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Tales of Symphonia for ever
25 février 2009

[colo] Kratos et Lloyd - par Haaken

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25 février 2009

Chapitre 09: Des mondes intriguants - par Coco13

Raine, était bloquée elle voulait se rendre à Altamira mais un petit détail lui avait échapper. Altamira ne se trouvait pas loin devant elle, à quelques kilomètres et pourtant elle ne pouvait s’y rendre que par la mer. Les ptéroplans lui auraient bien servit, toutefois ils étaient hors service dans leur engarde, et l’envie de revoir Yuan, qui n’était pas présent en cette soirée où elle se retrouvait seule. Genis lui manquait terriblement. Ils n’avaient jamais été séparés auparavant. Assise au bord de l’océan, Raine se demandait si elle arriverait à vaincre sa peur, cette phobie qui lui avait causé tant de tours par le passé. Toute cette eau  faisait remonter en elle des souvenirs peu agréables, elle se serait bien passée de cette péripétie là. Soufflant avec un rythme inhabituel elle se rendit que trop vite compte de ce qui l’attendait. Demain, aux premières lueurs de l’aube elle devrait traverser cette mer qui la terrorisait plus que tout et sans compter que cette fois-ci elle était belle et bien seule dans cette aventure. Pour l’heure, seule la vaste étendue d’eau lui tenait compagnie, la sage femme ne comprenait en rien le langage que celle-ci utilisait, les houles qu’elle faisait, toutes ses vagues, créaient des sons harmonieux. Elle n’avait jamais remarqué ces douces mélodies, elle s’apprêtait à toucher l’eau du bout de ses doigts, sentir de nouveau ce liquide glacial et dangereux pour son cas. Quand ceci fut fait, elle se demanda depuis quand elle avait peur comme cela. Elle se promit en ce soir où la lune dansait dans le ciel aussi bien que dans la mer, qu’elle vaincrait sa peur qui l’avait toujours restreint dans ses déplacements. Elle s’essuya les mains tout en réfléchissant sur le comment elle pourrait trouver un bateau dans les environs, elle ne savait où elle était. La course qu’elle avait faite avec Génis l’avait déboussolée tout ce qu’elle savait c’était que devant elle il y avait cette infinie étendue d’eau froide, elle se trouvait dans de beaux draps. Elle ignorait la façon dont elle allait s’en sortir c’était pour elle sa chance de se prouver qu’elle était indépendante de son entourages. Cette petite épreuve ne lui ferait que du bien pour son moral dans tous les cas.

 

