillait sur son bureau, leva la tête. Petit, un peu chauve, les cheveux sombres et le teint terreux, il s’exclama :

« Ah ! Mademoiselle Fujibayashi !

-Mon colonel ! fit la jeune femme.

-Que me vaut le plaisir de votre visite ? »

La mademoiselle Fujibayashi inspira un grand coup, puis se lança :

-Et bien voilà, je voulais vous voir au sujet de la décision que l’état a prise.

-Vous voulez parler de l’accord ?

-Oui… c’est cela… Je voulais vous voir pour vous demander ceci : est-ce vraiment une bonne idée ? »

L’homme tapa du poing sur le bureau.

« Plusieurs personnes m’ont interrogé sur cela ! Je leur ai répondu franchement que l’état sait ce qu’il fait et que l’accord passé en 1940 avec l’Allemagne et donc le Führer est capital !

-Je ne suis pas réellement d’accord avec l’état ! Le Führer cause le mal partout où il va et, je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais il nous fait subir une véritable dictature ! Je me méfie de lui !»

Nouveau coup sur la table.

« Ecoutez, mademoiselle, vous êtes jeune et, de plus, vous êtes une femme ! Qu’est-ce qu’une femme peut faire dans les affaires politiques qui ne concernent que les grands hommes d’état ? Ne vous inquiétez pas pour nous, nous savons exactement où nous allons et les risques que nous prenons. Veuillez ne plus interférer dans nos affaires ! »

Il avait bien appuyé sur « interférer » et sur « nos ». La jeune femme bouilla. Elle avait dû mal à se retenir de lancer une gifle retentissante à la figure de cet idiot. Elle était choquée par ces propos sexistes. Mais finalement, après un moment de tension, elle affaissa ses épaules et dit d’un ton solennel, mais où brillait un faible soupçon d’ironie :

« Bien, comme vous voudrez. A l’avenir je ne vous dérangerais plus. »

L’homme eut une moue satisfaite, persuadé d’avoir gagné cette partie là.

« Mais… ajouta t-elle, alors qu’elle était sur le point de sortir du bureau, je vous préviens, cela va finir par mal tourner, il va arriver de grands malheurs. Vous vous obstinez mais j’en suis quasiment certaine. »

Le colonel bougonna et laissa partir cette désagréable fille. Il est vrai qu’elle était très belle, et que ses formes lui attiraient des regards quelquefois jaloux ou admiratifs, mais, au fond, c’était une vraie peste. Il décida de repousser la pensée de la jeune femme et de se concentrer sur les dossiers sur lesquels il travaillait avant l’arrivée de la secrétaire.

En sortant du bâtiment, une goutte tomba sur la main de la jeune femme brune, du nom de Sheena.

« Il va pleuvoir, j’ai intérêt à rentrer avant l’averse ! »

Sur ces mots, elle rentra chez elle…

 ____________________________

Lloyd resta un moment, cloué à la fenêtre, à regarder le paysage automnal. Il enrageait de ne pouvoir rien faire, et d’attendre que le malaise passe. D’ailleurs, celui-ci ne persistait plus. Mais il était encore présent, Lloyd le sentait, comme un animal tapi au fond de son ventre qui était endormi, mais qui, lorsqu’il se réveillerait, lacérerait à coup de griffes l’intérieur de son corps comme pour en sortir. « Va t-en ! Laisse-moi tranquille ! » avait beau dire le jeune homme, il ne l’écoutait pas. Il semblait même que ce petit démon prenait plaisir à le faire souffrir. Du coup, à chaque fois qu’il faisait ne serait-ce qu’un pas, une douleur vive le tiraillait. Il était donc obligé de resté cloué au lit, pendant que les autres s’amusaient. Il se demanda comment Colette se portait de son côté. Au rez-de-chaussée, Dirk était en train de faire son travail habituel, forger des armes et des outils. Lui au moins, il pouvait bouger, il avait toute sa mobilité. Lloyd aurait donné cher pour l’aider dans son ouvrage. En plus, il n’avait pas de quoi se distraire. Des livres ? Il était nul en littérature et en expression écrite. Manier l’épée ? Dirk le lui avait interdit car premièrement : il allait tout casser, et deuxièmement : il n’était pas vraiment en état. Finalement, l’adolescent s’était résolu à ne rien faire.

Il soupira. Quel ennui ! Il aurait bien souhaité qu’il lui arrive quelque chose à l’instant !

Il attendit. Rien. Le jeune homme regarda le ruban mauve enroulé autour de son poignet, où tintaient les petits grelots. « Finalement, tu ne portes pas réellement chance ! » lui reprocha t-il, silencieusement.

Des pas dans l’escalier de bois grinçant le firent se retourner brusquement, ce qui lui valut une grimace de douleur. Dirk apparut à l’instant.

« Ca va, Lloyd ? Tiens, je t’apporte ton déjeuner ! »

Le garçon sourit, amusé. Finalement, il n’y avait pas que des inconvénients d’être malade. On était au moins chouchouté.

« Merci, papa. Tout va bien dehors ? »

Le nain soupira.

« Tu sais bien que je suis un peu solitaire. Je ne sors pas beaucoup. Sinon, oui, tout a l’air de s’arranger. »

Il regarda le lit d’un air désapprobateur.

« Tu devrais te reposer, tu n’es pas rétabli !

-C’est ennuyeux à mourir de rester immobile ! Je veux bouger !

-Dicton nain numéro onze : il faut souffrir pour arriver à ses fins ! (Un dicton nain de mon invention) Alors au lit ! »

Lloyd grommela, mais les ordres de Dirk étaient sans appel, il obtempéra, avec un peu de difficulté. Le nain prit un air satisfait, déposa le plateau qu’il tenait en arrivant sur la table de nuit et descendit, en souhaitant une bonne sieste à Lloyd. « Bonne sieste ! » pensa le jeune homme, il n’était quand même plus un gamin ! Mais Dirk avait un peu trop tendance à le confondre avec le petit garçon de trois ans qu’il avait trouvé et adopté il y avait maintenant quatorze ans et demi, presque quinze. Mais il décida de jouer le jeu et ferma les yeux, se concentrant. Il visualisa son espace naturel, et projeta son esprit hors de son corps. Celui-ci, ravi d’être libéré de son enveloppe corporelle, s’enfuit par le balcon et monta vers le ciel. Peu à peu, il vit la maison de Dirk du ciel et continua son ascension. Bientôt, ce fut la forêt puis le village d’Isélia qui lui apparurent. Il monta encore plus haut, et le continent entier se fit découvrir. Comme la terre avait énormément changé depuis la réunification des deux mondes ! Il rit en regardant tous les petits êtres qui grouillaient à sa surface, qu’ils soient humains ou non. Puis il monta encore plus haut, et se retrouva dans l’espace. La planète se présentait maintenant dans toute sa splendeur. Comme elle avait l’air fière ! Lloyd en éprouva une grande fierté. C’était un peu grâce à lui que le monde était si beau. Le cœur empli de joie, il continua son ascension. Encore plus haut, toujours plus haut. Et il se retrouva cette fois dans l’espace temps. Autour de lui, une infinité d’étoiles. En virevoltant, il vit un spectacle à couper le souffle ! Une énorme sphère violette, orageuse, qui dérivait dans l’espace, libre. « Derris-Kharlan. » s’extasia le jeune garçon. Et une autre pensée vint rejoindre la première. « Papa ! ».

Presque immédiatement, un tourbillon vint le cueillir et l’éloigna de la planète pour le ramener sur terre, et son esprit réintégra son corps.

Il se leva brutalement, et fondit en larmes. Voilà maintenant quelques mois que Kratos avait quitté le nouveau monde pour Derris-Kharlan et Lloyd l’avait complètement oublié. Quel idiot il faisait !

Maintenant qu’il se souvenait de son père biologique, Lloyd commença à rêvasser. Comment allait-il en ce moment ? Menait-il à bien sa mission ? Le jeune homme se prit à penser que la vie de l’ange de l’ancien Cruxis était beaucoup plus intéressante ! Il regretta de ne pas avoir insisté pour l’accompagner. « Mais il y a maman ! Elle a besoin de moi ici ! Ce qu’elle aurait voulu, si elle avait été encore vivante, c’est que je mène ma propre existence au lieu de suivre les autres comme un chien docile. » Il rit à cette pensée, et referma les yeux, lorsqu’un nouveau tremblement de terre, encore plus fort que le précédent, les fit rouvrir. Il se releva avec difficulté. « Quel étrange phénomène, cela devient inquiétant ! » songea t-il, éberlué.

