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Tales of Symphonia for ever
27 avril 2006

Tales of Symphonia - Partie 1 - Chapitre 04 "Le messager"

   Les deux voyageurs étaient attablés devant une collation, tout en racontant ce qui les amenait ici. Enfin c’était surtout Raine qui parlait, Lloyd était trop occupé à remplir son estomac qui commençait à crier famine après leur course de la journée. Cette dernière exposa posément la situation, les circonstances dans lesquelles le mal s’était déclaré en bon praticien qu’elle était. Altessa l’écouta attentivement, fronçant de temps à autre les sourcils ou acquiesçant de la tête lorsqu’il était d’accord avec son raisonnement.

Le feu brûlait et crépitait doucement dans l’âtre de la cheminée. Les bougies diffusaient une lueur tamisée. Une agréable torpeur flottait dans l’air, qui eut tôt fait d’avoir raison de Lloyd. Depuis plusieurs minutes déjà, il essayait de garder les yeux ouverts au prix d’efforts considérables. Mais la lutte ne fût pas longue et, dodelinant la tête, il s’endormit sans plus de cérémonie dans un coin de la pièce.

-Je crois qu’il est temps pour vous de prendre un peu de repos, déclara Altessa. La route a été longue pour venir jusque ici.

-Vous avez raison, mais c’est que le temps presse voyez vous, commença Raine.

-Nous reparlerons de tout ça demain matin, dit-il en montrant d’un signe du menton, Lloyd qui dormait la bouche ouverte.

Raine ne pût réprimer un sourire attendrissant en le voyant si détendu. Toute la journée durant, un pli soucieux avait barré son front. « Il doit se faire beaucoup de soucis pour elle »pensa-t-elle. Imitant son élève, elle s’étira en baillant. Elle aussi profiterait bien d’un sommeil réparateur. Voyager sur le dos de Noishe l’avait vermoulue et elle apprécierait bien un bon bain chaud.

-Tabatha va vous préparer ça, lui répondit le nain après avoir écouté sa demande.

Raine hocha la tête en signe d’assentiment, puis elle se dirigea vers Lloyd et lui secoua gentiment l’épaule.

-Allez Lloyd, debout.

   Celui-ci se réveilla en sursaut, portant instinctivement sa main sur la garde d’une de ses épées.

-Tout va bien, dit le professeur d’un ton rassurant. Nous sommes chez Altessa, tu te souviens ? Nous n’avons rien à craindre ici.

-Désolé, professeur Sage, dit Lloyd, un peu embarrassé.

Raine sourit, amusée devant sa mine déconfite.

-Tu ne crois pas qu’un lit serait plus agréable qu’un coin du mur pour dormir ?

-Si, bien sur, fit-il en se levant, ne sachant plus trop où se mettre.

Il se dirigea vers les chambres que leur avait assigné leur hôte dés leur arrivé et s’étendit sur le lit le plus proche. Les yeux ouverts, il contempla le plafond, un peu lézardé d’ailleurs. Ses pensées se tournèrent vers Colette. Il s’inquiétait vraiment pour la jeune fille et espérait que tout allait bien. Ils auraient peut être mieux fait de l’emmener avec eux afin de la faire examiner par Altessa…Cependant le voyage l’aurait considérablement fatiguée et elle était déjà assez affaiblie… Il soupira et essaya de trouver le sommeil mais celui-ci le fuyait maintenant. Il eut beau se tourner et se retourner dans tout les sens, rien à faire. Pourvu que le nain puisse la soigner. Elle comptait beaucoup pour lui. Elle et Génis étaient ses meilleurs amis depuis l’enfance pratiquement et il ne permettrait pas qu’il lui arrive malheur. D’une certaine manière, il se sentait responsable d’elle et des autres également, un peu comme le ferait le chef d’un clan et en y réfléchissant bien c’était un peu ce qu’il était. Les uns comme les autres se referaient à son avis, à ses décisions, même si parfois elles n’étaient pas toujours bonnes. Le visage souriant de Colette apparu alors dan son esprit et il se surprit à rougir bien malgré lui. Heureusement qu’il était seul dans la chambre et que personne ne pouvait le voir… D’ailleurs où était donc passé le Professeur ?