Un endroit inconnu, une dose d’humidité surélevée, aucune présence de lumière détectée. Assurément Sheena, était entrée dans Niblaibinne, elle s’était réveillée de son évanouissement. Elle ne souvenait plus très bien de ce qu’il s’était vraiment passé. Ses maigres connaissances ne s’élevait qu’à un…Homme, du…Du sang, de la peur… De l’audace peut-être. La jeune femme tétanisée essayait tant bien que mal de retrouver un peu de mémoire. A cause de l’obscurité la malheureuse n’y voyait rien. Elle avait tentée de se lever, s’appuyant contre les parois humides de ce qui semblait être un grotte mais en vain. Elle s’était adossée contre la roche, elle tâtait les pierres de sa main tremblante, elle ne se rappelait plus de rien, elle pris sa tête entre ses doigts se maudissant de ne plus se rappeler pourquoi elle était dans cet endroit curieux. Cela faisait quelques jours que sa mémoire défaillait. Elle se remémorait petit à petit tous les passages de sa vie. Tout avait commencé dans la forêt de Gargorracia, où elle fut retrouvée par son grand père qui lui avait donné son nom. Puis il y avait Mizuho, au début tout le monde l’acceptait, les gens de ce village l’adorait et avait confiance en elle mais l’accident avec Volt avait fait tourner les choses et avait crée l’effet inverse de cette bonne ambiance. Tous la regardaient de haut, ils la traitait comme de la vermine ce n’était pourtant une raison suffisante pour que Sheena se ramollisse non elle avait tenu le coup faisait comme de rien n’était, puis elle n’était pas seule de moins pas totalement, Orochi restait un ami fidèle sans compter l’appuis du chef adjoint qui avait pris soin de Sheena comme sa propre fille en attendant le réveil du vrai chef de se village mystique. Plusieurs souvenirs remontaient cependant un en particulier refaisait surface. Elle avait seize ans lorsqu’elle s’était rendu à Meltokio pour la toute première fois. Elle n’avait pas aimé cette ville, tous ces bâtiments imposants l’étouffaient, toutes ces personnalités, tous ces bourgeois tout cela l’avait choquée. Elle avait regardée partout se déplaçant en marche arrière quand le pire arriva, elle percuta quelqu’un qu’elle aurait aimé ne pas croiser. En effet un goujat se croyant plus fort et plus intelligent que la moyenne se pavanait avec sa bande de prétendante qui se disaient irrésistibles. Ce beau parleur avait tenté de l’amadouer, la jeune femme lui avait infligé une punition bien méritée. Elle aurait espéré ne plus avoir à le rencontrer mais depuis leur chemin ne cessait de se croiser. Et finalement longtemps après cette rencontre, la colère, le dégoût et la haine avait fait place un autre sentiment, une sensation qu’elle n’attendait pas cher lui. Avec le temps tout avait changé, leur situation aussi. Et ce fut à ce moment précis qu’elle se rappela enfin se nom. Le nom de celui qui était un grand tout pour elle, ainsi que la tragédie dont elle fut victime. « Zélos ! » Se rappela-t-elle avec force. Sous cette terrible découverte, Sheena tomba au sol. Il fallait qu’elle trouve un moyen de faire de la lumière mais comment ? Il ne lui restait que ses habits à moitiés déchirés. Puisqu’elle ne pouvait rien faire de plus elle se mit à quatre pattes fouillant dans les moindres détailles que ses mains pouvait décrypter. Alors qu’elle touchait toutes les surfaces elle heurta enfin quelque chose ou quelqu’un. A peine avait elle fait cela, à peine avait elle toucher ce corps inerte, que de grandes ailes orange apparurent dans le noir profond de la grotte plus qu’humide. La jeune femme stupéfaite écarquilla les yeux aussi grands que possible. Il était entièrement couvert d’égratignures ainsi qu’une immense tâche de sang sous son corps meurtris, sa peau d’une blancheur éclatante intéressa de près Sheena, s’approchant de plus en plus de la tête de son aimé voulant de cette manière sentir un soupçon de vie chez Zélos, une raison d’espérer de croire en leur histoire. Mais au lieu de cela, un bruit de pas retentit derrière elle et une somptueuse personne l’interpella. Un homme aux cheveux d’une blondeur impressionnante, des yeux bleus d’une clarté à vous rendre folle, mais des habits pourtant très simples. Une capuche verte cachant une partie de ses cheveux courts dont une mèche qui tombait sur son œil droit, sa veste vert également ne cachait que partiellement ses abdominaux bien développés.

 

-Que faites vous ici, demanda-t-il avec un petit sourire masqué.

-Je n’en sais rien, répondit Sheena intimidé, c’est alors que l’inconnu s’accroupit près de l’inanimé.

-Besoin d’aide on dirait, mademoiselle, dit il avec sa voix de velours.

- Bien son cœur bat c’est une bonne nouvelle, reprit il en retirant ses doigts du poignet de Zélos toujours couché au sol. Si je peux vous être utiles, élue de Nébilim ou dois-je dire Sheena. Je suis Thomas. Nous devons l’amener hors d’ici il y a une petite maison pas très loin, il pourra s’y reposer. Je le prends d’un côté et vous de l’autre.

Comme Sheena restait sans réponses il continua.

-Vite vous n’avez pas votre place en ces lieux !

