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Tales of Symphonia for ever
10 mars 2014

[OS] - Evolution - par Coco13

 Evolution

Le jour se levait une fois de plus, mais plus aucune raison de se lever. Pourtant il le fallait. Aujourd'hui encore elle devait s’asseoir et attendre, attendre, attendre que quelqu'un demande une entrevue. Bien des problèmes étaient à résoudre que cela soit le pauvres petit paysan dont les vaches étaient sans cesse tuées par le voisin parce que celles-ci s'obstinaient à brouter sa moquette, parait qu'elle y sont plus verte, ou le doux noble qui en avait assez de se faire exploiter par les enfants du quartier qui volait ses plantes. Ils n'en avaient pas besoin mais pour le plaisir d’emmerder les autres ils ne se gênaient pas. Oh et puis, il finirait par les faire tuer par un de ses majordomes très spécialement tortionnaire. Qu'importe.

Pourtant personne venaient se plaindre à la cour. Elle aurait voulu changer le monde, encore, de ses propres mains au lieu de rester dans cette salle. Pourtant elle ne pouvait en sortir, petite ou plutôt énorme prison dorée. Dommage, on a sauvé le monde. Le statut de héros l'oblige à laisser son joli fessier sur une chaise faussement royale. Si seulement elle osait. Il faut croire qu'elle est à l'image du peuple. Mais oser est synonyme de mourir ici-bas. Au fond, rien avait changé, ils avaient juste changé une peine pour une autre. Oh, Le gouvernement était plus juste, tout était équilibré. Parfait. Et celui qui vient contredire cela ne sera qu'un future cadavre parmi tant d'autre plongé dans le grand océan ou livré en tant que cobaye à Sybak. Les scientifiques adoraient les cadavres, ou presque cadavre, tout frais tout beau. Ils tremblaient tous, petites poules trempée dans l'eau salée.

Colette se retira de ses draps. Autrefois, elle était transpirante de bonne humeur, c'était un petit soleil à elle seule. En vieillissant de trois ans, son odeur est devenue froide et triste. Difficile à croire ? Dans un monde pareil dur dur d'être confiant ! Même Colette tout sourire avait oublié le mot justice ! Elle se demanda une énième fois ce qui s'était passé. Petit à petit Le Nouveau Souverain était devenu sombre, sous prétexte que rien ne l'amusait. L'aventure, ça ça avait été excitant ! Elle le soupçonnait de créer le mal pour pouvoir s'amuser comme avant. Finalement les seuls moments où ils avaient été heureux c'était en risquant leurs vies tous les jours dans la souffrances pour le bonheur des autres. En résolvant les problèmes mondiaux ils avaient perdu toute joie de vivre. Mais quand bien même cela ne justifiait pas son comportement, un souverain ne peut pas réclamer un petit déjeuné spectacle où l'on immolait un poulet dans une boîte de verre... Ses rires la terrorisait.

Cotcotcot. Le seul moyen pour qu'elle se soulève contre Sa Divine Cruauté serait que ses ex-compagnons viennent la soutenir, mais ils étaient (volontairement) disparu.

Elle craignait de le frapper, il la dégouttait comme un insecte dévorant une chèvre. Dès qu'elle verrait son visage plein de dédain, un mélange de rage, de dégoût, de désespoir l'envahissait. Avant il faisait son bonheur. Elle pensait qu'après sa quête d'exphères, ils se recroiseraient et ne se sépareraient plus jamais. Elle voulait une petite vie, elle aurait due devenir prêtresse. Vendant de l'amour pour son prochain. Au lieu d'une famille elle a héritée du titre de Reine (du cauchemars). Comment tout à pu virer ainsi pour les caprices d'un (vieux) gamin ? La nostalgie était si forte qu'elle restait à sa place, honorant son ancien amour. Et si elle quittait son statut, il deviendrait encore plus incontrôlable ? Rien ne pouvait justifier ce risque, surtout pas son petit confort, sa petite culpabilité. Triste vie. Elle devait initialement mourir pour les autres, elle l'aurait préféré.

Elle enfila sa tragique robe blanche et bleue. Le tyran exigeait qu'ils portent tout les deux leurs tenue d'avant pour correspondre aux illustrations d'eux jeunes. Quelle idée curieuse et arrogante, comme si quelqu'un pouvait ne pas le connaître. Elle passe devant le miroir, elle ne se lave pas. Pourquoi faire, elle devait juste s’asseoir, personne ne la regardait vraiment, son trône était derrière le sien. Colette le toutou. Elle brosse ses cheveux, ses cheveux d'or étaient tout ce qui lui restait de doux en elle. Finit, elle tourne la poignée de la petite porte. Sa chambre était tout en bois. Elle voulait se souvenir qu'elle était humble. Cela lui correspondait mieux. De même qu'elle n'avait pas d'isolation dans sa chambre, ni de lumière à part une petite fenêtre miteuse. En réalité elle priait secrètement de tomber malade pour garder le lit. Triste destin. Remarquez, si elle était morte avant, ça aurait été le même destin. Toutefois elle voulait croire que leur aventure n'avait pas servit à rien. Ahah.

Elle marche lentement dans le couloir trop haut, trop large, trop long. Il aimait la grandeur, le grand Roi (démoniaque)... Incapable. Allez encore une journée de plus. Elle ouvre la gigantesque porte. La lumière explose à son visage. Agressive, mauvaise. On peut remarquer que le bien a tourné au mal, même la lumière le confirme. Il fallait encore qu'elle marche cinq cent mètres. Douloureuse lutte mentale. Allez, tournées caméras invisibles! Sourire (pas forcé du tout) ! Ne pas penser, marcher. Colette marionnette. Le voilà. L'abruti ultime, bon enfant, l'illustre Roi du malheur, illusionniste d'une vie meilleur qui fut pire. Celui qui condamne à la torture tous les opposants. Le maître du monde est un enfant sadique. Politique de la peur. Il se croit fort sur son trône avec son épée pourtant il devrait pas.

Un dégradé de mauve et de bleu ça fait tout sauf mâle alpha. Son trône en bois, tout ça pour dire c'est moi qui l'ai fait. Pathétique. « Ne me regarde pas avec cet air ! Ne me regarde même plus du tout ! Tu m'as glacée par ta perversité hypocrite.   Comment tout a-t-il pu évoluer ainsi ? Quand ai-je été aveugle pour te laisser te transformer en monstre. Pire qu'un Ange. Est-ce que des actes d'extrême bonté donnent-ils tous les droits ? » Mmh. Quoi qu'il en soit. Elle alla s’asseoir, le petit chien.

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Commentaires
C
C'est ce qu'il faut chercher! Je suis certaine que l'on peut trouver beaucoup de raisons, le nouveau pas à la hauteur de ses espérances, la solitude..<br /> <br /> Je suis contente que ce texte laisse perplexe j'avais envie de changer de la gentille fin, tout le monde est beau et pouvoir repartir sur une autre suite. Avec notre héros en méchant. ;)
N
Mince, en effet c'est pas gai du tout dis donc :(<br /> <br /> Qu'est ce qui a bien pu arriver à Lloyd pour devenir ainsi? Je suis curieuse.<br /> <br /> On ressent bien la désillusion de Colette dans ton écrit. J'imagine qu'elle n'a plus du tout envie de se battre?
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