   Sur ce, Lloyd décida que, puisqu’il n’arrivait pas à fermer l’œil et que c’était de la faute de Raine, il allait la trouver et l’embêter un peu. Il n’eu pas trop de mal à la trouver, étant donné que la demeure d’Altessa n’était pas non plus un palace, et rentra dans la pièce sans se poser d’avantage de questions. Il se prit une serviette en pleine figure, suivie d’un chapelet de juron qu’il entendait pour la première fois dans la bouche du professeur Sage. Cet idiot ne s’était rendu compte que trop tard que celle-ci était en train de prendre un bain. Il essaya maladroitement de sortir de la pièce, se confondant en excuses. Dans sa précipitation, il accrocha le porte serviette qui, entraîné par son propre poids, bascula dans l’eau du bain, éclaboussant tout sur son passage.

-Bon sang Lloyd ! Mais c’est pas vrai ! Je vois que Zélos a malheureusement déteint sur toi !explosa Raine, essayant de dissimuler en hâte sa nudité derrière une serviette.

-C’est une regrettable méprise Professeur, je… se défendit Lloyd, tout penaud.

Le vol plané qu’il fit à travers la porte l’empêcha de finir sa phrase.

-Non mais tout de même, fit Raine en claquant la porte, rouge de colère et de honte.

Ayant compris la leçon, Lloyd retourna se coucher sans faire d’histoire, en se massant le postérieur. Il était quand même un peu outré que le Professeur ait pu un instant imaginer qu’il était en train de se rincer l’œil. Il ne l’avait tout de même pas fait exprès. Il n’était pas comme ce pervers notoire de Zélos. D’ailleurs en parlant de lui, était-ce bien prudent de le laisser tout seul avec Colette ? Il se prit à espérer que les autres veilleraient au grain et l’empêcherait de faire n’importe quoi…

_____

Broussailles…obscurité…bruissements…

Silence inquiétant…oppressant…

Affolement…peur…

Craquement…

Cours !

Terreur sans nom

Cours ! Cours plus vite !

Tombe

Noir…le vide…

  Une fois de plus Sheena, se réveilla en sursaut, terrorisée. Même si tout cela n’était qu’un cauchemar, le fruit de son imagination, la matérialisation de ses angoisses, elle ne pouvait s’empêcher de trouver que cela avait l’air bien réel pour un rêve. Beaucoup trop réel… Une fois de plus, elle fouilla dans ses souvenirs mais elle ne se rappelait rien avant que son grand père la trouve à l’entrée de la forêt de Gaorrachia et prenne soin d’elle. Qui elle était vraiment, elle n’en savait rien au juste. Ces questions, elle les avait retournées cent fois dans sa tête depuis 15 ans sans jamais obtenir de réponses. Même vis-à-vis de ça elle était une bonne à rien. Elle allait finir par croire que Zélos avait raison en fait. Elle ratait tout ce qu’elle entreprenait…

Elle se roula en boule sous les couvertures essayant de retrouver le sommeil, qui maintenant la fuyait.

-Ce que vous m’avez appris hier soir est fort inquiétant pour la jeune élue, déclara Altessa caressant sa barbe comme ils étaient en train de petit déjeuner.

-Oui et c’est pour cela que nous sommes venus vous demander conseil. Le temps presse et comme vous avez travaillé pour le Cruxis autrefois, nous pensions que vous seriez à même de nous aider, dit Raine.

-Je ne peux malheureusement rien faire en l’état actuel des choses.

-Comment ça vous ne pouvez rien faire !s’emporta Lloyd. Je refuse de m’avouer vaincu ! Nous n’avons pas tout essayé pour la sauver. Professeur, dit-il en se tournant vers elle, nous n’allons pas abandonner n’est ce pas ?

Celle-ci baissa les yeux. Elle avait redouté ce moment et en avait prévu l’éventualité, sans toutefois en parler à Lloyd. Elle ne voulait pas le décourager avant d’avoir commencé et lire dans son regard la déception qu’elle y voyait à cet instant.

Altessa aussi gardait les yeux rivés au sol, visiblement embarrassé de son incapacité à les aider cette fois-ci.

-Professeur…on ne peut pas…enfin…nous n’avons pas le droit de l’abandonner…Professeur !dit Lloyd d’une voix empreinte de désespoir.

Un lourd silence s’était emparé d’eux et semblait vouloir les écraser.

-Je suis désolée Lloyd…commença le nain.