Elle acquiesça sans plus attendre, de l’aide ne serait pas de refus. Et c’est ainsi qu’ils sortirent de la grotte. Sheena découvrit avec horreur le monde qui l’entourait. Une commette rouge à la place d’un soleil bienveillant, des flammes de part et d’autre surgissaient comme des volcans en éruption, la jeune femme avait terriblement chaud dans ses vêtements déchirés. Tous les arbres qu’elle voyait étaient morts, ils étaient tous noircis par le soufre qui s’échappait des flammes ardentes. Les pieds de l’inconscient traînaient sur le sol dur, ils s’accrochaient quelques fois dans les larges crevasses, les pierres étaient constamment présentes dans tous les recoins. Pas une place n’existait sans ce sol chaud et affreux que possédaient ces lieux étranges. Le ciel si on pouvait appeler ça un ciel était parsemé de nuage plus rouges les uns que les autres. Aucun oiseau chantait les seuls musiques qu’ils pouvaient entendre étaient des cris de tortures. Sheena ne se sentait pas en sécurité ici, toutes ces pierres, ce ciel curieux, ces gémissements oppressants, elle ne pouvait ignorer tout cela il fallait faire quelque chose. Ca ne l’étonnait plus que Carolaine sa sois disante sœur soit si froide et inquiétante. Quelle tragédie lui était il arrivé dans Néblibinne ? Certes, elle avait d’autres affaires à régler pour le moment. Avant de sauver ce monde en détresse, il fallait sauver son choisi, sans lui tout espoir serait anéantit. Que serait sa vie si il n’était plus là ?

Elle s’était déjà surprise à avoir des pensées interdites à son égard, elle s’était laissée allé, et le beau résultat de ses souvenirs et ses envies l’avait forcé selon elle à le tuer. Elle se souvenait très bien de cette nuit là, où elle avait eu un doute sur lui, c’était à ce moment qu’elle s’était aperçut de ses vrais sentiments qu’elle avait enfuit au plus profond d’elle même. Jamais ses sentiments ne devaient surgirent à la surface, et maintenant ? Un flot d’images revenait dans sa tête. Il neigeait à Flanoir, Sheena avait eu l’idée de faire une petite balade amicale avec Lloyd. Elle partit donc à sa rencontre elle allait toquer à sa porte quand une main se plaça devant ça tête. Son interlocuteur lui fit :

 

-Ca ne serre à rien il est déjà partit, si tu voulais lui faire une petite visite nocturne tu t’es déjà fait doubler…

-Zélos ! Que va tu imaginer ! Je voulais juste aller dehors, mais je n’aime pas être seule, du moins pas aujourd’hui. Avait elle dit.

-Ouais c’est ce qu’on dit…Avait il répondu lui faisant face plus sérieux que d’habitude. Tu aimes la neige hein, ce n’est pas le cas de tout le monde.

-Hein, qui n’aime pas cette neige, c’est amusant de t’en faire manger ! Riait elle. Zélos détourna son regard, et commença à monter les escaliers qui menaient au toit de l’auberge.

-Tu viens ? Moi, je n’aime pas les filles curieuses. Si tu veux faire un tour et regarder cette stupide neige s’écraser sur le sol et une magnifique conversation être père et fils tu es la bien venu.

-Quoi tu vas faire quoi ? Zélos tu ne vas pas les espionner tout de même !