_____________________________

Colette, allongé sur son lit, elle aussi, perçut le séisme. Des cris de peur lui parvinrent du dehors.

Elle alla se blottir contre sa grand-mère, assise près d’elle, en priant la déesse Martel et l’arbre géant, suppliant que tout cela s’arrête.

____________________________

« Tiens ? Un nouveau tremblement de terre ? A combien aurons-nous donc le droit aujourd’hui ? »fit Akim.

Le tremblement, qui était parvenu jusqu ‘à Triet, avait fait tomber Lloyd et Colette.

« Quels duo de mollusques vous faites ! Même pas capable de rester plus d’une minute debout ! »

Lloyd fulmina, et hurla :

« C’est tout ce que tu trouves à dire !?! Tu es vraiment pathétique !

-Merci, c’est vraiment trop gentil ! » lui répondit l’adolescent, du tac au tac.

Ignorant le chapelet d’injures que Lloyd balançait, il dit :

-Bon allez ! Ce n’est pas un séisme qui va nous arrêter ! On se remet en route ! »

Il tourna les talons.

« Pfffffff !!! Ce type m’est de moins en moins sympathique ! » grogna le jeune homme.

« C’est parce qu’il doit être seul ! » voulut dire Colette, mais elle se tut. Des questions se posaient dans sa tête. «Fils de personne ». Qu’avait-il voulu dire ? Etait-ce quelque chose pour se donner de la valeur ? Ou bien était-il simplement… Non, elle préféra ne pas y penser. A vrai dire elle ne savait plus où se donner la tête. Ils rattrapèrent le garçon.

La marche fut infernale. Au bout d’un moment, Colette se disait qu’elle allait tomber raide morte sur le sable brûlant. Lloyd n’en pensait pas moins. Akim poursuivait par contre sa marche aisée sans prêter attention à la chaleur ambiante.

« On est arrivé !!! » lança t-il, soudain, d’un ton joyeux.

Les deux amis poussèrent un très long soupir de soulagement, trop heureux d’en finir avec cette marche forcée. Leur mine s’en trouva bientôt déconfite quand ils virent l’endroit que désignait l’adolescent. Il s’agissait en fait d’un trou creusé dans la terre.

« C’est ça… ta maison ? balbutia Lloyd.

-Vous me faites bien rire, avec les têtes que vous tirez ! Il ne faut pas juger trop vite ! Vous n’avez pas vu l’intérieur. Et puis, « cette maison » s’appelle le Terrier ! »

Il rajouta :

« Ah, au fait ! Ici c’est chez ma grand-mère ! Il ne faut pas la contrarier ! »

Devant la mine perplexe des deux compagnons, il sourit. Cela lui donnait un air presque sympathique. Puis il sauta dans le trou.

Colette et Lloyd restèrent bouche bée, immobiles, observant d’un air un peu idiot le trou dans lequel Akim venait de disparaître. La tête de celui-ci réapparut.

« Ben alors, qu’est-ce que vous fichez ? fit-il, hilare. Ne restez pas plantés là comme des piquets ! Descendez l’escalier ! »

Colette fut la première à s’avancer vers le terrier, et, avec l’aide du jeune garçon, elle sauta, atterrit sur du gravier, puis descendit de petits escaliers. Lloyd les rejoint peu après. Après s’être assuré qu’ils le suivaient, l’adolescent leur fit traverser un couloir étroit, et ils débouchèrent dans une grande salle.

« To ! Je suis rentré ! s’écria le garçon.

-Enfin ! Je commençais à m’inquiéter ! s’exclama une voix autoritaire.

-Et on a des invités ! »

Les invités en question regardaient avec une expression éberluée chaque recoin de la pièce. Incroyable ! Il avait dû falloir des années pour construire un tel endroit ! Tout était construit dans les moindres détails. Aucune fissure, aucune trace de moisissure ! La personne qui avait fait cela était une artiste !

Leur surprise s’en trouva d’autant plus grande lorsque apparut une femme d’à peine cinquante ans dans l’embrasure d’une porte.

« Akim ! Je t’ai dit de ne jamais amener d’inconnu quel qu’il soit ici ! »

Elle scruta les deux étrangers d’un air hostile, puis lorsqu’elle vit leurs yeux écarquillés, pour ne pas dire de merlans frits, elle eut une expression amusée.

« Beau travail non ? dit-elle, faisant écho à leurs pensées.

-Euh… oui, oui. » balbutièrent ils, un peu gênés.

La femme sourit, et vit le regard de Colette posé sur elle.

« Il est vrai que je suis plus jeune que vous ne le pensez n’est ce pas ? »

Et ne laissant pas le temps à la jeune fille de répondre, elle s’adressa à son petit-fils.

« Qui sont-ils ? Ils n’ont pas l’air d’être comme tout le monde… »

Akim les présenta, puis dit qu’il avait eu les mêmes pensées à leur sujet.

« Il va falloir que vous nous en appreniez plus sur vous. » fit remarquer la grand-mère.

Les deux amis, détaillés de la tête aux pieds par leurs hôtes, devinrent mal à l’aise. Puis, la femme dit :

« Vous devez avoir faim. Tel que je le connais, Akim ne vous aura rien proposé, il est incorrigible ! Je m’appelle Anto. Ravie de faire votre connaissance. »

Elle se dirigea vers la porte d’où elle était apparue quelques instants plus tôt, les laissant seuls, Akim en avait profité pour s’éclipser.

« Ils ne savent pas ce qu’est la politesse ici… » marmonna Lloyd.

Colette ne répondit pas, mais se dirigea vers la porte où Anto avait disparu, pour voir ce qu’elle faisait.

Elle entra dans une pièce plus petite que l’autre, mais toute aussi bien bâtie. Il s’agissait en fait d’une cuisine, décorée à la façon arabe. La jeune fille ne savait pas pourquoi, mais elle trouvait cette pièce rassurante, chaleureuse.

« Tu viens jeter un coup d’œil ? »

La voix de la grand-mère d’Akim la fit sursauter.

« Allez, viens, fais comme chez toi ! » fit Anto, en souriant.

L’adolescente s’approcha prudemment, mais une délicieuse odeur lui fit accélérer le pas. Son ventre criait famine. Lorsqu’elle arriva aux côtés de la femme, un ragoût dégageant une odeur alléchante lui fit monter l’eau à la bouche. Comme elle avait faim ! Elle ferait n’importe quoi pour manger ne serait-ce qu’une miette !

« Ca a l’air vraiment bon !

-Merci, à ce que j’entends, ton estomac frissonne d’impatience ! »

Colette mit la main sur son ventre, un peu gênée, mais la femme sourit.

« Vous allez faire honneur à la table, toi et ton compagnon… Comment vous appelez-vous déjà ?

-Je suis Colette, et lui c’est Lloyd.

-Effectivement, ces noms me disent quelque chose… »

La jeune fille lui lança un regard interrogateur.

« On avait parlé, il me semble, de la régénération du monde et de l’élue du mana. J’ai du mal à me rappeler son prénom, mais il me semble que c’était un peu comme le tien…

-Ah oui ?

-Et Lloyd est un prénom plutôt courant depuis un certain temps, c’était le nom du héros qui a accompagné l’élu dans son périple. »

Colette était surprise par ces coïncidences.

« Vous devez vous tromper de personnes, nous portons peut-être leurs prénoms mais nous ne correspondons pas à ce que vous dites, je ne suis qu’une jeune fille qui a échappée à la guerre… »

Elle se tut, sachant qu’elle avait fait une gaffe.

« La guerre ? Tu viens d’un pays en guerre ? »

La jeune fille ne dit rien. Des souvenirs douloureux lui revenaient à l’esprit. Comme elle aimerait revoir sa grand-mère ! Ses parents pour de vrai ! Elle aurait tant voulu revenir sur ses pas, au moment de son sixième anniversaire par exemple ! Pourquoi avait-il fallu que cette fichue guerre gâche tout ? Elle était dégoûtée. Une larme coula de sa joue.