-Je ne contrefiche de votre pitié ! Vous êtes là à faire de beaux discours, mais quand il faut agir, il n’y a plus personne !

-Lloyd !s’exclama Raine.

-Non, il n’y a pas de Lloyd qui tienne ! Puisqu’il ne peut pas nous aider partons et allons voir ailleurs ! Je ne resterais pas une seconde de plus ici alors que Colette est en train de souffrir !s’exclama t-il tout en se dirigeant vers la porte.

-Lloyd présentes tes excuses immédiatement à Altessa, dit Raine, scandalisée par son attitude. Est-ce que tu te rends bien compte de ce que tu viens di…

D’un geste de la main, Altessa coupa Raine dans sa remontrance. Il fixait à présent Lloyd de ses petits yeux brillants, ses épais sourcils froncés. « Et voilà, Lloyd l’a mis en colère ? Il aurait mieux fait de se taire… » pensa Raine.

-Il y a peut être un moyen de sauver votre amie, jeune homme. Mais je voudrais avant toute chose vous poser une question, fit-il d’un ton très calme mais les sourcils toujours froncés, comme si il voulait mettre Lloyd à l’épreuve.

Celui-ci hocha la tête, l’incitant à poursuivre.

-Jusqu’où seriez vous prêt à aller pour elle ?

-Je donnerais ma vie sans hésiter pour la sauver, lui répondit-il d’un air décidé.

-Mmmh, je vois…

    Anxieuse, Raine les regardait s’affronter du regard sans pour autant oser intervenir. C’était le combat de Lloyd qui se déroulait à l’instant, pas le sien. Et puis soudain, le nain parti d’un rire tonitruant, les laissant tout deux perplexes. « J’ai du rater un épisode » songea Lloyd, passablement désorienté par le réaction d’Altessa. Il restait interdit devant la porte à moitié ouverte qu’il s’apprêtait à franchir. Raine non plus ne savait pas trop quelle attitude adopter. Cette situation était un peu déstabilisante.

-Bien. Dans ce cas, j’ai peut être une solution à vous proposez, dit Altessa tout en retrouvant son sérieux.

-C’est…c’est vrai ?demanda Lloyd, interdit.

Il se rapprocha d’avantage afin d’écouter avec attention ce que le nain avait à dire. Raine s’avança également.

-Tout d’abord il faut savoir que cela ne sera pas sans risque pour la jeune élue et son donneur potentiel…

-Son…donneur potentiel ? Qu’est ce que c’est que ça ? interrogea Lloyd.

Raine lui donne un violent coup de coude dans les côtes, lui intimant le silence.

-Il faudrait également la ramener ici, continua le nain imperturbable. Afin de vous épargnez le chemin en sans inverse et pour gagner du temps, je vous propose d’utiliser ceci.

Il fit un petit signe à son androïde qui disparut au fond de la pièce, par derrière une tenture masquant une solide porte en bois. Tabatha revint quelques minutes plus tard avec une sorte de cage en osier qu’elle posa sur la table. De la cage s’élevait d’étranges couinements dont Raine ne pût dire à quelle espèce animale ils appartenaient. Avec précaution, Tabatha ouvrir la petite trappe située sur le coté de la cage et en sortit la plus étrange créature qu’ils ait jamais vu. Haute d’une quinzaine de centimètre environ, elle arborait un plumage chatoyant, d’une couleur indéfinissable tant il était changeant. Lloyd avait l’impression qu’il était capable de capter chaque rayon de lumière et de le réfléchir à l’infini. La bestiole avait l’apparence d’un oiseau sans pour autant en être un vraiment et le fixait de ses yeux ronds d’un noir de jais.

-C’est un Ishkal ! s’exclama Raine au comble de l’excitation. Ils vivent normalement dans des endroits inaccessibles aux hommes. Par la déesse Martel, je n’aurais jamais pensé pouvoir avoir la chance d’un voir un, un jour ! Et en plus il a l’air apprivoisé…Comment avez-vous réussi à vous en procurez un ?

-Hum-hum ! Disons que c’est…sans importance, lui répondit le nain, l’air affreusement gêné tout à coup.

Lloyd était fasciné par la créature. On aurait dit qu’elle était enveloppée d’une couche de brume qui lui donnait un aspect évanescent. L’Ishkal portait lui aussi une attention toute particulière à Lloyd.