-Je croyais que s’était ce que tu faisais de mieux ! Ironisa-t-il en courant vers la sortie, suivit de près par Sheena folle de rage avec la bonne idée de lui faire payer cet affront. Arrivée sur le toit plat elle ramassa de la neige en forma une boule et rattrapa son ennemis, le saisit par le col le retourna et lui fit manger toute la neige. Elle plaqua si fort cette substance qu’il tomba au sol. Pour se rattraper il empoigna sa cavalière. Ce qui fit qu’ils tombèrent tous les deux dans la neige glaciale. Sheena coincée sous les bras de Zélos éclata de rire, cette scène était si drôle et étrange à la fois. Zélos devait être sous le charme, il la dévisageait avec ardeur. Elle sentit sur sa tête refroidit par la température extérieure une chaleur caressé ses cheveux noirs tandis qu’une autre main se baladait le long de ses côtes jusqu'à ses jambes. Surprise Sheena regardait ce geste aussi incompréhensible qu’il l’était, elle était subitement victime de ses caresses, elle aurait aimé le laisser faire mais son honneur aurait été atteint. Et les gens de Mizuho ne lui auraient pardonné ce pêché. Elle se devait d’être parfaite, elle ne devait pas céder à cette pression qui la taquinait, surtout pas avec lui. Ce fut donc à regret qu’elle stoppa cette action douteuse en bloquant cette main baladeuse le long de ses cuisses.

-Arrête, soufflait elle. Non…

-C’est bizarre tes mots me disent non alors que t’a bouche m’appelle. Glissa-t-il tendrement dans son oreille.

-Non, et non ! Zélos ne gâche pas tout… Faisait elle. Mais il ne lui obéissait pas, elle le gifla alors qu’il s’apprêtait à aller plus loin. Stop, ça suffit ! Le goujat n’insista pas, il s’assit au bord du vide laissant son pantalon voler dans l’air froid.

-Pardonne moi, Sheena, c’est juste que… Disait il tout en fixant le sol et la conversation de Lloyd. Je ne te verrais peut êtres plus jamais. Finit il tout bas.

-Ca m’aurait étonné que tu ne fasse pas une bêtise que celle la… C’est juste quoi ? Que t’es t’il arriver pour que soit comme ceci ? Il restait muait, il ne pouvait lui mentir et ça le troublait, c’était pour ça qu’il  ne disait plus rien. Tu sais il faudrait que tu songe à retirer ton masque. Tu croyais que je ne voyais rien ? Ben, tu te trompes, ce n’est pas parce que tu es l’élu que tu as tous les droits ! Qu’ai je de si spécial pour que tu viennes tout le temps m’énerver ?

-Hum, tu veux vraiment que je réponde à t’a question ? Enfin, regarde toi, tu as tout pour que l’on t’apprécie. Disait il avec conviction.

-Pfff, arrête de changer de conversation, je parle de ton problème pas seulement avec les femmes, je te parle de tout ton comportement, tes paroles, tes amis, nous sommes là ! JE suis là pour t’écouter, enfin quoi fait moi confiance. Je t’aime bien tu sais, je ne te déteste pas comme je le dis quelque fois. Déclarait elle calme.

-…

-Alors, tu fais plus confiance à Lloyd qu’à moi ? Soupirait elle déçu de nouveau.

-Quoi ? Questionnait il.

-Je te signale que je n’étais pas la seule devant sa porte. Tu étais là également, et tu voulais sûrement lui confier ton secret. Ne me ment pas, on ne peut pas dire que toi et Lloyd aviez les mêmes centres d’intérêt, ça veut dire que tu voulais lui annoncer une chose importante. Concluait elle.

-Wouah, j’admire ton sens de l’analyse, une fois encore tu es la meilleure…

-Tu vas arrêter tous ces compliments, je suis sérieuse, Zélos tu es vraiment important pour ce groupe, il ne faut pas que tu t’isoles.

-Ha, ha ! C’est toi qui me dis ça ?

-…

-…

-Bon tu vas me dire ce qui se passe ? Je ne suis pas idiote ! Pourquoi tu n’aimes pas la neige ?

-J’en ai marre de tes questions, tu sais que c’est énervant d’avoir une personne sur le dos qui te pose plein de questions auxquelles tu n’as pas envie d’y répondre ? Je te demande moi comment c’est passé ton enfance avec le poids que tu dois porter depuis que tu as tué les gens de ton village ? Je te demande moi si tes parents ont voulu de ta venue au monde ? Ou encore si ta propre mère t’a dit que tu ne n’aurais jamais dû exister avant de mourir ?! Non !… Oups. Lâchait il avec mégarde.