Anto, la voyant sur le point de fondre en larmes, d’un geste aussi spontané que naturel, leva sa main et sécha la larme en lui effleurant la joue avec son doigt. Cela ne fit que redoubler les pleurs de l’adolescente, qui était touchée par la bonté maternelle de la grande femme, et qui lui rappelait étonnamment sa grand-mère.

« Arrête de pleurer ma chérie, j’ai touché un point sensible, essaie d’oublier… »

La voix apaisante de la jeune grand-mère calma Colette.

« Ex… excusez-moi, je me suis rappelée un souvenir d’il y a longtemps et c’est ce qui m’a fait pleurer. Je suis désolée.

-Il est tout à fait normal de pleurer lorsque l’on se souvient de quelque chose de douloureux tu ne trouves pas ? Au fond je te comprends, j’ai vécu des moments difficiles moi aussi, comme tout le monde d’ailleurs, non ? »

La jeune fille sourit. Elle se sentait beaucoup mieux.

« Merci. Dit-elle.

-Le dîner est prêt, nous allons manger. »

Comme s’il n’attendait que cela, Akim entra, accompagné de Lloyd, toujours de mauvaise humeur.

« Vous tombez bien, le repas est servi ! s’exclama Anto.

-Merci To. » Fit l’adolescent.

Lloyd bougonna un vague merci, puis s’installa à la place que lui assigna la femme. Colette, quant à elle, était entre Akim et Anto. Ils mangèrent tous sans rien dire.

Le soir, quand elle entra dans sa chambre, elle était épuisée. La température commençait à baisser de vingt degrés. Elle se faufila entre des couvertures chaudes et confortables sans prendre la peine de se dévêtir, elle était trop fatiguée pour cela. Elle s’endormit sur le champ.

_____________________________

Un tourbillon de lumière dans le ciel, qui se crée, et s’intensifie peu à peu, cette fois, il se déplace, et aux alentours d’Altamira, laisse s’échapper deux silhouettes.

« Aïe ! »

Gilles regarda autour de lui, il se trouvait sur un plateau verdoyant, qui paraissait désert.

« Qu’est-ce que je fais ici ? » murmura t-il.

La peur lui serra l’estomac, si ça se trouvait, les allemands les avaient retrouvés, assommés ou peut-être endormis. Et là, il était en train de rêver. Mais il ne se rappelait pas le fait d’avoir été repéré par les boches, et deuxièmement, on ne se pose pas de questions dans un rêve. Tout portait à croire qu’il ne dormait pas. Il se pinça. Rien, à part une petite douleur. Il se gifla. Toujours rien, à part le fait que sa claque faisait sacrément mal. « Impossible ! » pensa t-il. Il ne pouvait pas changer d’endroit en un instant ! A moins que…

Un bruit derrière lui le fit se retourner, c’était sa sœur.

« Rébecca ! Où sommes-nous ? demanda t-il.

-Ca, je n’en sais fichtrement rien ! » répondit cette dernière, en se relevant et en se passant une main dans les cheveux.

Ils regardèrent autour d’eux. Aucun doute, ils ne savaient pas dans quel pétrin ils s’étaient fourrés, mais ils étaient bel et bien perdus.

____________________________

En entrant dans l’oasis de Triet, Raine se tint à nouveau la poitrine et s’accrocha désespérément à un mur pour rester en équilibre.

« Cela devient inquiétant ! fit Zélos.

-Nous devrions nous reposer, la nuit tombe et je ne me sens pas très bien moi non plus. Suggéra Génis.

-Toi aussi tu t’y mets ? Ce n’est pas toi qui décides !

-Tu ne crois pas que cela serait mieux pour nous tous ? Nous sommes épuisés Zélos ! On a passé une bonne partie de la journée à voyager et on doit se reposer ! »

Le jeune homme ne releva pas, mais grommela quelque chose d’inintelligible.

Génis le regarda longuement. Quelquefois, il lui faisait pitié. Il savait au fond de lui que, malgré son bouclier d’égocentrisme et d’indifférence, Zélos avait un cœur. Il pensait aux autres. Par exemple, en ce moment même, il songeait à Sheena. Lui et Raine avaient bien vus la tristesse sur son visage, et Zélos ne pouvait pas nier qu’il avait lui aussi ses faiblesses. Sans mot dire, ils se dirigèrent vers l’auberge la plus proche.

<< précédent                                                               suivant>>

Publicité
4 décembre 2008

Chapitre 06: Une nouvelle traversée - par Alienor

Paris- Octobre 1942

 

Gilles pesta. Satanés boches ! Aujourd’hui encore ils avaient arrêté quatre personnes ! Tous des juifs ! En pensée, il se félicitait de s’être caché à temps, mais il déplorait la façon dont ils avaient interpellé ces pauvres gens, et il priait pour qu’ils se sortent de cet enfer ! Il traîna encore un moment dans les rues de Paris, regarda les boutiques fermées parce qu’elles avaient été autrefois tenues par des juifs, regarda avec délice les pâtisseries encore ouvertes et s’approcha des vitrines de l’une d’elles. Il jeta un coup d’œil aux gâteaux encore mangeables et se passa la langue sur les lèvres. Son estomac grogna. L’idée lui vint d’entrer dans la boutique et d’acheter une tarte avec le peu d’argent qu’il avait sur lui mais une affiche collée et bien en vue de tous les regards l’en empêcha.

« Interdit aux juifs !!! » se lamenta t-il, intérieurement.

Il jeta un regard hostile à la fiche puis tourna les talons pour rentrer chez lui.

Quand il entra dans le petit appartement dans lequel il vivait depuis le début de la guerre, une voix retentit :

« Tu es de retour Gilles ? »

C’était sa sœur, Rébecca, une femme déjà adulte et qui veillait à son éducation à la place de leurs parents, disparus. Comme lui, elle était juive, avait des cheveux aussi blonds que ceux de son frère, tellement blonds qu’ils en paraissaient blancs, des yeux gris et un teint pâle de nature. Elle enseignait autrefois dans une école pour filles, qui avait été fermée. Quant à lui, il lui ressemblait en tout point, aussi bien question caractère que physique. Mais la répugnance que les nazis éprouvaient pour leur sang soi-disant impur les avait obligés à se cacher.

« Oui, que mange t-on ce soir ? demanda le jeune garçon.

- La même chose… répondit-elle, en tendant un plat ou une odeur répugnante s’échappait pour flotter dans l’air.

-Tant que ce n’est pas du chien… » grommela t-il.

Leurs voisins d’à côté avaient mangé leurs quatre chiots. En apprenant cela, Gilles s’était retenu pour ne pas aller vomir. Pauvres bêtes !

En regardant le ragoût à la couleur caca d’oie qui était en train de mijoter, il retint une grimace de dégoût.

«Tu as encore… cuisiné !

-Ben quoi ? Il y a un problème ? grogna Rébecca.

-Oui. Je te rappelle que tu cuisines mal et ton plat ne ressemble à rien !

-Et alors ? Pendant que tu vas traîner dans les rues en prenant le risque de te faire interpeller, moi, je me charge du reste !

-Mais oui…

Finalement, le garçon soupira.

-Oui… Tu as raison. A l’avenir je ne m’attarderai plus. Mais je te préviens, là ça passe mais la prochaine laisse-moi faire la cuisine ! Compris ? »

 

Rébecca lança un regard moqueur à son frère. Ici, c’était toujours lui qui décidait, alors que c’était elle l’aînée des deux !

« D’accord, je capitule ! fit-elle, avec un sourire. Si seulement je pouvais prendre des cours !

-Ce n’est pas vraiment le moment, c’est toi-même qui l’as dit ! »

Elle sourit encore une fois, puis chantonna :

« A table alors !!! »

Ils mangèrent, l’un essayant de retenir sa respiration à cause de l’odeur nauséabonde qui s’échappait du ragoût, l’autre mangeant pensivement. Le repas terminé, ils allèrent se mettre au lit. La nuit tombait vite, en cette saison.