-Les Ishkals sont capables de changer de forme à volonté, lui expliqua Raine comme si elle était en train de donner un cours. Ils peuvent s’adapter à leur environnement de manière instantanée. Pour l’instant tu le vois sous la forme d’un animal volant parce que c’est la représentation que tu veux bien t’en faire. Une autre particularité de cette espèce est qu’ils utilisent le mana pour communiquer avec le monde qui les entoure. Un peu à la manière d’un esprit originel, pour te faire une idée de leur mode de fonctionnement. Ils sont capables de percevoir tes émotions et, suivant les cas, communiquer avec toi dans ton propre langage. Mais ceci nécessite que l’Ishkal ait confiance en toi…qu’il t’ait choisi si tu préfères, ajouta-t-elle en voyant le regard interrogateur de Lloyd.

Altessa hocha en signe d’approbation.

-Nous allons ainsi pouvoir faire parvenir un message à vos amis en le confiant à l’Ishkal, dit-il.

    Quelque minutes plus tard, un banal oiseau d’une couleur grise s’envola de la fenêtre de la demeure d’Altessa et prit la direction de Meltokio, la capitale de Tésséha’lla. A l’une de ses pattes était attaché un bout de parchemin, contenant une missive de la plus haute importance.

   La matinée avait à peine débuté que déjà, il régnait une chaleur écrasante à l’extérieur. Les gens avaient renoncé à s’installer sur la terrasse ombragée et s’étaient réfugiés à l’intérieur de l’auberge, en quête d’un peu de fraîcheur.

-Fait trop chaud, se plaignit Génis, le menton posé sur la table.

Cette fin d’été était vraiment chaude.

-C’est insupportable…, rajouta-t-il.

Préséa ne dit rien mais jeta au petit magicien un regard compatissant. « C’est vrai qu’il fait trop chaud…et on est que 10 heures du matin… » pensa-t-elle, en essuyant son front trempé de sueur. Régal semblait somnoler sur sa chaise. Au fond de la salle Zélos et son club semblaient eux aussi souffrir de cette chaleur torride, vu les bruissements continuels que faisaient les éventails de ces dames. Sheena quant à elle, était toujours cloîtrée dans sa chambre depuis son altercation avec Zélos, la veille.

Génis vida d’un trait son huitième jus d’amangue avant d’un commander un neuvième.

-Si tu continues, tu vas aller aux toilettes toute la journée, lui fit remarquer Préséa.

-M’en fout, répliqua-t-il, cette chaleur me donne trop soif. Et puis de toute façon on pas grand-chose d’intéressant à faire. Comme ça, ça me fera une « mini activité »…

Il tourna la tête vers la fenêtre et poussa Préséa du coude.

-Tu as vu ce drôle d’oiseau sur le rebord de la fenêtre ?

Préséa acquiesça.

-Je n’ai jamais vu un oiseau comme ça. Il ne ressemble pas à quelque chose que je connais.

Elle s’approcha doucement de l’animal. Aussi étrange que cela puisse paraître, ils avaient l’air d’être les seuls dans la pièce à remarquer sa présence. La créature n’eut aucun mouvement de fuite mais les fixait avec insistance de ses yeux couleur charbon. Lorsque Préséa fut prés d’elle, elle tendit négligemment sa patte vers la jeune fille, mettant ainsi en évidence le message qu’elle portait. Préséa le détacha délicatement et l’« oiseau » s’envola pour se poser sur la tête de Génis.(https://storage.canalblog.com/83/70/110207/7637274.jpg)

-Hé ! Je suis pas un épouvantail ! déclara celui-ci. Vas te trouver un autre perchoir, hein…

La créature ne bougea pourtant pas d’un pouce, visiblement à son aise sur la tête de Génis.

Préséa déroula le morceau de parchemin et entreprit de le lire. Une mine soucieuse se dessina alors sur son visage.

-Qu’est ce que c’est, Préséa ? Qu’est ce qui se passe ? demanda Génis.

Pour toute réponse, elle lui tendit la missive afin qu’il la lise.

-C’est bizarre, dit-il après l’avoir lu. Et pourtant c’est la signature de Lloyd…

-Il s’agit peut être d’un piège, lui fit remarquer Préséa.

-Montres moi ça Génis, dit Régal à présent réveillé.