-… Zélos… Je suis désolée d’avoir insisté, je n’aurais pas dû. Avait elle dit le prenant de ses bras afin de le consoler de ses malheurs qu’il avait dévoilé sans le vouloir.

-A non je ne suis pas un martyr je n’ai pas besoin de toi, je suis fort ne m’approche plus sauf si, tu veux autre chose…

-La ferme ! Disait elle le serrant plus fort encore. Tu es qu’un abruti fini. Zélos passa discrètement son bras sur les épaules de Sheena tandis que celle ci le serrait très fort. Ils avaient passer la nuit comme cela veillant l’un sur l’autre, comme si ils l’avaient toujours fait. Sheena n’avait rien dit et elle n’avait plus jamais fait allusion à cette nuit mais pour elle c’était la plus belle nuit qu’elle avait passé depuis bien longtemps.

 

C’était dans une pièce totalement vide, envahie de lumière que Génis Sage s’était retrouvé. Dès son entrée dans cette sale, il avait pris peur, il y avait de quoi. Pas d’horizon, pas de point de repère aucune trace de végétations, pas de ciel pas d’animaux n’y d’être humain mais où se trouvait il ? Dans quel espace temps était il ? Mais dans quelle aventure s’était il embarqué ? Génis était complètement perdu, que devait il faire, il était seul, il ne connaissait en rien cette endroit. Ha si sa sœur était là elle l’aurait réconforté, elle l’aurait aidé, guidé comme elle le faisait depuis toujours. Mais aujourd’hui elle n’était plus près de lui. Il se demanda comment allait il s’en sortir plus tard, oui quand il serait en âge de se débrouiller sans elle. Lui aussi voulait une vie à lui seul. Il n’était pas comme sa sœur, il ne voulait pas partir dans le monde pour savoir toute les choses et les phénomènes qui se créaient parfois. Plus le temps passait plus le petit garçon se demandait pourquoi il était venu ici, dans ce monde qu’il ne connaissait pas. Comment allait il sauver Préséa si elle ne se montrait pas. Il avait joué les jeunes hommes courageux et prêt à tout pour sauver la belle demoiselle en détresse mais la vérité était telle qu’il tremble de tout son long sous ses habits, corps était terrifié, les pensées négatives commençaient à arriver dans son esprit déjà troublé. Il n’aurait pour rien au monde imaginé que des terres pouvaient exister, sa découverte était inouïe. Mais sa peur était grande il bougeait timidement vers l’avant ou l’arrière nul ne le savait. Marchant droit devant lui toujours viser plut haut s’était l’objectif qu’il s’était fixé depuis son aventure avec ses amis. Soudain une lumière plus aveuglante que les autres vint droit vers lui, pris de panique Génis eut le réflexe de reculer comme le lui avait appris Lloyd justement. La lumière prit une forme peu à peu humaine, deux grands cheveux rose, une hache énorme, une tunique violette, pour sur le magicien fut surpris de cette attaque, la bête avait foncée sur lui sans réfléchir. Préséa ne devait avoir aucune maîtrise en elle, il pensait fortement qu’elle n’obéissait plus qu’à son instinct de survit, qu’elle était atteinte de la même maladie qu’avant ou du moins d’un cousin de cette effet parasitaire. La petite fille avait manquée sa cible qu’elle avait suivit durant tout ce temps, déçue par son échec, elle retenta sa chance s’élançant avec sa lourde hache imposante. Elle l’avait coincé il était pris au piège, elle avait tout calculé, la moindre réaction était observée. A force de reculer, Génis trébucha à son plus grand regret. Il sentait il était venu le temps pour lui de s’en aller. Il sentait les gouttes de sueurs et de peurs monter en lui. Il repensa à tout ce qu’il avait vécu, subis, appris toutes ses petites choses insignifiantes avait fait de lui un magicien important pour ce monde, cette histoire, ses amis qui avaient grandement de lui, et pardessus tout sa grande sœur qu’il admirait et aimait. Il regrettait de n’avoir pu sauver Préséa de sa folie peu auparavant. Alicia lui avait certifié qu’elle avait besoin de lui, le jeune garçon ne pouvait que se dire et se répéter qu’il avait échoué. Il allait se rendre abandonnant tout espoir de survit il appréhendait la lame tranchante de celle qu’il voulait protéger contre tous les maux. Sanglotant dans cette lumière Préséa allait infliger à son sauveur le coup fatal. Elle leva durement sa hache dans le même axe de sa proie redoubla encore d’un effort et….