Lorsqu’il entra dans sa chambre, Gilles se dévêtit vite fait et enfila un pyjama. Puis il jeta un coup d’œil vers sa veste et tira une grimace de dégoût. Cette grosse tâche jaune qu’était l’étoile cousue sur ses vêtements mériterait d’être nettoyée, se répétait-il, à chaque fois. Certains juifs l’arboraient avec fierté et insolence, du moins semblait-il, mais au fond de lui, le jeune garçon avait honte de son sang.

Non ! Se révolta t-il. Il ne devait pas penser cela ! Car c’était justement cela que les boches voulaient. C’était d’autant plus honteux de répugner ses origines, Rébecca l’avait souvent dit. Avec pour unique pensée qu’il fallait être fort et lutter pour le bien de tous, il se mit au lit et s’endormit.

Un vacarme assourdissant le réveilla au milieu de la nuit. Un peu hébété, il ne vit pas tout de suite sa sœur toute habillée qui entrait dans sa chambre. Pour toute explication, elle lui lança, d’un ton affolé :

« Ils sont ici ! Ils fouillent l’immeuble ! »

Cela suffit pour réveiller entièrement le jeune garçon. En un clin d’œil, il était habillé, et il avait pris le maigre bagage qui lui restait : un livre, des vêtements, et un journal intime, qui était ce qui comptait le plus à ses yeux. Ainsi qu’un peu d’argent, au cas où…

« Où va-t-on aller ? demanda t-il.

-Dans un endroit sûr, mais ce qui compte c’est de fuir plutôt que de finir là où ils ont emmené les autres ! »

Gilles savait de quoi elle parlait. Il y avait quelques mois, on lui avait envoyé une lettre l’invitant à aller travailler en Allemagne. Ce n’était pas qu’elle avait  refusé, mais elle n’avait tout simplement pas répondu. D’autres, par contre, avaient accepté. Ils étaient partis, on ne les avait pas revu, et Dieu seul sait ce qu’on leur infligeait là-bas !

Précipitamment, ils descendirent les escaliers, et lorsqu’ils voulurent passer la porte, un cri effroyable les figea :

« Hé ! Il y en a qui s’enfuient !

-Revenez ! Qui êtes-vous ? »

« Comme si on allait lui répondre ! » pensèrent le frère et la sœur, et ils poussèrent la porte pour se retrouver dans la rue.

Des cris et des jurons les suivirent lorsqu’ils se mirent à courir. Des hommes armés sortirent et les poursuivirent. De leur côté, un seul objectif : semer leurs agresseurs, mettre le plus de distance entre eux. Mais Rébecca n’était pas très endurante, au bout d’un moment, elle hoquetait et se tenaient les côtes en grimaçant. Son frère dût la tirer par le bras pour l’obliger à courir. Enfin, ils s’arrêtèrent et, essoufflée, la jeune femme s’effondra à terre.

« Que fait-on maintenant ? demanda Gilles.

-Je… je connais des gens en ville… Ils pourront nous loger je pense… »

Elle toussa.

-Il faut faire vite, Rébecca ! Ils vont nous retrouver d’un instant à l’autre.

-Nous les avons semés… Reposons nous… »

Soudain, au loin, retentirent les cris de leurs poursuivants, certains lançaient des ordres en allemand.

« Rébecca ! Lève-toi ! Bouge tes fesses ! Ils arrivent ! »

Elle ne répondit pas. Elle fixait quelque chose derrière lui. Il se retourna, et aperçut une fissure dans le mur en face. Quoi de plus banal ? Il y en avait des tas dans Paris ! Mais celle-ci n’était pas ordinaire. Soudain, un tremblement de terre lui fit perdre l’équilibre. Il tomba sur sa sœur. Avant qu’ils n’aient eu le temps de réaliser quoi que ce soit, une lumière blanche les aveugla et tout disparut.

Lorsque leurs poursuivants arrivèrent dans la rue, ils ne virent rien, et en vinrent à la conclusion qu’il n’y avait personne ici. Pourtant, il leur semblait avoir aperçu quelque chose de scintillant par là. Sûrement leur imagination, se dirent-ils, et ils allèrent voir ailleurs. Les deux fuyards n’allaient de toute façon pas se cacher longtemps…

___________________________

Quelque part dans le désert de Triet, dans une petite base cachée entre des rochers, un homme pestait dans son bureau.

« Mais que se passe t-il donc ? »

Sa question lancée dans le vide demeura sans réponse.

_____________________

Cela faisait maintenant des heures qu’ils cheminaient, seuls, au beau milieu du désert, sous un soleil de plomb. Colette mourait de chaud sous ses vêtements et elle transpirait. Lloyd, lui, s’était carrément dévêtu et marchait, torse nu. Cela ne l’empêchait pas de laisser perler des gouttes de sueurs partout sur son corps, si bien que ses cheveux en étaient plaqués sur sa tête, comme s’il venait de se passer la tête sous l’eau, ce que d’ailleurs chacun rêvait de faire en ce moment.

« Quel enfer ! gémit le jeune homme, Quand va-t-on donc s’arrêter ?

-Bientôt mon gars, bientôt. » Lui dit le garçon qui les avait sauvé.

Colette le trouvait étrange, d’abord, il marchait aisément et il ne transpirait pas, ensuite, il y avait quelque chose chez lui de… de pas normal. Elle lui aurait donné quatorze ans. Il avait des cheveux sombres et en batailles, un teint mat, des yeux noirs comme l’encre, et des vêtements des plus singuliers.

« Je l’espère bien qu’on est bientôt arrivés ! répliqua Lloyd, mais où nous emmènes-tu ? Cela fait une éternité que l’on tourne en rond !

-Si tu avais un meilleur sens de l’orientation, tu saurais d’abord que l’on ne tourne pas en rond ! Et deuxièmement, tais-toi ! Cela fait des heures que tu jacasses ! »

C’était la remarque qui sonnait juste. Le jeune homme se renfrogna. Colette étouffa un petit rire. Il lui jeta un regard puis grommela une phrase inintelligible.

Au bout d’un moment, ils s’arrêtèrent à l’ombre d’un palmier. Le garçon prit un petit sac et en sortit de la nourriture qu’il fourra dans sa bouche sans leur en proposer. Les deux amis le regardèrent avec de grands yeux ronds, leur estomac grogna. Lloyd murmura « Quel culot ! » mais Colette ne dit rien. Au bout d’un moment, elle chercha son sac. Il avait disparu. Elle l’avait laissé là-bas. Aucune importance, se força t-elle à se dire, il n’y avait rien d’intéressant là-dedans, à part… Aussitôt, affolée, elle se mit à fouiller ses poches, et elle finit par la trouver dans l’une d’elles. Elle sortit la montre en bronze de sa grand-mère et poussa un soupir de soulagement, elle ne l’avait pas perdu ! Elle se souvint alors qu’avant d’entrer dans l’oasis dont elle ne savait plus le nom, elle avait eu la bonne idée de mettre l’objet dans les poches de sa veste. Discrètement, elle souleva le petit couvercle de la montre. Elle s’aperçut alors que quelque chose n’allait pas. Normalement, les aiguilles étaient fixées sur une heure et une période de la journée, maintenant, elles semblaient hésiter, comme si elles ne savaient plus si on était le matin ou le soir. La plus grande des aiguilles tournaient dans un sens puis dans l’autre. La jeune fille fronça les sourcils.

« Qu’est-ce que c’est encore ? »

Elle sursauta. C’était Lloyd. Il avait surpris son manège. Elle bredouilla :

« C’est… C’est juste…

-Une babiole sans importance ? Tu me l’as déjà dit. C’est ce truc que tu voulais me cacher ? »

Il chuchotait. Colette crut comprendre pourquoi. Mais leur sauveur demanda à ce moment là, la bouche pleine :

« Qu’èch que ch’est ? »

Lloyd lui lança.

« Tu crois qu’on va te répondre, vu comment tu nous traites ? Non mais laisse moi rire ! »

Le garçon ignora la phrase cinglante, et s’adressa directement à Colette.

« Tu me fais voir ? »

Avant qu’elle n’ait pu répondre, il avait l’objet entre les mains. Ni la jeune fille ni son camarade ne l’avait vu faire le moindre mouvement.

« Intéressant… très intéressant… » murmura l’adolescent.

Il tourna la tête vers les deux amis.