Il parcourut rapidement le message et lui aussi afficha une mine soucieuse.

Voyant que ses compagnons avaient l’air étrangement surexcités pour une chaleur pareil, Zélos se décida à bouger ses fesses et d’aller voir de quoi il en retournait.

-Alors Génis, tu t’es reconverti en nid pour les oiseaux à ce que je vois. Félicitations ! dit-il d’un air railleur.

Génis fit comme si il n’avait rien entendu et tourna ostensiblement la tête.

Régal lui montra alors le message qu’ils venaient de recevoir.

-C’est sans doute un piège du Pontife pour nous attirer à l’extérieur de la ville. Lloyd n’écrit pas aussi mal tout de même…, déclara-t-il après l’avoir lu.

Génis haussa les épaules à cette remarque.

-On devrait peut être montrer ça à Colette et Sheena pour voir ce qu’elles en pensent non ?suggéra alors Préséa.

Ils montèrent tout les quatre à l’étage et frappèrent à la porte de la chambre des filles avant d’entrer. Sheena s’avança vers eux dés qu’ils franchirent le pas de la porte mais dés qu’elle aperçut la longue chevelure rousse de Zélos, elle se ravisa et s’éloigna sensiblement, essayant de ne pas croiser son regard. Celui-ci agissait comme si il ne l’avait pas vu, chose très difficile puisque la chambre n’était pas très grande…

-Excuses-nous de te déranger, commença Régal en s’adressant à Colette, mais nous venons de recevoir ce message et nous voudrions savoir ce que tu en penses. Préséa, Génis et moi-même, nous nous accordons à dire qu’il s’agit sans doute d’un faux.

-Hé ! Moi aussi j’ai dis que c’était un faux, protesta Zélos.

-Oui bon, bref, reprit Régal sans vraiment faire attention à l’élu. Alors Colette ? Ton avis ?

Colette parcourut rapidement des yeux le message que ses amis lui tendaient. Un grand sourire illumina son visage d’un espoir qui l’avait, depuis un petit moment quitté.

-Ne vous inquiétez pas, dit-elle. C’est bien Lloyd l’auteur de cette lettre, je n’ai aucun doute là-dessus.

-Comment peux-tu en être certaine, Colette ? lui demanda Sheena qui était jusqu’alors restée silencieuse.

-Et bien, répondit d’elle en rougissant d’une toute petite voix, je… j’ai…j’ai reconnue son odeur…

De gêne, elle enfouie sa tête dans l’oreiller histoire de couper court aux éventuelles remarques. Il n’y en eu aucune. Chacun reprenait espoir grâce à la lettre qu’avait apporté ce petit animal étrange. Lequel semblait avoir définitivement adopté Génis comme maison de remplacement et regardait alternativement tout les membres du groupe de ses petits yeux perçants.

_______________

Altessa : Il y a peut être un moyen de sauver votre amie, jeune homme. Mais je voudrais avant toute chose vous poser une question.

Lloyd : Allez y, je suis prêt.

A : Bon alors concentrer vous bien.

 De quoi avez-vous besoin pour la sauver?

 Réponse a : de Raine

 Réponse b : d’un donneur de mana

 Réponse c : d’un donneur de flouz

 Réponse d : d’Obi-Wan Kenobi

L : …

A : Je vous rappelle que vous n’avez plus droit, ni au 50-50, ni à l’avis du public, ni à l’appel à un ami.

L : Pffiou, c’est pas évident…je sens le piège là…

L se concentre à mort, de la fumée sort de ses oreilles.

A : Alors vous avez trouvé ?

L : Euh, euh…Obi-Wan Kenobi !

A: Miiiiiiiiiip! Mauvaise, réponse! Vous êtes le maillon faible ! Au revoir !...Prétendant au titre de héros n°412, c’est à vous !...Décidemment, ce métier devient de plus en plus dur *soupirs*

Naikkoh : Moralité : n’est pas héros qui veux ! looooooooooooool

Si vous avez des remarques, des suggestions quant à la suite, si vous voulez que votre perso favori apparaisse, n’hésiter pas à me le faire savoir^^.

Allez, bon vent jusqu’au prochain chapitre comme dirait le Wonder chef !

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Commentaires
N
Toujours de mieux en mieux... rien a dire si ce n'est que vais lire la suite MDR
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