 

Sur la plus élevée des montagnes, dans un petit campement deux joyeuses filles riaient aux éclats. Elle s’étaient assises sur les rochets et regardaient l’horizon, le monde était si beau vue d’en haut. Aucune personne n’avait idée de ce qu’il se passait tout paraissait si paisible. Il y avait une légère brise en ce milieu d’après midi. Le seul garçon de se petite groupe avait décidé de faire la grasse matinée mais il ne s’était réveillé depuis. Ni de Emillia ou de Colette n’avait osée le lever, il était si mignon lorsqu’il fermait ses paupières. Colette en profita pour rassurer ses doutes, la relation entre Emillia et lui la perturbait ils semblaient tenir beaucoup l’un à l’autre mais ils ne se connaissaient pas vraiment. Pas comme elle le connaissait, ils étaient amis depuis longtemps et pourtant rien ne s’était passé. Colette savait qu’elle l’aimait et ce depuis le premier jour où le vit, ce n’était possible qu’il n’éprouve pas le même désir. Elle ne pouvait rien affirmer et c’est ainsi qu’elle décida de savoir qu’est-ce qu’il en était selon sa rivale. Après une courte hésitation elle demanda :

 

 

-Emillia, tu es très jolie et je me demandais si tu avais quelqu’un dans ta vie.

-Heu… Pourquoi tu demandes ça tout à coup ? Dit elle intimidée pour changer de sujet.

-Comme ça, alors ? Redemanda Colette curieuse.

-…Nan,… Enfin… Dans un sens oui et non… Avoua-t elle avec un peu de mal et de réflexion.

-Hein, comment ça oui et non ?

-Rien ! Oublie ça, je…Je sais pas se qui m’a pris de dire un truc pareil, je ne suis avec personne en particulier à vrais dire j’attends de trouver le bon pour faire ma vie si elle est possible avec lui. Reprit elle.

-Moi pareil ! Ria l’ange blond. Pendant qu’elles se remirent à rirent, Lloyd émergea de son sommeil profond. Il s’habilla en vitesse et rejoignit les filles. Il écarquilla grand les yeux. Hier il avait contemplé la magnifique jeune fille sous les lueurs de la lune. Il l’a trouvait très belle, mais que devait il penser, elle l’avait prévenu qu’elle était différente de ce qu’il voyait et maintenant il la trouvait tout simplement magnifique. L’évidence était bien là, elle ressemblait de plus en plus à Zélos et à Colette. Les longs cheveux roux bouclaient à la limite de sa robe bleu paradis. Ses yeux bleus ressemblaient en tout point à ceux de Colette. Son sourire était semblable à ceux des vrais Anges. Il ne lui manquait plus que des petites ailes roses pour magnifier son visage souriant de bonheur.

 

-Tien un petit dormeur ! Ironisa-t-elle. Tu as de la chance Kratos n’est pas arrivé, j’espère qu’il ne nous fera pas faut bon se soir, j’espère qu’il parviendra jusqu’ici avant tout de même !

-Je suis sure qu’il sera là. Lloyd tu te rends compte tu vas pouvoir le revoir ! Assura Colette.

-Ha, oui je sais. Termina-t-il Emillia m’avait prévenu, merci quand même. Laissant clos le passage ici, ils regardèrent ensemble le monde scrutant le moindre détail. Emillia prenait soin de tout graver dans son esprit ses petits moments de liberté, qu’elle n’aurait plus après, après cette quête infernale pour cette jeune fille dynamique et pleine de bons sentiments, c’est tellement dommage pour le monde de la perdre.