« C’est très rare, ce genre d’objet dans le coin ! Où l’avez-vous eu ? »

Lloyd se prépara à répliquer quelque chose, Colette à bredouiller, mais le garçon les interrompit sans chercher à écouter leur réponse :

« Je me demande si je pourrais la vendre à un bon prix… »

Colette écarquilla les yeux de terreurs, et bégaya :

« Non… Non ! Cette montre appartenait à ma grand-mère ! J’y tiens ! »

L’adolescent la regarda en souriant, ironique.

« Mais voyons ma mignonne, je plaisantais ! Tiens, reprends-le, c’était juste pour voir. Vous êtes riches ? »

Il ne leur laissa même pas le temps de répondre.

« Allez ! On y va les enfants ! On va chez des amis ! »

Et il partit sans même les attendre.

« Mais pour qui il se prend celui-là ? » grogna Lloyd, mécontent.

Les deux compagnons rejoignirent leur guide, et Lloyd le disputa :

« Mais enfin, pour qui te prends tu ? Tu ne nous as rien dit sur toi ! Qui es-tu ?

-Cela vaut mieux de ne rien savoir non ? »

Lloyd, rouge de colère, voulut lancer une nouvelle phrase cinglante, mais le garçon lui coupa la parole :

« Oui, finalement vous avez raison. Ce n’est pas vraiment poli de ne pas se présenter à des gens que l’on apprend à peine à connaître ! Et vous, comment vous appelez-vous ? »

Et avant qu’ils n’aient dit quelque chose, le garçon dit :

« Enchanté, moi je suis Akim, fils de personne. »

___________________________

Les trois ptéroplans se posèrent à l’ombre d’un buisson, près de Triet, à l’abri des regards. Trois personnes en sortirent. Mais alors qu’elles se dirigeaient vers l’oasis, La plus élancée d’entre elle se mit à soudainement vomir.

« Raine ! crièrent ses deux camarades.

-Je ne sais même pas ce que j’ai… J’ai mal partout. Je ne sais pas quels effets ont la maladie de Lloyd et Colette mais ils sont vraiment dévastateurs !

-Et puis cette condensation de mana dans l’air… elle est encore plus forte ! Quelle coïncidence ! constata Génis.

-En tout cas cela ne te ressemble pas de tomber malade au beau milieu d’un voyage ! » fit Zélos.

Génis lança un regard en coin au jeune homme et aida sa sœur à se relever. Elle était plus robuste qu’elle n’en avait l’air. Elle fut debout en quelques minutes et réussit à faire quelques pas toute seule. Génis à son tour ressentit une nausée et il eut des difficultés à rester en équilibre, mais il cacha ce malaise. Puis s’assurant que tout allait bien, ils se remirent en route, dans l’espoir de trouver la source de toutes ces coïncidences.

<< précédent                                                               suivant>>

2 décembre 2008

100thèmes: 01 une rencontre - par Ariall

Titre : 001-Introduction : une rencontre
Auteur : Ariall
Disclaimers : pas à moi XD Faut il vraiment le dire, ça fait mal de devoir l'avouer ><
Blabla : Basé sur la liste des 100 thèmes qui balade sur Deviantart, je vais donc essayer d"écrire 100 courts one shots qui correspondent à chacun des thèmes, avec les persos de ToS ^^


    Depuis toute petite on lui racontait l'histoire de l'élu de la régénération et on lui disait alors qu'elle était l'élue qui avait été aujourd'hui choisie.
Elle savait qu'elle devrait alors, le moment venu, se sacrifier pour son monde, afin d'y apporter la paix, comme l'eût fait avant elle d'autres élus, c'était un des préceptes de la déesse Martel.
    Ainsi depuis toute petite, elle savait qu'elle avait une mission à remplir, une mission qui l'amènerait à sauver sa grand-mère, son père, tous les habitants d'Isélia, le monde entier...
Elle se sentait alors seule, car elle essayait de se tenir à l'écart des autres enfants du village, pour ne pas regretter de devoir les abandonner un jour pour leur bien. Cependant, elle n'avait pas besoin de s'éloigner des adultes, ils le faisaient tous seuls, ils ne la considéraient pas comme la jeune enfant qu'elle était, mais comme l'élue qu'elle deviendrait, elle n'était, au final, qu'une sorte d'objet à entretenir avant de l'utiliser...
Et elle se sentait vraiment seule. Même l'amour de sa famille ne pouvait la sauver de cette détresse qui s'insinuait en elle et la faisait pleurer la nuit, détresse qu'elle cachait le jour.

    "Toujours à l'écart ?"
Cette question avait résonné dans son esprit un certain temps avant qu'elle ne se rende compte qu"on lui parlait.
    "Ce n'est pas très drôle... Pourquoi tu ne jouerais pas plutôt avec nous ?"
Elle écarquilla les yeux à cette seconde question.
    Quelqu'un veut jouer avec moi ? pensa t'elle.
Une main gantée de rouge entra dans son champ de vision.
    "Alors, tu viens ?"
Elle regarda de ses yeux bleus le jeune garçon qui lui tendait la main, ensuite elle tourna son regard vers son ami, un sourire vissé à son visage. Elle ouvrit la bouche, essaya de leur répondre, mais s'arrêta.
Il ne fallait pas qu'elle leur parle, sinon elle deviendrait peut être leur amie et regrettera alors lorsqu'elle sauvera le monde... Elle baissa les yeux, le jeune garçon brun aux  habits rouges, fronça les sourcils.
Il lui attrapa le bras et lui dit, un grand sourire devant son air étonnée et effrayée.   
    "Ne t'inquiètes pas, on ne va pas te manger ! On est dans la même classe, la même ville après tout, pourquoi ne pas jouer ensemble ?"
Le jeune garçon aux cheveux argentés s'approcha.
    "Il a ptet pas l'air comme ça, mais il est très gentil, même s'il est bête." dit il un grand sourir moquer sur le visage.
    "Hey, je ne te permets pas de dire ça, même si tu es le frère de la maîtresse et premier de la classe !!"
La jeune fille blonde les regarda se chamailler un moment, des larmes coulèrent et un rire cristallin se fit entendre.
Les deux garçons arrêtèrent alors leur bagarre, que le jeune brun gagnée largement, jamais ils n'avaient entendu un si joli rire, et encore moins de sa part à elle.
Elle les regarda, surprise, elle arrêta de rire, et leur demande ce qu'ils avaient.
Des yeux noisettes la regardèrent avec tendresse, une tendresse d'enfant, avec toute la naïveté qu'il peut s'y trouver. La fillette sourit alors, et se leva, leur sourit.
    "D'accord, je veux bien jouer avec vous" dit elle de sa magnifique voix d'enfant.
Les deux jeunes garçons éclatèrent alors de rire, heureux d'avoir réussi à la faire parler et venir avec eux.
Elle les avait toujours observé et enviait, ils avaient l'air de tellement bien s'entendre et s'amuser...
Les yeux noisettes du plus vieux  l'avait vraiment touchée, jamais elle ne les oublierai, et elle pensa alors qu'elle ne les oublierai jamais, même une fois devenue un ange, et  même une fois disparue...
Elle se mit alors en tête de s'amuser autant qu'elle le pouvait, de profiter de ces années qu'elle pourrait transformer en années de bonheur, sans penser au lendemain...

    ....Aujourd'hui, Colette réalisait à quel point elle était heureuse de les avoir rencontré, elle se rendait compte que c'était grâce à eux si elle pouvait avancer maintenant et avoir la volonté de réussir sa tâche. C'était pour leur bonheur qu'elle avait enfin réellement accepté sa destinée, et elle leur en était extrêmement reconnaissante. Elle savait qu'ils seraient certainement triste de son départ, et qu'ils lui en voudraient, pour avoir caché la vérité, pour avoir caché sa souffrance... Mais elle leur dirait alors qu'elle les aimait tous, et qu'ils lui avaient donné la force de continuer...
    "Mes amis, ma famille, professeur, Kratos, Sheena, Génis... Lloyd... merci pour tout..."
Elle se tenait près du bord de la rivière qui bordait leur camp, bientôt elle devrait affronter l'épreuve de la tour du salut et sauver les personnes auxquelles elle tenait...
Comme chacune de ses nuits depuis sa transformation en ange, elle ne dormait plus, et cette nouvelle nuit d'insomnie lui avait rappeler ce souvenir. Elle les remercia de nouveau, elle ne n'avait pas peur de les réveiller, elle ne pouvait plus parler, et voulait pleurer mais ne le pouvait plus non plus...
Tout ce qu'elle fit, c'est joindre ses deux mains en dessous de son menton, un sourire aux lèvres...
De nouveau elle pensa au passé.