 

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23 février 2009

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23 février 2009

La descente du destin - par Coco13

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23 février 2009

[OS] Tel un souffle de Mana - par Alienor

Donc voici un OS dédicacé tout spécialement pour Akina pour son anniversaire et aussi à tous les fans de Yuan, en espérant que cette petite histoire vous plaise !^^

Bonne lecture !



Yuan se sentait seul. Il avait l’impression d’être abandonné de tout le monde. Certes, il ne le montrait pas, mais depuis plusieurs mois, plus rien ne s’était passé. Heureusement d’ailleurs lui dirait-on, car il y avait eu beaucoup de changements depuis la réunification des deux mondes. Au début, il y avait eu une panique sans nom à cause d’un grand tremblement de terre qui avait bien failli détruire toutes les villes et villages présents dans le monde. La rumeur avait circulé que le mana s’était brutalement mis à recouler à flots et que l’arbre sacré de Kharlan avait été ressuscité. Non, pas ressuscité. Il était né une nouvelle fois. En apprenant cela, certaines personnes n’avaient pas voulu y croire, et d’autres n’avaient pas réagi car jamais encore elles n’avaient entendu parler de cette légende vieille de plusieurs millénaires. Finalement, l’ordre et la paix étaient revenus dans le monde et chacun découvraient ce que sa terre était devenue. Il y avait eu d’énormes changements, et personne encore aujourd’hui n’avait compris ce qui s’était passé. « Peut-être ne comprendront-ils jamais. » sourit Yuan.

La régénération avait opéré, et il n’avait plus de soucis à se faire désormais.

Seulement, il était triste. Peut-être était-ce à cause de la mort de son ami et bras droit Botta ? Où bien l’absence de Kratos ? Sûrement.

Il continuait de diriger ses renégats, mais le peu d’activité du moment les rendait inutiles. Finalement, Yuan se demandait s’il ne devait pas dissoudre cette organisation. Même s’ils lui avaient été fidèles pendant de nombreuses années, étant tous prêts à se sacrifier pour le succès de leur entreprise, c'est-à-dire empêcher la résurrection de Martel par Mithos, ils ne pouvaient plus vivre en captivité. Ils avaient tous besoin de redécouvrir le monde extérieur, et de répandre la nouvelle de la résurrection de la déesse et de l’arbre sacré. Ce serait leur dernière mission.

Quant à lui, il avait peur de dire ça, mais il avait vécu trop longtemps dans ce monde. Il avait vu trop de choses, et maintenant, il le savait, la vie devrait continuer sans lui. Pourtant, il avait tant de choses à faire qu’il avait l’impression de ne pas avoir fini.

Il secoua la tête. Non ! Ce qui était fait est fait, il avait rempli son devoir, il avait laissé une trace de son passage sur cette terre, qu’il avait vu changer en quelques millénaires. Il était le seul des héros de la guerre de Kharlan à être encore vivant sur ce monde, qui, il l’espérait, connaîtrait des siècles de paix, peut-être pour l’éternité. Et pour cause, Mithos était parti en paix, son âme tourmentée avait été libérée, Kratos avait coupé tout lien avec le monde en partant pour toujours avec Derris-Kharlan, laissant à son fils le soin de veiller sur le nouveau monde, et enfin, Martel… Il laissa ce nom si cher à ses oreilles retentir dans ses pensées. Martel… Quel délice de s’entendre prononcer ce nom. Martel était la protectrice de l’arbre de Kharlan, et la déesse qui veillait sur la terre nouvelle. Elle, elle s’était réincarné en la déesse. Mais la véritable Martel, celle qui les avait accompagné durant leur propre périple, avec leurs deux compagnons, la sœur de Mithos, celle qu’il avait aimé plus qu’il ne voulait se le dire, reposait en paix, et faisait partie des âmes en la déesse et l’arbre sacré, c’était ce que Lloyd, le fils de son meilleur ami Kratos, avait rapporté avec Colette Brunel, la douce jeune fille blonde, qui lui avait à un moment rappelé Martel. Mais toutes les deux, mêmes si elles se ressemblaient à bien des égards, ne faisaient pas partie de la même époque. La petite aurait pu naître sans obtenir le titre d’élue, être tenue à l’écart et espérer la réussite d’un élu autre qu’elle, mais l’histoire se serait alors répétée, et cela, il ne l’avait jamais souhaité. « Et dire que si elles étaient nées à la même époque, elles auraient sûrement le même âge. » se dit Yuan.