    "Allez, on refait tout depuis le début, il faut une introduction à notre histoire " , sourit le jeune bruns.
Il croisa les bras, prit un air semi sérieux et dit alors à sa nouvelle amie :
    "Lui, il s'appelle Génis, il est jeune malgré ses cheveux gris, le jeune garçon en question grimaça, et moi c'est Lloyd !
Quel est ton prénom à toi ?"
La jeune fille lui sourit, il savaient déjà comment ils s'appelaient tous, mais elle se dit, pourquoi pas faire comme le jeune garçon l'avait proposé, une introduction à leur histoire.
    "Enchantée de vous rencontré, Lloyd, Génis, je m'appelle Colette, merci de bien vouloir prendre soin de moi."

    De nouveaux rires se firent alors entendre à Isélia.



Note de l'auteur : j'espère que vous avez aimé et aimerez la suite ^^
Désolée des erreurs éventuelles, chuis actuellement blessée au bras droit, du coup, j'ai du mal à taper mon texte ><
Si vous aimez un ptit comm ferait plaisir à tata Ariall x3

                                                               suivant>>

2 décembre 2008

Lettre de Génis - par Ariall

Titre : Chère Raine...
Auteur : Moi 0
Disclaimers : pas à moi XD
Dédicace : A ma soeur

Blabla : Bah oui, Raine et Ninis ils ont une vie après le jeu XD En fait voulais juste que Génis il dise ce qu'il pense à sa soeur, et sous forme de lettre c'est pas plus mal ! Bon OK c'est court, mais j'hésite à écrire la suite (qui est TRES parodique XD)Sur ce enjoy ' !

--------------------------------------------------------------------------------------------------

Chère Raine,
Il paraît que ce genre de lettre te ferait plaisir, en tout cas, c’est Lloyd qui me l’a dit, soutenu par Colette… Tu peux ainsi comprendre mon appréhension…
Cependant, je me suis dis « Pourquoi pas ? » Après tout, la magie ne résout pas tout et une lettre pourrait m’aider à te dire ce que j’aimerai te faire comprendre.
Mais j’ai un peu peur, pourrai-je dire, peur de ta réaction ? De SA réaction ? Je ne sais pas trop…Mais voir ce papier blanc se remplir, me pousse de plus en plus à te parler…
Ecrire, c'est parler sans être interrompu…
Après tout, alors j’y vais.
Depuis tout ce temps, tu t’es toujours occupé de moi sans sourciller ni abandonner malgré toutes ces occasions. Tu m’as toujours soutenu et aidé, et malgré le fait que tu ne saches ni cuisiner, ni faire toute autre tâche ménagère, j’ai survécu 12ans ! On aurait pu croire que j’ai été ton esclave dès mon plus jeune âge, seulement, c’était ma façon à moi de te remercier, la façon d’un si jeune garçon de remercier sa grande sœur quia tout sacrifié pour lui. J’ai l’impression que tu n’as jamais était réellement heureuse, avant ta rencontre avec lui, pourtant tu m’en as apporté la preuve en m’expliquant que j’avais fait ton bonheur toutes ces années… Pour tout cela, merci, ce n’est pas à toi de le dire, mais à moi. Merci.
Grâce à toi,j’ai pu apprendre, apprendre beaucoup de choses…
La lecture, l’histoire, la magie, mais aussi le respect et la tolérance, l’amitié et l’amour également. Tant de personnes formidables sont autour de moi aujourd’hui. Et ceci grâce à toi…
Encore merci, merci pour être là, d’exister, de respirer, de réfléchir, de t’inquiéter pour moi. Même tes superbes punitions et interdictions, je n’en garde pas rancune, c’était pour me forger. Et toutes ces méchantes paroles que l’on a pu s’échanger, je les efface. Car à présent, je veux que tu sois réellement heureuse et que tu l’affiches. Je te redis merci et te souhaites tout un bonheur avec lui, même si je ne suis pas aussi enthousiaste que vous tous, à voir les longues missives qu’écrivent Lloyd et Colette, la mienne est minuscule à côté ! Moi, j’ai plutôt l’impression qu’il me vole ma sœur, mais pour toi, j’accepterai tout…
J’espère alors qu’un jour tu me diras merci à ton tour, car je t’aurai enfin été utile…
Je t’aime grande sœur,
Génis

-------------------------------------------------------------------------------------

Alors vous en pensez quoi, je l'écris ou pas ma suite ? MDR (avec Préséa en ptite fille d'honneur ... "")

2 décembre 2008

Chapitre 08: Les portes des mondes - par Coco13

Bien des choses se passaient dans ce triste monde, mais quand était il vraiment. Regarder au delà des apparences n’est pas chose facile et les sous-entendu libèrent parfois des secrets qui ne devaient êtres crée. Prenez Carolaine, Niblaine, cette femme de 34 ans avait tout sacrifié pour sa sœur qu’elle aimait tant mais dans son passé et son présent elle ne pouvait lui montrer sinon, cette fleur oublier ferait exactement les mêmes erreurs qu’elle lors de son épreuve. Carolaine, cette femme mystérieuse qui tenait beaucoup de principes, qui ne laissait ses sentiments paraître au grand jour tenait invraisemblablement à sa sœur, sa mère décéder, à Zélos et plus que tout à Abysson. Cependant elle avait fait une promesse à ses chers parents la forçant à protéger l’espoir de sa famille la descendante pure comme ils l’appelaient autre fois. Mais tout ceci n’était qu’un exemple revenons à notre histoire voulez-vous. Bien, nous allons commencer par le magicien le plus compètent malgré son jeune age. Il s’en était allé à toute allure quand il se souvint du nouveau sort qu’il avait acquis secrètement. Ce nouveau sort ne servait à rien en combat mais pour se déplacer par contre… Il s’arrêta quand sa sœur l’interpella encore sous le choc du départ qu’ils avaient pris s’en attendre ses amis, cela ne lui ressemblait pas. Elle le rejoignit quand ils entendirent un petit bruit derrière eux. Se fut avec surprise qu’ils virent une grande chose immense, elle était bleue et elle tournait dans le vide. Elle restait statique niveau déplacement tout ce qu’elle faisait était de tourner sur elle-même. Comme une spiral qui ne cessait de tourner, tourner sans arrêt. Si ce n’était que ça Génis aurait reprit sa course, mais il repéra un détail qui le laissa sans voix. En dessus du mystère poussaient des dizaines et des dizaines de violettes sur l’herbe chaude. Ses fleurs les même qu’à Meltokio, les même qu’il avait donné à Préséa… Il s’approcha donc de la chose pour trouver la cause de cet amas de fleur inhabituel dans ce lieu. Sa sœur lui ordonna de rester à ses cotés mais le jeune garçon n’en fait qu’a ça tête et se rapproche tout doucement de la chose. Même Raine n’avait pas explication rationnels pour ce cercle qui semblait magique n’y la raison de la présence dans fleurs qui étaient sous ce truc bizarre. Quand il s’arrêta net pris de stupeur. Là dans la « sphère » bleu. Il l’avait reconnu, elle la plus belle et forte des jeunes filles de son age. Son sourire il le gardait dans son esprit, ses espoirs il les gardait dans son âme et les rêves de cette fille il les gardaient en permanence dans son cœur. Désemparé par sa découverte Génis perdit tout contrôle de ses sentiments déjà confus. La gamine qu’il avait toujours aimé se trouvait devant lui sous la forme de cette chose. Il pouvait encor sentir le parfum qui est propre à la gamine à travers la glace qui constituait la sphère. Il s’agenouilla complètement perdu il ne comprenait pas, pourquoi elle, pourquoi maintenant ? Il s’était fait une promesse à lui même quand l’heure était venu pour lui de partir. Il pleurait, se rappelant la façon dont il l’avait quitté. Il l’avait abandonné, il était partit sans lui dire au revoir. Le fait de n’avoir pas eu le courage de lui annoncer qu’ils ne se reverraient peut-être jamais, l’avait pétrifié. Et à cause de ça, de son manque de courage, elle avait été de nouveau seule. Génis s’avait que tout ceci était de sa faute mais comment réparer ce qui a été fait ? Il n’avait pas se savoir, comme il regrettait d’être partit avec ses amis. Si seulement il pouvait retourner en arrière alors les choses reviendraient dans l’ordre cependant il ne possédait pas ce pouvoir. Voyant que son frère fondait en larme Raine essaya de s’approcher elle aussi, pour trouver la cause de ses malheurs. Elle se mit donc à hauteur de son protégé il était plus un fils qu’un frère pour elle, le voir dans un tel état était égale au sacrifice de sa propre vie. Elle déposa délicatement sa main sur l’épaule de son frangin, l’incitant à se confier. Mais rien n’y fut Génis restait statique, il regardait les fleurs, pleurant sans cesse. Ce ne fut qu’après une minute que la bienveillante remarqua la bouche de son frère bouger centimètre par centimètre mais elle ne comprenait pas un traître mots de se qu’il essayait de dire. Elle n’avait pas remarqué la présence de Préséa dans l’immense plaque de verre bleu.