Enfin, au bout d’un moment, il se leva, émergeant de ses pensées. Sa longue cape se souleva légèrement lorsqu’il la rabattit sur son dos. Maintenant, il surplombait la montagne d’Hima, où il avait une très belle vue de l’arbre géant. « Yggdrassil » pensa t-il. Il sourit. Lloyd avait eu une idée très originale en donnant à cet arbre le nom du héros Mithos. C’était en quelque sorte un hommage qui lui était rendu. Un honneur même.

Même s’il s’était promis de ne plus jamais les utiliser, Yuan déploya ses ailes bleutées et s’envola. « Une dernière fois » se dit-il.

Certes, l’arbre semblait à la fois proche et lointain, mais Yuan pourrait facilement parcourir un court chemin à vol d’oiseau. S’il avait utilisé la voie normale, celle de la terre, cela lui aurait pris une bonne semaine.

Enfin, lorsqu’il fut arrivé, il se déposa et fit disparaître ses ailes. Devant lui, là où s’était tenu autrefois la tour du Salut, se dressait une plante magnifique, source de toute vie sur terre, qui reprenait ses droits sur le monde. Oui, c’était vrai, ce n’était encore qu’une jeune pousse qui renaissait et grandissait lentement mais sûrement, avait dit la déesse par l’intermédiaire de Lloyd, mais il en restait impressionnant.

Lentement, il s’approcha, et lorsqu’il fut suffisamment prêt de l’arbre, il effleura son tronc avec respect, puis embrassa son écorce, manière à lui de le remercier pour tout ce qu’il faisait, mais aussi de faire signe à Martel. A jamais et pour toujours, il restait lié à elle, mais lui plus que Mithos ou Kratos. D’accord, Mithos était le frère de la déesse, il avait une place dans le cœur de celle qui avait été autrefois une superbe jeune fille aimante et sympathique, mais Yuan en occupait aussi une grande partie, et il était persuadé que Martel se souvenait de lui, et peut-être même l’aimait encore, qui sait ?

En silence, il s’agenouilla et fit offrande d’une partie de son mana pour aider la plante à s’épanouir. Les racines à côté de lui tressaillirent légèrement, comme pour lui faire signe de leur reconnaissance. Il resta ainsi prostré. Quelques minutes s’écoulèrent, puis il sortit de sa transe et se décida à partir. Alors qu’il s’éloignait, il se retourna et jeta un dernier regard sur ce spectacle grandiose. Il sourit, puis fit apparaître ses ailes d’ange.

Au moment de partir, un souffle le retint soudainement. Il crut avoir rêvé, mais le souffle passa de nouveau, comme si quelqu’un respirait tout près de lui. Et puis, cette haleine pure, le contact qu’elle avait sur sa peau, il s’en souviendrait toujours, comme il s’en était toujours souvenu. Le contact léger d’une main sur sa joue le fit tressaillir, puis un courant d’air passa à travers lui, et plus rien.

Pendant un moment, il resta immobile, se demandant s’il avait réellement vécu cette scène, puis un sourire s’esquissa sur son visage, et en un souffle, il prononça un nom, un seul :

« Martel… »

Il ferma les yeux et joignit les mains sur son cœur.

 

 

 

FIN


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