 

 

-Génis… Souffla-t-elle, pourquoi te mètre des états pareils. Que dit tu je ne t’entant pas.

 

-Préséa ! Cria-t-il se tournant face à sa sœur. Je l’ai laissé seul, je suis un monstre ! Regarde maintenant ce qu’il en est ! Je n’était pas à la hauteur et voilà le résulta, elle est enfermé dans ce…Cette… Chose et je peux rien y faire ! Disait il en se relevant faisait face à Préséa et à ses yeux glacer.

 

-Ho,… Génis, je ne l’avais pas vu. Soupira-t-elle. Toutefois, je ne crois pas que tu es un quelconque rapport avec tout ceci.

 

-Non c’est faux, Raine, j’aurait dû être là avec elle pour l’aider et à la place de ça je me suis enfuit comme toujours ! Préséa, pardonne moi. Dit il serrant du plus fort qu’il pu une violette qu’il avait cueillit.

 

-Génis, ne t’inquiète de rien on va trouver pourquoi elle est dans cette état. Tu verra tout va s’arranger. Le rassura-t-elle.

 

-C’est faux Raine, rien ne sera comme avant… Et tout ça c’est de ma faute. Reprit il. Préséa, je trouverais le moyen de te libérer de tes chaînes je te le promets. Je ne faillirais plus à mon devoir. Il s’arrêta un instant, il voulait tant l’aidé mais que faire dans ces circonstances.

 

-Hé bien, mon garçon tu peux l’aider si telle est ton désir, fit une voix provenant de derrière la sphère. Tu peux l’aidé, si tu souhaite la comprendre alors je t’autorise à la rejoindre. Elle à besoin de personnes sur qui compter sinon elle ne sortira jamais de cette pace de solitude dans laquelle elle s’est plongée. Dit l’esprit d‘ Alicia, dévoilant son visage. Elle était toujours aussi transparente, mais son visage rayonnait de mille feux, elle avait enfin trouvé celui qui libérait Préséa, elle en était sure. Es tu Génis ?

 

-Oui, que puis-je faire pour la sauver ? Demanda-t-il convaincu de la bonne marche à suivre. Je ferais tout pour la sauver. Raine laisse moi faire je reviendrais.

 

-Mon chère frère va s’y sauve là ! Fait tout se que tu peux, je suis très fière de toi. Alicia, je vous en pris que faut il faire ?

 

-Pour sauver Préséa, il faut l’accompagner hors de sa solitude. Elle est partit dans l’univers de l’incohérence Ingnorias. Pour la rejoindre, Génis tu va toucher la glace et tu va y enter. Tu l’as retrouvera de cette façon. Es tu prêt ?

 

-Oui, plus que jamais répondit Génis sous le regard attendrit de sa sœur aînée. Sur ces mots il pris son courage sous bras et traversa le plaque de glace. Il pris place au coté de Préséa main dans la main. Raine versa quelques larmes en se rendant compte qu’elle ne verrait peut-être jamais son petit frère. Alicia disparu comme elle était venue reposant enfin en paix. Qu’allait elle faire maintenant ? Où aller, elle se retrouvait seule sans personne sur qui s’appuyer Réfléchissant elle fit une découverte impressionnante. Elle réalisa qu’une fois que son frère aurait grandit elle se retrouverait sans amis Lloyd et Colette seraient partie vivre leur vies, elle avait revu Sheena mais elle était devenu étrange depuis la mort de Zélos, Préséa resterait sûrement avec Génis justement. Il ne restait plus que Régal. Il serait temps pour Raine de mener sa propre vie, ses propre passions. Elle commercerait donc sa nouvelle vie à Altamira, elle avait bien l’intention de rénover cette ville à sa manière.

 

 

 

Non loin de là. Une femme lutait avec force contre la mort d’un être chère à ses yeux. Elle croyait qu’ils vivraient heureux, avec une tripotée d’enfants sur les bras. Elle aurait aimée vivre tout cela, elle l’aurait tant souhaité au fond d’elle. Elle restait là perdu dans les ténèbres, elle pouvait s’empêcher de pleurer toute sa vie était réduite à néant en un instant. Elle caressait lentement les cheveux roux du défin. La douleur de la mort de son ami était plus terrible que le chose elle même. Doucement elle cala sa tête contre sa poitrine, en ce jour elle avait tout perdu. Elle l’avait pourtant défendu d’y aller mais comme tout les jours il n’en n’avait fait qu’a sa tête. Son caractère était si inattendu et énervant parfois que ces attitudes étaient devenues agréables pour elle. Les petites attentions particulières qui lui accordait en cachettes n’êtes pas commandé, il ne le faisait pas exprès c’était naturelle, touts ces petits signes ne voulaient dire qu’une seule et unique chose il tenait à elle plus qu’a sa propre vie. En se sacrifiant il croyait lui rendre la vie beaucoup plus facile mais il avait tord. Il ne savait se qu’elle allait faire maintenant. Carolaine qui était restée sur place n’avait pas disparu comme Nébilim, non elle ne pouvait se résoudre à le perdre aussi. Elle jouait bien son jeu, personne dans son monde ne savait qu’elle rapport elle avait avec cet inconnu mais elle y restait attaché. Elle pris la décision de parler à Sheena il fallait qu’elle se résoudre à l’abandonner une fois pour toute, cette tragédie avait assez durait. Elle s’assit à coté d’elle et…

 

 

 

-Sheena, c’est fini, il est mort et cette fois pour de bon. Je suis désolé. Dit elle à voie basse.

 

-Tu crois que tes excuses suffisent ! Je vais te dire, je m’en fiche ! Il est mort et c’est encore de ma faute. Carolaine la saisit par les épaules la forçant à le laisser sur le sol.

 

-Arrête, tu es encore plus pathétique ! Arrête de pleuré moi aussi je suis triste de sa mort mais ça ne servira en rien de te laisser allez comme tu le fait. Que dirait il si il te voyait. Sheena fondit en larme elle ne pouvait plus lutter tout semblait être contre elle.

 

-Mais… Je n’ai rien fait pour le sauver ! Lâche moi ! De quel droit tu fait ça, tu ne le connaît pas comme je le connaît.

 

-Tu veux dire connaissait. Carolaine afficha un grand soupire. Alors tu l’aimes tant que ça. Je ne te savais pas comme cela. Je voulait t’éviter de grands ennuis, mais qu’es tu prêt à faire pour lui ?

 

-Tout. Répondit Sheena avec une grande certitude.

 

-Sheena Fushibayashi Niblainne, es tu prête à endurer l’épreuve qui te sera décisif ?

 

-Oui, je le suis, si c’est la condition pour qu’il vive enfin heureux, je le veux.

 

-Très bien, qu’il en soit ainsi. Dit elle avant de se lever, elle commença à se concentrer. Rapidement des plumes noires apparurent avec un cercle violet à ses pieds. Ses cheveux noirs s’envolèrent dans les aires sur un rythme furieux. Ses mains tournèrent dans tout les sens possible quand dans une éclaire rouge vif, des griffes apparurent au bout des doigts de ceux ci. Elle ne cessait de les croiser de les entre laissés. Elle disait de bien étranges paroles qu’elle ne pu déchiffrer aillas. Sheena le regardait faire, cette femme était si dangereuse, mais apparemment elle n’était pas du coté des méchants. Depuis leur discussion Sheena avait repris Zélos dans ses bras, et elle lui chuchotait à l’oreille : Tu vois, tu va rester avec moi un long moment… On va pouvoir faire notre vie… Ensemble. Elle ferma délicatement les yeux sur ces paroles affectueuses.

 

 

 

Toute la journée Lloyd, Colette et la nouvelle venu, Emillia avaient marcher toute la journée, ils étaient parvenu au sommet du mont foodji depuis une dizaines de minutes que déjà. Lloyd allumait un feu qui les réchaufferaient pendant que Emillia préparait à manger pour la circonstance. Quand à Colette, elle fabriquait des petits bancs en pierre autour du feu. Elle avait un peu froid, il fallait dire que à la hauteur où ils se trouvaient la température ne pouvait qu’être basse.

 

-A table ! Avait crié la joyeuse Emillia. Je vous ai concocté une bonne salade de tomates !

 

-Merci, Emillia. Dit Colette en avalant une petite bouchée de salade. Miam ! C’est un régal tu m’apprendra à cuisiner s’il te plais !

 

-Ho mais bien sur ma petite Colette, je serais ravis de te donner des cours particulier… Mmm Lloyd ? Tu a une triste mines, allez tu ne veux pas un peu de salade ? Les beaux garçons doivent bien mangés pour nourrir leur jeune corps et pour devenir encor plus séduisant ! Ria-t-elle.

 

-Tu lui ressembles vraiment… Sauf que tu as les cheveux violets pas rouge et une belle voie. Dit Lloyd. Son petit ange se posait bien des questions depuis que Emillia avait rejoint le groupe. Lloyd la dévisageait tout le temps à croire qu’ils étaient déjà de grands amis. Etait ce le fait qu’elle ressemble à Zélos ? Colette avait peur des sentiments de Lloyd à l’égard de l’étrangère.

 

-Ha ha, mes cheveux ne sont pas mauves ils sont rouges ! Dit elle en faisait un petit clin d’œil. Ce n’est qu’une des combines de l’Ancien ! Je ne suis pas une elfe, je suis une humaine.

 

-Quoi ? Mais l’Ancien nous a dit que tu étais sa fille alors comment… Avait demander l’ange blond.

 

-Mmmoui, c’est ce qu’il raconte. Dit elle en posant son assiette sur le sol. La vérité c’est que je suis née par magie, comme une élu perdu… C’est comme cela qu’il m’appelle… Soupira-t-elle en versant discrètement une larme qu’ils ne virent point.

 

-Naître, par… Magie ? Répéta Lloyd. Tu sais Emillia je ne crois pas que l’on naît pas sans raison, pour moi tu es comme toutes les autres. Mais qu’es ce que tu veux dire par magie ?

 

-Hé bien, les elfes ont crée un sort qui permet de mélanger deux personnalité mettant naissance à une personne perdu, car la raison pour lequel je ressemble à votre ami est que je suis un mélange de sa personnalité et celle de…

 

-De qui ? Demanda Colette.

 

-De Colette Brunel, je suis l’enfant des deux élu du mana. Fit elle en détournant son regard vers le sol. Enfin, je ne suis pas leur fille juste le mixte des deux.

 

-Alors s’était pour ça que ton sourire me disait quelque chose ! Répondit Lloyd rassuré.

 

-On peut faire ça ? S’énerva Colette. Mais c’est horrible !

 

-Colette se n’est pas si horrible que ça regarde grâce à toi on un mini Zélos avec nous ! C’est génial, tu ne trouves pas ? Dans tout les cas je suis heureux de t’avoir rencontré, moi ! Dit Lloyd en s’adressant à la jolie rousse. Dans combien de temps je pourrais voir t’a véritable chevelure ? Colette se posa quelques instants, ses doutes se confirmaient de plus en plus Lloyd s’emblait apprécier Emillia plus qu’elle. Rien qu’a cette idée Colette ne frissonna de torpeur.

 

-Merci, Lloyd. Heu, demain matin mes cheveux reprendront leurs vraies couleurs. Disait elle en souriant de bonheur.

 

 Tout le reste de la soirée se passa sans imprévu, Colette avait fait le récit total de la réunification à la nouvelle, pendant qu’elle jouait de la musique avec sa flûte. Lloyd était heureux cela  faisait longtemps qu’il n’avait pas rit comme ça. Les deux filles étaient si joyeuses et pleine de bonnes volontés qu’il se laissa submergée par l’ambiance qu’elles produisaient ensembles. La douce mélodie de la flûte de la belle Emillia et la voix tendre de Colette, les deux mélangé donnaient un spectacle parfait, une harmonie exceptionnelle dont le garçon se souviendrait toujours, il le savait, c’était elle. La fille dont il rêvait le soir en s’endormant. Colette était une bonne amie il croyait l’aimer, mais les yeux bleu d’Emillia l’appelait vers d’autre horizon. Il l’avait su en la voyant la première fois dans Heimdall, son visage, sa silhouette sa musique tout l’emportait dans un champs d’une infini tranquillité. Quand le merveilleux chant se termina Lloyd se leva et applaudit de toutes ses forces, il ne n’en s’était rendit compte d’ailleurs. Les deux filles rirent au éclat, Lloyd ridicule mit sa main derrière sa nuque.  Quelque temps plus tard, Lloyd s’était isoler .Les étoiles étaient magnifique tout comme la soirée qui s’était passé. Allongé sur le terres et les roches il réfléchissait, l’image de son père avait refait surface. Colette s’en était aperçu et voulu aller le consoler mais elle se fit doubler par sa rivale. La jeune retourna se coucher, elle était triste car elle se rendait compte petit à petit que Lloyd s’éloignait d‘elle. S’enroulant dans sa couette elle se boucha les oreilles pour s’isolée du monde en danger ne serrais ce qu’une minute de rien du tout oublier les lourdes charges qu’elle portait sur ses épaules.

 

 

 

-Kratos Aurion, c’est bien ça ? Il n’est pas très sympathique te fuir comme il l’a fait. Avait déclarée Emillia. Il devrait arriver demain normalement, si il ne ma pas fait faut bon évidemment !

 

-Quoi ! Kratos est ici !

 

-Bah oui c’est lui votre guide ! Moi je resterais sur luminariess… Malheureusement.

 

-Hein, pourquoi tu reste là bas ? Demanda à tout hasard Lloyd.

 

-Lloyd,… Je sais que tu es contre mais j’ai été crée pour cela c’est mon devoir de veiller sur les anges de lumière. Emillia ne pouvait s’empêcher de penser que sa place était ici avec Colette mais surtout avec Lloyd.

 

-Oui tu a raison je suis contre tu peux mener t’a vie où bon te semble, Emillia, j’ai hâte d’être à demain. Dit il en admirant toutes les belles étoiles du ciel bleu.

 

-Moi aussi j’ai hâte de les connaître.

 

-Qui dont ?

 

-Heu personne. Assura la jeune fille. Elle s’allongea près de son ami pensant, eouge à astrub moi tant pis

lle savait elle aussi. Rien ne les séparera mis à part… Un grand mystère…

 

 

 

Xhantra tapait avec son petit marteau sur une grande plaque en fer. Le travail était dur et les journée étaient longues, mais elle aimait faire plaisir au personne qui l’entourais. Dès qu’elle avait vus le directeur elle avait tout de suite perçu sa tristesse, et elle avait bien l’intention de découvrir le pourquoi de cette fatigue. La chaleur devenait insupportable pour une nuit de pleine lune. Demain elle comptait sur l’aide de Altamirein pour lui en apprendre plus sur ce qui est ce Régal Bryan.

<< précédent                                                               suivant>>

29 novembre 2008

Vengeance - par Salami

Vengeance_

Publicité
Publicité
Archives
Publicité